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Chapitre 87 : Epreuves

      Allia réfléchissait. La professeure était en train de faire des commentaires sur les bavardages qui persistaient le long de chacun de ses cours. Yui leva la main, mais celle-ci fût accueillie par des hurlements. La professeure en était devenue toute rouge, quand à la fille aux cheveux rouges, elle avait baissé la tête l'air penaude. Lorsque la sonnerie se fit entendre, personne ne bougea, tout le monde attendais que la professeure les autorise à sortir. Cette dernière finie finalement par faire un signe de la main en déclarant las :

« Allez-y... »

      Les élèves se levèrent presque à l'unisson et s'en allèrent. La brune sortit parmi les derniers, elle voulait voir Fuko, lui parler, ou même simplement être avec lui. Elle se dirigea donc au deuxième étage, où elle le chercha des yeux en scrutant la foule. Celle-ci se dissipant petit-à-petit, la jeune fille passa la tête par l'encadrement de la porte de la salle de classe de son crush. Elle constata malgré tout que cette dernière était vide. Aucun élève à l'intérieur. Elle ressortit donc dans le couloir et saisit son portable dans le but de l'appeler. Elle essaya plusieurs fois, mais aucune réponse. Elle sentait doucement la panique la saisir et se mit à fouiller le bâtiment de fond en comble. Chaque pièce qu'elle ouvrait était dépourvue de la présence du garçon. Dès qu'elle eût fini la partie intérieure de l'établissement, elle se dirigea vers l'extérieur. Sa peur ne cessait de grandir. Quand elle eût fini d'inspecter la totalité de l'Académie, elle prit de nouveau son téléphone et tenta encore de l'appeler. Elle tomba une nouvelle fois sur son répondeur, son cœur s'accéléra, elle sentait peu à peu le désespoir la gagner. Où est-il ? J'espère qu'il va bien... Qu'il ne lui est rien arrivé... À cette simple idée, une rage se mit à bouillonner au plus profond d'elle-même. Ses poings se serrèrent presque automatiquement, sa mâchoire fit de même, faisant légèrement grincer ses dents. Déterminée, la brune avança rapidement vers la salle des professeurs, voulant demander à la professeure du garçon si elle l'avait vu partir en ambulance ou quelque chose dans ce genre. Une fois arrivée, elle alla directement voir la professeure en question et lui demanda :

« Vous n'auriez pas vu Fuko ?

P- Non, il a été appelé à l'infirmerie plus tôt ce matin.

Al- Je vois... Vous pensez qu'il y est encore ?

P- C'est possible, mais normalement l'infirmière ne peut pas l'avoir retenu si longtemps. Tu peux quand même vérifier, c'est ouvert.

Al- Merci. »

      Allia quitta la salle des professeurs et alla toquer à l'infirmerie. La porte s'ouvrit presque immédiatement, laissant entrevoir une femme brune habillée d'un uniforme d'infirmière, un air sympathique sur le visage :

« Que puis-je pour toi ?

Al- Je voulais juste savoir si Fuko était toujours là ?

I- Non. D'ailleurs si tu le vois tu lui demanderas de ne pas laisser l'infirmerie sans surveillance la prochaine fois.

Al- D-D'accord... Merci...

I- De rien. »

      Allia quitta le lieu abasourdie. Il a... disparut. Sa respiration se fit plus intense, quelques larmes perlèrent de ses yeux pratiquement noirs dû à la luminosité. Elle sentait cette sensation étrange qui lui indiquait que ses iris étaient en train de virer au rouge sang. Elle se sentait partir, laissant une folie la posséder petit-à-petit. La jeune fille se mit à marcher vers la sortie du lycée, changeant au passage ses chaussures. Ça ne peut être que la faute à cette salope... C'est sûr ! Hi hi ! Ça ne peut être qu'elle !! La folie de la brune ne cessait de prendre du terrain, et elle ne faisait rien pour l'en empêcher. Elle estimait même en avoir besoin pour détruire la fille aux cheveux roses. Elle referma violemment la porte de son casier et partit, semi-courant, semi-marchant. Elle tira son téléphone de sa poche et tapa un nombre incalculable de fois le numéro de Fuko, toujours sans réponse.

