Chapitre 82 : Infirmière pénible
Thursday {5}
Fuko se dirigea vers la chambre de Allia dont il connaissait parfaitement le trajet. Il était venu la voir tous les soirs après les cours. Il toqua à la porte et l'infirmière vint lui ouvrir la porte. Elle déclara nonchalamment :
"Ces visites à répétitions fatigue mademoiselle Kagaya. C'est non.
F- Mais...
I- C'est hors de question !"
L'infirmière s'apprêtait à fermer la porte quand Allia s'écria :
" Laissez-le entrer !
I- Pour votre bien non."
Le regard de la jeune fille se noircit et elle répéta d'un ton qui clamait l'autorité :
"Faite le entrer..."
L'infirmière la dévisagea interdite. Cette dernière finit par ouvrir la porte, laissant entrer le brun. Elle s'engouffra presque immédiatement dans le couloir, refermant la porte derrière elle. Fuko s'approcha de la jeune fille, s'asseyant sur son lit :
"Tu sais, je ne veux pas te causer d'ennuis.
A- Ne t'inquiète pas pour ça. De toutes façons je sors demain. Le sourire au visage.
F- Ce n'est pas une raison."
La brune planta son regard dans celui du garçon avant de l'enlacer. Une légère grimace parcourut son visage, mais cela ne l'empêcha pas de continuer. Fuko le vit et demanda :
"Ton épaule te fait encore mal ?
A- C'est parce que j'ai pas pris d'antidouleurs aujourd'hui.
F- Tu devrais quand même éviter de trop forcer avec. On ne sait jamais."
Allia ne prêta pas plus d'attention à sa remarque et continua de le serrer dans ses bras. Elle souffla donc un "merci". Fuko paru surprit, lui demandant donc pour quoi. Elle le regarda dans les yeux et lui expliqua que sans lui elle ne serait surement plus ici. Elle finit par verser une larme qui fut vite suivit d'un flot de liquide scintillant. Il la dévisagea un instant l'air pensif, lui répondant :
"Toi aussi tu m'as sauvé.
A- Ça n'aurait pas été le cas si tu n'étais pas revenu...
F- Peut-être...
A- J'en suis sûre."
Fuko serra Allia contre lui. Celle-ci n'avait ni la force, ni l'envie de s'écarter de lui. Elle aurait même voulut se rapprocher encore plus, mais n'en était pas capable.
C'est alors que la porte de la chambre s'ouvrit soudainement, faisant sursauter la jeune fille. L'infirmière était apparut dans l'encadrement, accompagnée d'un homme plus jeune. La femme déclara :
"Vous devez sortir maintenant !"
Allia ouvrit les yeux et lâcha Fuko. Elle braqua son regard sur l'infirmière et répondit sèchement :
"Pourquoi ça ?
I- Il vous fatigue plus qu'autre chose, et puis le médecin doit vous ausculter.
A- Pourquoi je n'ai pas le même médecin que d'habitude ?
I- Il est en congés. Maintenant sortez jeune homme !
A- Je..
M- Stop !"
Tout le monde se tourna vers le médecin, ce dernier dit alors sur un ton plus doux :
"Je comprends que tu ne me fasse pas confiance Allia. Je suis juste là pour vérifier la plaie que tu as à l'épaule puisque l'autre va mieux. Si tu le souhaite, ton ami peut rester.
I- Mais...
M- Vous en revanche, sortez. Vous énervez ma patiente."
L'infirmière serra les poings et la mâchoire, mais finit par sortir. Le médecin se tourna vers Fuko et lui confia :
"Excusez la, elle n'a jamais été très aimable avec les patients ni même leur famille. Tu veux rester ?
F- Seulement si Allia est d'accord.
A- Je le suis.
M- Très bien."
Fuko se leva alors et observa le médecin déboutonner la manche gauche de la chemise de la brune. Il découvrit alors le bandage qui lui enveloppait toute l'épaule. Le médecin se mit à l'enlever. Il examina ensuite la plaie en demandant à Allia d'effectuer différents mouvements avec son bras. Il finit par déclarer :
"Ton épaule se remet, je vais juste désinfecter par précaution et je te re-ferais ton bandage."
Allia acquiesça, Fuko avait tourné son regard vers elle. Elle s'en aperçut et se mit à rougir. Le médecin venait de terminer le bandage et était en train de reboutonner la manche de la jeune fille quand il déclara sceptique :
"J'aimerais quand même vérifier que l'infirmière à correctement fait le deuxième bandage."
Il demanda alors à Allia de s'allonger et de déboutonner la partie corps de sa chemise. Après cela, la jeune fille tourna la tête en direction de la fenêtre, elle était à la fois gênée et en colère. Fuko en vint à se demander si ce n'était pas de sa faute, dans le doute il se mit à observer la pièce. Il remarqua alors que la télé semblait allumée, la voix du médecin retentit alors :
"Bon, je vais vous laisser tranquille. J'ai d'autres patients à voir. Au fait jeune homme. Si j'étais vous je ne tarderais pas."
Fuko acquiesça et observa le médecin partir.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro