Allia était revenue s'asseoir avec Ayano, continuant de lutter contre sa colère :
"Se sera au tour de qui après... Tu cherches à tuer toutes les personnes qui me sont chères ? Fuko avec ? Enonça-t-elle d'une voix vide.
Ay- Mais qu'est-ce tu racontes ? Je n'ai jamais pensé..."
      Allia se leva le regard sombre :
"Ne me mens pas ! Tu tiens vraiment à ruiner ma vie ?
Ay- Puisque je te dis que non. Oka était un obstacle, je me suis contenté de l'ôter de mon chemin.
Al- Sans prendre la peine de réfléchir aux conséquences sur son entourage. Tu ne t'es même pas demander quel effet cela aurait sur ton amie. Un voile de tristesse recouvre furtivement ses yeux. Est-ce que tu me considère seulement come tel..."
      La brune se mit à sourire légèrement. Elle tend sa main dans son dos et en ressort un petit couteau qu'elle avait camouflé en le coinçant entre son bas et son dos :
"Peut-être que si je me débarrasse de toi ça me fera moins mal..."
      Ayano l'observa faire, la brune s'avança vers elle les iris devenus rouge sang. La fille face à elle n'était plus Allia. La fille aux cheveux sombres esquiva une attaque, tentant par la suite de raisonner la brune. Cette dernière ne l'écoutait pas, continuant d'attaquer dans le vent. La plus âgé bloqua un énième coup en maintenant fermement les avants bras de sa présumé amie. Elle lui empêchait toute retraite et toute attaque :
"Essaie de me comprendre. C'était nécessaire.
Al- Non ! Je ne comprendrais jamais !"
      La brune força dans un geste pour attaquer de nouveau lorsque la porte d'entrée s'ouvrit. Fuko et Taro apparurent. Allia lâcha son arme, immobile. Ayano la lâcha en voyant qu'elle ne représentait plus un danger, et s'avança près des garçon. Taro restait sérieux en apparence quand à Fuko, il était horrifié. La brune se mit à trembler et finit par glisser doucement à genoux par terre, son visage dans ses mains. Sa respiration s'accélérait, elle ne savait pas quoi faire. Elle aurait voulu disparaître. Taro entra et prit le couteau par terre pour le ranger dans un tiroir de la cuisine, il ressortit sans faire de bruit en lançant un regard légèrement triste en direction de la fille en pleure. Les trois étudiants finirent par sortir en refermant la porte d'entrée derrière eux. Allia était totalement désemparée :
"Qu'est-ce que... Qu'est-ce que j'ai fait ?"
      Sa respiration était saccadé par ses pleures incessant, elle tremblait de plus en plus, le cœur comprimé et la boule aux ventre. Elle souffla :
"Il m'a... vue. Il ne me... fera plus jamais confiance... Ses sanglots s'emplifièrent. Pourquoi...? Pourquoi j'ai fais ça ? J'aurais... j'aurais dû la croire... ne pas me laisser submerger... J... je suis seule maintenant... Il ne voudra plus jamais me voir..."
      Elle pleura de plus belle et sa respiration saccadé s'accentua. Elle resta dans cette position durant deux heures.
      Il devait être 12h30 quand elle finit par s'arrêter. Elle se leva doucement et marcha en direction de sa chambre en essuyant quelques larmes coulant sur ses joues humides. Elle n'avait pas envie de manger, et de toute façon ni le courage de commander quelque chose où même de se faire quelque chose. Arrivée dans sa chambre, elle s'affala sur son lit et prit un grand nounours qu'elle serra contre elle de toutes ses forces. Elle enfouis sa tête à l'intérieur en fermant les yeux, elle ne ressentais plus rien à par le vide qui remplaçait son cœur. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Elle rouvrit subitement ses yeux, laissant son regard vide ballayer tout ce qui pouvait être à sa portée. Je ne suis plus rien maintenant... Tous le monde me déteste...
      La jeune fille passa ses deux jours allongée dans son lit en jonglant entre les pleurs et les moments de réflexion.  Elle avait finit par s'endormir le mercredi vers minuit quand son portable vibra, signe qu'elle venait de recevoir un SMS. Elle se réveilla le regard toujours aussi vide et regarda :

      Allia éteignit son téléphone, elle ne connaissait pas cette fille, mais elle lui semblait être quelqu'un de bienveillant. Elle se rendormit presque immédiatement.