      Elle sentit alors une main se poser sur son avant-bras. Elle se figea, ayant une bouffée d'espoir que ce soit Lui, mais lorsqu'elle se retourna c'est le visage du brun aux yeux verts qui fit irruption dans son champ de vision. Son cœur qui s'était empli de soulagement, rata un battement. Kosaku lui demanda un peu essoufflé :

« Tu marches vite ma parole, je t'ai même pas vu partir de l'Académie. Je t'ai croisé plusieurs fois dans les couloirs tout à l'heure, je me suis dit que quelque chose n'allait pas alors je t'ai cherché de partout mais t'étais introuvable.

Al- Ow, désolé. Tu t'es sûrement inquiété pour rien. C'est juste que je n'ai pas vu Fuko en sortant et qu'il ne décroche pas au téléphone. Tu ne saurais pas quelque chose par hasard ? Un regard lourd de sens défiant celui du jeune homme. »

      Je rêve ou elle pense réellement que je m'en serai pris à ce mec ?! Je ne veux même pas m'approcher de lui tellement il me répugne, alors jouer au méchant loup juste pour le faire souffrir... Quoique... :

« Non je ne l'ai pas vu. En soutenant son regard.

Al- Ok. Merci quand même.

K- De rien je suppose. »

      Allia repartit chez elle et continua ses appelles jusqu'à tard dans la nuit.

      Vers 4h du matin, la brune fût réveillée par le vibreur de son téléphone, elle le prit en main dans la seconde qui suivit et pût constater qu'elle avait reçu un message d'un numéro inconnu à son répertoire. Quand Allia vit le message, elle resta pétrifiée, sentant un frisson parcourir le long de sa colonne vertébrale. Le message en question était une vidéo. On y voyait Fuko attaché à ce qui semblait être une poutre. Il avait les yeux bandés, la tête baissée. La jeune fille remarqua que la vidéo durait 9 heures. Son courage en mains, elle avança la vidéo plusieurs fois, guettant le moment où tout déraperait, mais rien. Le garçon restait seule attaché. Allia se mordait la lèvre inférieure de plus en plus fort en faisant avancer la vidéo. Son regard apeuré s'était changé en lac de sang, une boule de folie voulant sortir d'elle lui restait en travers de la gorge. À dix minutes de la fin du visionnage, des pas pouvaient se faire entendre, Fuko demandait d'une vois affolée :

« Q-qui êtes-vous ??! Que me voulez-vous ???!? »

      Les pas s'arrêtèrent et le bruit cristallin d'une lame de métal retentit. Une voix s'en suivit, mais elle avait été modifiée par ordinateur :

« Si je ne peux pas l'avoir. Personne... Oui personne ne l'aura. »

      La vidéo se coupa, tout comme le cœur de Allia. Le silence était maître dans la pièce. Un cri de rage échappa des lèvres de la brune et son téléphone se retrouva en pièces éparpillées de partout dans la chambre. Sa respiration s'accélérait, elle ne pouvait plus se contenir, son cœur se serrait. Elle agrippa des mèches de cheveux et de mit à tirer violemment dessus, cherchant à se calmer au mieux. Je vais la détruire... Il ne restera plus rien d'elle... Personne ne pourra la pleurer... Je vais la tuer ! D'une voix inhabituellement grave elle déclara :

« Comment a-t-elle put lui faire ça ? »

      Allia reprit son souffle et extériorisa toutes ses pensées :

« Elle va me le payer... S'il n'est ne serait-ce que blessé... Si elle a osée toucher à un seul de ses cheveux... Elle va souffrir comme je n'ai jamais fait souffrir les autres... »

      Un rire s'échappa de ses lèvres et empli toute la pièce, rendant l'espace sombre, glauque. Une fois son fou rire terminé, la jeune fille remarqua que l'écran de son ordinateur s'était allumé, affichant le visage de la Fun Girl. La brune s'empressa de lui demander :

« Je...

FG- Je tiens tout d'abord à te dire que je n'étais absolument pas au courant et aussi qu'il faut que tu gardes ton calme. La coupa-t-elle.

Al- Comment je peux me calmer ??! Elle va le tuer... Elle en est très bien capable, tu es la mieux placée pour le savoir.

FG- Oui mais il faut que tu te calmes, dans cet état tu ne tuerais pas qu'elle, ce qui n'arrangerais pas ton cas si tu sors.

Al- Je ne serais calmé que lorsque cette garce sera en pièce sous mes yeux !

FG- Es-tu au moins sûre que c'est elle ?

Al- À cent pour cent...

FG- Si je peux te conseiller une chose, c'est de ne pas aller au lycée. Ce serait une perte de temps.

