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Chapitre 95 : Courtes retrouvailles

Ayano se cacha dans un placard. Si elle arrêtait de me poursuivre je pourrais peut-être continuer de chercher Allia et Fuko ! La porte s'ouvrit et des pas passèrent devant le placard avant d'ouvrir une autre porte au fond de la pièce, pour finalement y disparaître. L'adolescente ouvrit la porte de sa cachette et jeta un œil à l'extérieur. Elle s'extirpa de sa cachette et prit le chemin inverse de celui qu'avaient prit les pas. Si j'étais Kumi... Où cacherais-je quelqu'un ? Ayano continua de marcher, déterminer à sortir d'ici. Elle descendit les grands escaliers avant d'entendre des pas étouffés et une voix qui lui était familière. Sachant qu'elle était surement au bon étage pour trouver le garçon, elle ignora les appels. Je vais aller chercher Fuko en premier, Allia peut se débrouiller toute seule. Elle se rappela soudainement que la brune avait été blessée à la jambe. Enfin... Je l'espère. Elle se mit à marcher en suivant la grande allée et ouvrit une porte qui débouchait sur un couloir vêtu d'un tapis de cendres. Elle marcha en prenant soin à ouvrir toutes les portes. La dernière fut la plus récalcitrante, l'adolescente décida donc de poser une grenade juste devant avant d'en décrocher la goupil. Elle s'écarta et lança un morceau de bois calciné sur l'objet explosif, le faisant exploser dans un grand bruit. Maintenant il faut que je fasse vite. Kumi ne va pas tarder à rappliquer... Elle entra dans la pièce, sortit son poignard et détacha le garçon :

"Ayano ?

Ay- Elle ne répond pas.

F- Où est Allia ?

Ay- Je ne sais pas. Mais il faut qu'on parte maintenant !

F- Sans Allia ?!

Ay- On la cherchera après. Aller viens !"

Elle lui attrapa le bras et ils sortirent de la pièce en courant. Dans la fumée épaisse, elle finit par se heurter à quelque chose et entendit un petit cri avant de tomber. Ayano se releva en brandissant son poignard :

« Qui est-ce ?! »

Aucune réponse ne lui parvint. La fille aux cheveux noirs plissa les yeux et fonça sur ce qui l'avait fait tomber, plaquant quelqu'un au sol. Elle allait faire usage de son arme quand elle reconnut le visage d'Allia. La brune la dévisageait, effrayée. Elle se détendit en reconnaissant son assaillante :

« C'est toi !

Ay- Oui, désolée de t'avoir fait peur... En se relevant.

F- Ayano ? Ça va ?

Al- Tu as libéré Fuko ? Heureuse.

Ay- Oui. Maintenant il faut qu'on s'en aille !

F- C'est la voix d'Allia que je viens d'entendre ? »

L'intéressée se crispa. Fuko les retrouva malgré la fumée, quand il discerna la brune, il se précipita vers elle et l'enlaça. L'adolescente ne répondit pas à son étreinte, visiblement mal à l'aise. L'expression de son visage était vide. Comment peut-il me prendre dans ses bras après ce qu'il s'est passé ? Il a déjà oublié ? Malheureusement pas moi... Ayano vint briser ce moment en demandant à son amie :

« A-Allia ça va aller ?

F- En s'écartant de la brune. Ça n'a pas l'air d'aller... »

La plus âgée remarqua alors que les iris de son amie avaient pris une teinte rouge qui ne cessait de tirer sur le rouge vif. Le garçon dévisagea la jeune fille d'un regard à la fois étonné et effrayé :

« A... Allia ?

Al- En levant la main pour le faire taire. Je reviens. Je dois me débarrasser de quelque chose... »

Sur ces mots, elle se tourna et commença à marcher. Le brun l'attrapa par le bras pour l'empêcher de s'éloigner :

« N'y va pas ! Tu...

Al- Lui lance un regard rouge vif. Lâche-moi... Je ne veux pas avoir à te faire de mal. »

Il s'exécuta et la regarda s'éloigner sans dire un mot. Ce fut Ayano qui brisa le silence après avoir laissé échapper un soupir contraint :

« Il faut qu'on s'en aille.

F- Je ne partirais pas sans elle !

Ay- Elle s'en sortira. Ne t'inquiète pas pour elle. »

L'adolescente attrapa Fuko par le bras et commença à le trainer avec elle dans le couloir. Quelque chose se mit à vibrer dans sa poche, ce qui l'empêcha d'avancer d'avantage. Elle glissa donc sa main dans la dite poche et en sortit son téléphone portable avant de le déverrouiller et de voir qu'elle venait de recevoir un message de son précieux Senpai. Elle lâcha presque instantanément Fuko et concentra toute son attention sur ses messages :



Ayano rangea son portable, les yeux brillants. Elle se mit à marcher quand elle se rendit compte que Fuko n'était plus avec elle. Elle se frappa alors du front en s'insurgent :

« Baka ! »


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