Chapitre 97 : À l'hôpital
Le bip incessant de l'appareil cardiaque réveilla Fuko. En balayant la pièce du regard, le jeune homme se rendit compte qu'il n'était plus dans le manoir, mais dans une chambre aux couleurs claires. Il voulut se redresser pour avoir un meilleur point de vue sur l'endroit, mais des courbatures le saisirent, l'en empêchant. Je dois être dans un hôpital. Il tourna sa tête vers la gauche et put voir qu'Ayano était assise sur une chaise à ses côtés :
"Tu es réveillé ?
F- Oui... On est...?
Ay- À l'hôpital oui.
F- Et où...?
Ay- Elle est dans le lit en face du tiens. En lui désignant l'endroit."
Fuko regarda en face de lui et tenta une nouvelle fois de se redresser. Ayano l'en empêcha en disant :
"Arrêtes de bouger ! Tu vas aggraver ton cas à ce rythme.
F- Mais je veux la voir. Je veux être sûr qu'elle va bien.
Ay- À pars un bras cassé...
F- Elle a le bras cassé ? Je veux la voir !
Ay- Ce n'est qu'un bras cassé.
F- Quoi ?
Ay- Je te signale qu'elle aurait put terminer comme Kumi si elle avait été encore plus proche."
Fuko ne répondit rien, il était visiblement rétissent à cette idée. Il se résolut finalement à rester allonger calmement :
"Elle n'a rien d'autre au moins ?
Ay- Euh...
F- Paniqué. Quoi ?
Ay- Un débris s'est planté dans son dos. Si j'avais fais plus attention à elle, elle n'aurait pas perdu tant de sang.
F- Et tu dis qu'il faut que je me calme ?
Ay- Désolée..."
Ayano partit, laissant Fuko et Allia seuls. Visiblement inquiet, le garçon se leva difficilement et tenta de marcher jusqu'au lit de la jeune fille. Il fut soulagé de pouvoir s'asseoir sur une chaise posé à ses côtés. Le brun se mit à l'observer durant plusieurs minutes, elle dormait profondément. Il observait plus calmement sa respiration.
Au bout d'une demi-heure, une infirmière finit par entrer et lui soma de retourner s'allonger dans son lit. Ce dernier s'exécuta à contrecœur :
"Si vous continuez comme ça, vous resterez plus longtemps ici.
F- D'un air détaché. Ça m'est égal."
Temps que je suis avec elle. L'infirmière arrangea son coussin et partit sans dire un mot. Fuko fixa le plafond. De toute façon, on sortira vite d'ici. On a pas des trucs extrêmement grave. Les calmants que lui avait donné l'infirmière finirent par faire effet car le garçon s'endormit.
Des bruits de pas et une respiration difficile réveillèrent le jeune homme. Quand il ouvrit les yeux, il remarqua presque immédiatement que sa camarade était entouré de personnel médical. Elle avait la respiration sifflante et les médecins semblaient inquiets. Ils chargèrent Allia sur un brancard avant qu'il ne demande précipitamment :
"Attendez, qu'est-ce qu'il se passe ?
Médecin- Nous ne le savons pas encore, mentit-il. Et puis, qui êtes-vous ?"
Fuko fut frappé par la question, il était un ami pour elle, non ? Malgré cela, ses sentiments le poussait à vouloir dire que s'était sa petite amie. Il ne répondit pas mais fut déchiré de voir dans quel état était Allia. Des infirmiers poussèrent le brancard pour le faire sortir de la chambre. Le brun se retrouva donc seul dans la pièce. Il décida tout de même de se lever pour se dégourdir les jambes dans le couloir. Arrivé à sa porte, il observa le long corridor. Où L'emmènent-ils ? Et qu'est-ce qu'elle a ? Il dû prendre sur lui pour s'empêcher de poursuivre le brancard. Une infirmière qui passait par là, l'informa que la jeune fille était emmené au bloc opératoire avant de faire la remarque :
"Vous êtes son petit ami c'est ça ?
F- En bafouillant. Euh... Pas vraiment...
Infirmière- Ah, on dirait pourtant. J'espère juste qu'elle n'a pas quelque chose de trop grave, que tu puisse lui dire. Elle lui fit un clin d'œil.