Al- Pourquoi ?

FG- Kumi va être absente de demain jusqu'à une durée encore indéterminée.

Al- Je vois... Un peu plus calme. Je vais aller chez elle alors.

FG- Ok.

Al- Tu connais son adresse ?

FG- Non... Il n'y a rien dans son dossier scolaire.

Al- Hein ?! Où elle habite alors ?

FG- Je ne sais pas. Ça fait déjà plus d'une semaine que je cherche, il n'y a rien du tout. Même pas un indice. Elle dort peut-être dans un hôtel ?

Al- Ça ne nous arrange pas pour autant...

FG- Je viens de vérifier. Rien à son nom ou quelque chose qui pourrait s'y apparenter. Peut-être... Qu'elle loge illégalement ?

Al- Tu penses qu'elle pourrait habiter dans une maison abandonnée ?

FG- Exactement, je vais te montrer des images de maisons dans ce type là que je viens de trouver dans la ville. Il y en a deux de délabrées, tu veux que je te les montre ?

Al- Ne me montre que celles-là.

      Allia partit s'asseoir devant l'ordinateur, l'image de la fille en noir et blanche avait été remplacée par une page internet. La souris ne bougeait pas, et pourtant le curseur sur l'écran se déplaçait avec fluidité pour ouvrir une deuxième page internet. Des mots s'écrivirent sur la barre de recherche, décrivant l'adresse d'une des maisons, s'en suivirent des images de maisons toutes différentes. La brune les scruta, remarquant que l'une d'entre elles revenait fréquemment. Elle demanda à son amie virtuelle s'il était possible de trouver des images de l'intérieur. Quelques mots s'ajoutèrent à la suite de l'adresse toujours présente dans la barre de recherche. De nouvelles images emplirent le fond blanc, montrant un intérieur de type campagnard. Les yeux de l'adolescente glissait d'images en images et finirent pas s'arrêter sur l'une d'elle en particulier. L'image décrivait un grenier, les similitudes se reliaient dans le cerveau de la jeune fille. La grosse poutre en bois. La photo ne devait pas être récente, car la poutre ne semblait pas aussi usée que sur la vidéo. Allia s'empressa alors ne saisir un papier et un crayon pour noter l'adresse, mais la Fun Girl avait fermé la page internet avant que la fille en face de l'écran n'ai pu finir de notée la dite adresse. Allia demanda alors à son amie :

« Tu peux remettre la page internet s'il te plait ? Je n'ai pas fini de recopier.

FG- Non. L'image noir et blanche se brouilla quelques instants.

Al- Quoi ? Sans trop comprendre. »

      Allia regarda l'écran ahurit et continua :

« Mais... Pourquoi ?

FG- Parce que tu vas foncer tête baisser sans prendre le temps de réfléchir. Et si s'était un piège ? Désespérée.

Al- Et si elle était en train de le tuer ?! Je ne m'en remettrais jamais si ça arrivait ! »

      Des larmes ruisselèrent le long de ses joues malgré que ses yeux exprimaient une haine intense accompagnée d'un sentiment d'impuissance. La fille noir et blanche continua :

« Mais réfléchis au moins avant de...

Al- Non !! Je n'attendrais pas qu'elle vienne à moi avec une quelconque preuve de son meurtre. Je ne veux pas la laisser faire !

FG- Je ne te redonnerais pas l'adresse. Je ne veux pas que tu meurs par ma faute.

Al- La seule personne qui mourra sera Shôko Kumi. Ni moi, ni personne d'autre. D'une voix qui se voulait rassurante. »

      Sur ses mots, la brune sortit de la chambre, s'arrêtant à la cuisine pour se mettre à fouiller dans les tiroirs, en sortant deux couteaux. Elle repartit vers sa chambre et empoigna des collants épais, s'attachant des lanières de cuirs autours des cuisses où elle glissa chacune des lames de métal dans leurs protections plastiques, les ajustant pour ne pas se blesser. Elle fit de son mieux pour que sa jupe d'école les dissimule malgré qu'elle soit courte. Alors qu'elle ajoutait quelques retouches à sa tenue, la Fun Girl qui ne l'avait pas quitté des yeux via la webcam l'interrogea :

« Tu vas quand même y aller ? Sans l'adresse ?

Al- Je la trouverais. Déterminée.

