Chapitre 48 : Désolée...
Il ne restait que quelques minutes avant que les cours ne commencent, et Ayano venait de voir quelque chose qui ne lui plaisait pas. Oka... Tu marches sur mon territoire. La fille concernée était avec Allia, au bout de quelques minutes de discussion, elle s'en alla et partit dans les couloirs. Ayano entreprit de la suivre, Oka entra dans son club. Il n'est pas sencé être fermé ? La porte était entrouverte, Ayano s'approcha et se mit à observer. L'ancienne chef de club déplaça le socle où était déposé le crâne et s'accroupit par terre avant se relever quelque chose à la main. Elle repoussa le socle contre le mur et épousseta la photo qu'elle tenait dans la main, elle se mit ensuite à la contempler. Ses yeux reflétaient quelque chose de profond. De l'amour ? Envers qui ? Elle repensa à ce qu'il s'était passé quelques instants plus tôt. Taro... Elle fixait Taro tout à l'heure... La sonnerie retentit soudain, Oka rangea rapidement sa photo tandis que Ayano se cachait pour que la fille aux cheveux bleus nuits ne la voit pas en sortant. L'espionne la trouvait étrange, un peu plus sur ses gardes qu'à l'accoutumée. Elle l'a regarda s'éloigner et finit par faire de même en allant à sa salle de classe.
À la pause, elle entreprit d'espionner à nouveau Oka. Elle la vit d'ailleurs monter sur le toit et s'asseoir sur un banc, son bento sur ses genoux. Elle attend quelqu'un ? L'espionne commença donc à attendre, impatiente de savoir qui Oka attendait. Elle vit enfin arriver Allia, celle-ci s'assit à côté de l'ancienne leader de club et les deux filles entamèrent une conversation tout ce qu'il y avait de plus banal. Elle détourna donc son attention et s'éloigna. Elle se sentait bizarre, elle sortit donc son portable de sa poche et se prit en photo et constata que ses iris étaient rouges sang. Ça recommence ! Elle se dirigea rapidement vers les toilettes les plus proches où elle pût le constater en temps réel. Entre temps ses pupilles s'étaient noyées dans ses iris. Je ne comprends pas... Des pas précipités interrompirent ses pensées et Allia arriva dans les toilettes et se stoppa devant le miroir :
"Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je comprends plus rien...
Ay- Moi non plus...
Al- Normalement ça ne se produit que quand une fille est avec Fuko...
Ay- ...ou Taro. Mais, ils sont toujours ensemble, il n'y a jamais de filles avec eux..."
En réfléchissant, la fille aux cheveux noirs se rendit compte que ses yeux étaient redevenus gris clair. Elle déclara ensuite :
"Il y a deux possibilités...
Al- Lesquels ?
Ay- La première c'est que... Fuko et Taro... soient gais... Mais c'est peu probable.
Al- C'est impossible même. Et la deuxième ?
Ay- Tu te rappelle de ce que tu avais dis chez toi ? Sur Némésis ?
Al- Oui mais elle est morte. Tu me l'as confirmer.
Ay- Oui, mais on avait les yeux rouges parce que cette fille voulait nous tuer.
Al- Alors... Si je suis ton raisonnement, quelqu'un d'autre voudrais nous tuer ?
Ay- Exactement. Par contre on ne saura pas qui avant qu'il où elle ne se manifeste...
Al- Faudra faire gaffe. On peut toujours essayer de la démasquer, mais si on a des rivales ?
Ay- Ça va être compliqué oui... D'ailleurs tu la vue ta rivale ?
Al- Non pourquoi ?
Ay- Juste pour te prévenir qu'elle a l'air intelligente.
Al- Ok. De toute façon elle connaîtra le même sort que les autres.
Ay- Si tu le dis."
Ayano ne préfèra pas prévenir la brune que Oka était sa propre rivale puisqu'elles avaient l'air d'être amies. Elle opta donc pour une mort par poison. Normalement Allia n'y verra rien. Où dû moins je ne passerais pas suspecte...
Kosaku se dépêcha de se rendre aux casiers et chercha un casier en particulier parmis ceux des premières années. Il le trouva et sortit une feuille plié qu'il glissa à l'intérieur. Il partit ensuite voir Budo au club d'arts martiaux :
"Salut !
B- Salut Kosaku ! Tu viens t'entrainer ?
K- Pas que. Je voulais te parler aussi.
B- Je suis tout ouïe.
K- Si tu devais draguer une fille qui aime déjà quelqu'un tu ferais comment ?
B- Wow ! Dans quoi tu t'es embarqué ? Le sourire aux lèvres. À mon avis laisse là c'est pas la peine.
K- Non, je refuse.
B- Mais si elle aime déjà quelqu'un c'est qu'il n'y a pas de place pour un autre. C'est évident.
K- Pourtant toi tu continue à aimer Ayano. Pourquoi tu laisse pas tomber ? Sur un ton sarcastique.
B- ...
K- Laisse tomber... Je vais m'entraîner."
Kosaku s'approcha d'un des mannequins d'entraînement et se mit à le frapper de toutes ses forces pour extérioriser toute la colère qu'il avait en lui. Elle m'aimera. Un jour ce mec crèvera comme les autres... Et elle sera à moi !
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