F- Euh o-oui... En rougissant légèrement."
L'infirmière repartit. Fuko fixait l'ascenseur où elle venait de disparaitre. Au bloc opératoire ? Mais... Qu'est-ce qu'elle a de si grave ? Il serra les poings et avança vers l'ascenseur, quand il fut interrompu pars une main qui lui attrapa le bras. Il se tourna et vit Ayano :
"Qu'est-ce que tu fais là toi ? Viens, il faut qu'on discute."
Le garçon n'eût rien le temps de dire que la fille aux cheveux noirs l'emmenait de nouveau vers sa chambre. Ils y entrèrent et l'adolescente en verrouilla la porte. Fuko demanda sous l'incompréhension :
"Qu'est-ce qui ne va pas ?"
Ayano resta silencieuse, comme si elle cherchait ses mots pour annoncer quelque chose de grave, ce qui inquiétait Fuko :
"Ayano ? Ça va ?
Ay- Non..."
Elle s'installa sur le lit d'Allia, les larmes aux yeux. Le garçon vint s'asseoir à côté d'elle :
"Alors ?
Ay- C'est Allia... Elle...
F- Elle quoi ? D'autant plus inquiet.
Ay- Faisant de son mieux pour reprendre son souffle, les yeux larmoyant. Elle... Elle a une hémorragie interne... Ils l'ont emmené au bloc pour ça... Ils vont l'opérer mais j'ai tellement peur que...
F- Une hémorragie interne ? Mais comment ?
Ay- Surement à cause de l'explosion...
F- Tout est de ma faute...
Ay- Non, c'est de la faute de Kumi avant tout. Si elle ne t'avais pas kidnappé on en serait pas là...
F- Je comprends pas pourquoi...
Ay- Pourquoi quoi ? Elle comprit alors et esquissa un faible sourire.
F- Si elle n'était pas venu... Tu aurais du l'en empêcher.
Ay- À vrai dire, elle ne m'avait rien dit... Puis, je ne suis pas sûre que ça aurait changé grand chose."
Le garçon lâche un soupire. L'adolescente tenta de le réconforter en lui donnant un coup de coude amical. Il tourna la tête vers elle alors qu'elle formait un cœur avec ses mains. Fuko parut gêné, Ayano s'expliqua :
"Tu n'avais pas remarqué ? Pourtant c'est assez flagrant."
Il ne répondit rien, détournant le regard pou éviter que sa camarade de voir ses joues légèrement empourprées.
Quelqu'un toqua à la porte. Ayano se leva pour aller ouvrir, laisser entrer Taro. Le nouvel arrivant embrassa furtivement Ayano et vint s'asseoir à côté de son ami :
"Ça va aller ?
F- Ça ira mieux quand je la verrais.
Ay- Morte ou vivante ?
T- Ma puce...
F- À ton avis ?
Ay- Si on peut plus rigoler...
F- Il n'y a rien de drôle."
Fuko ayant les larmes aux yeux, Taro posa une main sur son épaule en signe de soutien :
"Elle va s'en sortir, ne t'inquiète pas.
F- C'est pas en elle que j'ai pas confiance.
Ay- Je comprends... Les médecins sont parfois impuissants.
F- ...
T- T'es pas très douée pour le réconforter.
Ay- Il n'y a que toi que je veux réconforter."
Fuko se leva sous le regard étonné de ses camarades et déclara qu'il voulait aller la voir. Taro se leva également :
"Tu n'es pas en état d'y aller.
F- Qu'est-ce que tu racontes ? Je vais très bien."
En réalité, la tête commençait à lui tourner malgré qu'il n'essaye d'ignorer cette sensation. Rien ne l'empêcherait d'aller la voir. Il s'avança jusqu'à la porte avant de se mettre à vaciller, il attrapa de justesse la poignée de la porte, lui permettant de reprendre l'équilibre. Avant même qu'il n'ai put faire un geste de plus, ses jambes l'abandonnèrent et il tomba en arrière. Taro le rattrapa de justesse, lui et Ayano l'aidant à l'installer sur son lit. Fuko ne protesta pas même si l'envie ne lui manquait pas. Tout ce qu'il voulait c'était la voir.
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