FG- Je te souhaite bonne chance alors... »

      Allia se retourna et commença à se diriger vers la porte qui menait au couloir quand la petite voix de son amie la stoppa :

« Reviens... S'il te plait... Promets-moi que tu reviendras.

Al- Je te le promet.

FG- Merci. Soulagée. »

      La brune sourit à la caméra et sortit.

      Elle venait à peine de sortir de chez elle, qu'elle allait s'engager dans la rue. Elle s'arrêta brusquement dans son élan, se rappelant qu'elle avait un peu d'essence dans une sorte de grosse fiole et une boite d'allumettes dans le cabanon au fond du jardin. Elle partit les chercher, les fourrant chacun dans une poche de sa jupe. Il était environ 5h30 quand l'adolescente partit pour de bon. Je vais enfin me débarrasser d'elle. Elle se dirigeait vers le centre-ville, où elle se mit à chercher la rue. Elle la trouva et l'emprunta pour suivre une route qui la menait un peu plus loin à, une résidence à sa gauche, et un parc à sa droite. Elle continua sa marche en ligne droite et tomba par la suite sur la lisière d'une forêt, ayant cherché des yeux une maison qui corresponde à ce qu'elle avait vu sur internet.

      Arrivée à ce point elle s'arrêta, se demandant si elle n'était pas allée un peu trop loin. Elle observa tout de même les alentours un instant. En repartant son regard croisa un toit de maison à plusieurs centaines de mètres sur sa droite. Ce dernier ressemblait beaucoup à l'idée du toit qu'elle s'imaginait. La brune marcha dans cette direction, le soleil se levait doucement, donnant à tous objets une couleur pâle. En se rapprochant elle put remarquer qu'il y avait quelques trous dans le toit et que la maison avait l'air de tomber en ruine. Une inquiétude s'incéra au fond de son être. Mais quelque chose en elle la poussa à marcher plus vite, diminuant la distance entre elle et la fameuse habitation. Son cœur battait de plus en plus fort, le sentiment précieux de la jeune fille ressurgissant lentement. À une centaine de mètres de la maison ses poings se serrèrent, laissant ressortir tous les sentiments qu'elle avait retenu jusqu'à cette instant. Elle fixait la maison, le regard rouge teinté de reflets jaunes pâles dû au soleil. Une fois assez proche, ses oreilles perçurent des cris venants de l'intérieur. Sa rage ainsi que son inquiétude ne cessèrent de grandir. Devant la porte, la brune constata l'évidence, la serrure était verrouillée. Elle tenta de l'enfoncer, mais tout ce qu'elle en tira était une douleur à l'épaule. La brune au regard de braise ignora ses nerfs et retenta plusieurs fois d'ouvrir la porte par la force. L'épais morceau de bois ne bougeant pas, la brune entreprit de chercher quelque chose qui pourrait lui servir à crocheter la serrure, malheureusement elle eût beau chercher, elle ne trouva rien. Des cris se firent entendre de plus bel, ce qui provoqua un sentiment de rage assez fort pour qu'Allia charge de nouveau la porte. Elle se sentit tomber sur le bois sec. Je l'ai fait ! En se relevant elle se rendit compte que la porte n'était pas tombé à plat comme elle l'avait imaginé. Elle remarqua alors que des pics d'une trentaine de centimètres de longs jonchaient le sol devant la porte. Si j'avais tenté d'entrer en crochetant la serrure, j'aurais pu m'empaler sur ça en voulant me presser... En passant un œil sur la situation qui l'entourait, elle remarqua que certaines pointes en dessous de ses pieds, avaient transpercés le bois sec de la porte.

      Allia se releva donc en prenant garde à bouger tout doucement et à éviter de marcher sur de potentiels emplacements de ces pointes. L'escalier étant assez proche de la porte, la jeune fille entreprit de se réfugier dessus étant donné que le sol était recouvert de pics sur toute la surface de l'étage. Lorsqu'elle s'accrocha à la rambarde du dit escalier, elle remarqua que les marches brillaient étrangement. Elle posa doucement un pied sur la plus proche, le bois glissait dangereusement, manquant de faire tomber la jeune fille. Elle se mordit la lèvre inférieur et entreprit de se servir de la rambarde pour monter et tant donné qu'elle ne semblait pas glissante et qu'elle pouvait aussi bien y poser ses mains et ses pieds. Elle a vraiment cru que j'étais stupide à ce point ? Un long sourire anime son visage. Mais ça va me couter en énergie... Moi qui n'ai pratiquement pas dormie de la nuit... Elle commença alors son ascension, s'accrochant à la rambarde à la force de ses bras, déplaçant ses pieds ensuite.

