Fuko fût réveillé par des voix, il prit soin de ne pas ouvrir les yeux et tendit l'oreille :

"Et le laisser ? Jamais ! Reconnaissant la voix d'Allia.

Elle parle... De moi ? Il rougit légèrement, faisant de son mieux pour que ça ne se voit pas. Est-ce que ça voudrait dire que mes sentiments sont réciproques ? :

"Quand est-ce que tu vas te décider à lui dire ?

Al- Je... J'y arriverais jamais. Si ça se trouve je ne suis qu'une amie pour lui..."

Le cœur du garçon palpita plus rapidement. Elle m'aime ! Il était tellement heureux qu'il du cacher sa tête dans un faible mouvement pour qu'elle ne se rende pas compte qu'il souriait. Il avait envie de la prendre dans ses bras, mais lutta contre cela. Quand ses pensées s'écartèrent, Fuko se rendit compte que la pièce était devenue silencieuse. Il releva alors doucement la tête, voyant que la brune s'était tourné, maintenant dos à lui. Ses épaules tressautaient légèrement. Dans un geste réconfortant, il lâcha la main d'Allia et s'assit à ses côtés, posant une de ses mains sur sa tête avant de lui demander dans un chuchotement :

"Ça va Allia ?

Al- O... Oui."

Il bougea sa main de sorte à lui caresser la tête. Il continua d'une voix inquiète :

"On ne dirait pas.

Al- Je... J'ai failli te tuer... Un autre sanglot la secoua.

F- Mais je suis là. Tu ne m'a rien fais.

Al-..."

Il se pencha au-dessus d'elle et déposa ses lèvres sur la joue de la jeune fille, puis chuchota :

"Ça n'arrivera plus."

Allia ne répondit rien, poussant légèrement sa tête contre la main du garçon. Ils finirent par s'endormir, côte à côte.