Chapitre 62 : Réconciliations
Allia se stoppa net. Elle était sur le toit, le regard vide et à la fois triste. L'idée d'avoir perdu Fuko à jamais lui provoqua des frissons le long de sa colonne vertébrale. Non... Il ne peut pas me faire ça. Elle entendit alors une voix derrière la porte :
"C'est bon t'as gagné Ayano ! J'irai la voir."
La porte s'ouvrit alors, le cœur d'Allia s'accéléra. Aller voir qui ? De quoi ils parlaient ? Fuko passa la porte, accompagné d'Ayano. Celui-ci s'arrêta surpris de voir Allia ici. La brune ne s'attarda pas et repartit dans la direction opposée en pleurant. Le simple fait de le voir la rendait triste. Je souffre pas assez comme ça ? Pourquoi tout le monde me déteste comme ça...? Elle s'isola dans une partie du toit que personne ne fréquentait. Sans réfléchir elle se pencha légèrement au dessus de la barrière. Je manquerai à personne de toute façon... Elle essuya ses larmes et s'assit sur la rambarde avant de commencer à se pencher légèrement en avant :
"Non !"
Allia sentit des bras entourer sa taille, l'empêchant de tomber. La voix de Fuko se fit entendre dans son dos :
"Reste, je t'en pris.
Al- T'es pas aller voir Kumi ? La voix glacial.
F- Dis pas de bêtises. Il la serre un peu plus fort. Descends s'il te plaît."
Allia sentait son souffle dans son cou, il avait la tête pratiquement posé sur l'épaule de la jeune fille. Elle déclara à contre cœur :
"Si tu ne me lâche pas je ne pourrais pas me retourner."
Il finit par la lâcher, laissant Allia se retourner face à lui. Elle n'avait pas encore les pieds au sol que le garçon la tira vers lui et la prit dans ses bras :
"Ne refait plus jamais ça."
Elle sentait le cœur de Fuko battre la chamade. Il a eût peur pour moi. Elle ne pût se retenir de dire :
"Il y a à peine quelques jours tu me rejetait.
F- S'est du passé.
Al- Mais... J'ai failli tuer Ayano ! La voix tremblante.
F- Chuut... Oublis ça."
Allia se mit à serrer le garçon dans ses bras. Elle aurait voulut que sa vie se résume à ça, un simple câlin. Fuko finit par dire :
"Ça va sonner..."
Elle le serra un peu plus fort contre elle :
"Je ne veux pas te quitter."
Elle rougit en se rendant compte de ce qu'elle venait de dire. Fuko passa une de ses mains dans les cheveux bruns de la fille et les caressa avant de s'écarter d'elle :
"Je vais y aller. Le sourire aux lèvres. À plus tard.
Al- À plus."
La sonnerie finit par retentir, obligeant à Allia à retourner en cours.
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