      Après quelques longues minutes, l'adolescente arriva au bout des marches. Elle s'arrêta sur le parquet poussiéreux et fit de son mieux pour détendre les muscles de ses bras. Elle se stoppa net en voyant ce qui l'attendait à deux mètres. Q-Quoi ?? Devant elle se tenait un trou béant prenant pratiquement toute la longueur de la pièce et toute sa largeur. Il fait trois mètres de long voir quatre !! Comment je fais-moi ?? En observant un peu plus l'obstacle, elle aperçut les pics du rez-de-chaussée qui l'empêchait de commettre un échec. Ok... Chute non autorisée... Remarque je m'y attendais un peu. En passant son regard rouge sombre elle aperçut au fond de la pièce dans un coin noir, des marches d'escaliers. Surement les dernières marches avant d'arriver au grenier. Elle tenta un regard au plafond, et un fin sourire se traça sur ses lèvres. Une corde. Bon je sais comment je vais passer, mais est-ce qu'elle va supporter mon poids une fois lancée ? En effet, une corde pendait légèrement au-dessus de ce qui semblait être le milieu du trou. Elle se mordit rapidement la lèvre. C'est insensé ! Le plafond est tellement vieux qu'il pourrait céder !! Je n'ai vraiment pas le choix ? Et comment elle a fait l'autre pour placer cette corde là-haut ?! Elle examina rapidement la structure quand un autre cri retentit. Elle poussa un soupir et recula de deux pas, s'élançant vers la corde en prenant autant d'élan que possible. La corde en main, elle rouvrit les yeux, son cœur battant à rythme plus élevé. Son regard croisa le vide en dessous d'elle, lui faisant fermer les yeux dans la seconde qui suivit. C'est quand elle reçut de la poussière sur le visage et qu'elle sentit un accoup que la brune les rouvrit effrayée. Merde ! Le plafond !! Allia se mit à se balancer et sauta dès qu'elle le pu. Au début elle se sentit tomber, mais ses mains s'accrochèrent finalement au bord de bois du précipice. Elle se retourna pour jeter un œil sur le plafond derrière elle, constatant que ce dernier allait s'effondrer. Elle revint à elle et appuya sur ses mains pour se hisser sur le parquet. Elle entendit le plafond craquer au-dessus d'elle, la forçant à aller se jeter sur la rambarde de l'escalier et de s'y accrocher. Celle-ci glissait mais l'adolescente tint tout de même. Le plafond s'effondra dans un bruit déchirant de bois qui se brise de toutes parts. Allia toussa et dû attendre que la poussière se dissipe pour pouvoir voir quelque chose, elle constata tout d'abord que tout le plafond s'était écroulé, emportant le sol dans sa chute. Elle tenait vraiment à ce que j'y passe la garce... Elle constata également que cet escalier aussi avant été enduit de produit le rendant glissant. Elle fit une grimace et sortit un de ses couteau de sa cachette avant de le planter dans la rambarde et de s'y accrocher pour sortir le deuxième. Les deux en mains, la jeune fille monta l'escalier qui cette fois-ci était en colimaçon, et ne possédait plus de rambarde au bout d'un mètre, étant remplacée par un mur. Son ascension lui semblait interminable, elle plantait machinalement les couteaux dans les marches, forçant au mieux sur ses bras pour se hisser plus haut. À chaque fois qu'elle tentait de s'appuyer sur les marches avec ses genoux, cela lui valait une glissade, maquant de la faire tomber et un bleu de plus.

      Une fois arrivée en haut, la jeune fille s'effondra à un mètre de l'escalier, plus fatiguée que jamais. Elle haleta le dos contre un mur, les couteaux abandonnés sur le vieux parquet. Les nuits blanches c'est terminé pour moi... J'en peux plus... Elle se passa une main sur le visage, le sang battant à ses tempes, elle balaya l'endroit d'un regard épuisé. Devant elle se dressait l'obscurité la plus totale. Malgré cela elle discerna ce qui semblait être un couloir ou une porte. L'adolescente tenta de se relever mais elle s'effondra. J'ai plus de bras... Si elle arrive... comment je me défends ?

      N'en pouvant plus, elle se laissa tomber dans un sommeil profond.

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