Il était compliqué pour Allia de cheminer jusqu'au lycée aux côtés de Fuko. Après tout il avait vu la jeune fille seulement vêtu d'une serviette. Elle se sentait maintenant gênée par sa simple présence. J'allais pas le faire attendre ! Mais c'était quand même gênant... J'avais l'impression qu'il ne faisait que me fixer... Elle se mit de nouveau à rougir, et se rendit enfin compte qu'ils étaient arrivés devant le lycée. Ayano commença : 
"7h30... On est à l'heure mais bon...
F- Vous allez faire quoi ?
Ay- Aucune idée ! Et vous ?
T- Je vais tenir compagnie à Fuko si ça ne le dérange pas.
F- Pas du tout. En souriant. Et toi Allia ?
Al- Peut-être parler à Oka...
F- Ok... D'un air déçu."
      La brune remarqua la tête qu'il faisait mais ne tenta même pas de rattraper le coup. Elle changea ses chaussures et se dirigea vers le club occulte. Quand elle vit la pancarte sur l'une des portes fermées, elle se rappela que le club avait dû être disloqué. Bon, il va falloir que je la trouve par moi même. Elle alla d'abord regarder sur le toit, puis ensuite la fontaine où elle l'aperçu. La fille aux cheveux bleus nuit semblait observer Taro et Fuko, Allia s'approcha et la salua : 
"Coucou !
O- Coucou... Tu vas bien ? Je me faisais du souci pour toi !
Al- Ah désolée... En passant sa main dans ses cheveux.
O- Ce n'est pas grave. D'ailleurs j'ai constaté que ça allait mieux entre Fuko et toi.
Al- Oui, on à trouvé un terrain d'entente en quelque sorte.
O- Au fait... Tu as dû le voir mais... le club à fermé... Les autres sont... Les larmes aux yeux."
      Allia la prit dans ses bras et se sentit profondément coupable, comme si un poignard venait de transpercer son cœur. Elle ne les connaissais pas personnellement, mais le simple fait qu'ils aient été des amis d'Oka la blessait. Je voulais pas ça... Elle finit par murmurer la gorge nouée : 
"Je suis désolée...
O- C'est pas grave... Tu n'y peux rien... Un instant de pause. En tout cas la personne qui les à assassiner voulais invoquer un démon apparament... Je ne sais pas si elle y est arrivé... Mais elle a tué mes amis... Ils ne méritaient pas ça..."
      À chaque mot qu'Oka prononçait, le cœur de la brune se déchirait un peu plus. Elle voulait s'enfuir, essayer d'oublier ça. Ne jamais être venu ici. Elle voulait que tout redevienne comme avant. Pourquoi j'ai fait ça ? Pour Ayano ? Pour nous débarasser de Némésis ? Ou pour moi ? Si je n'avais jamais croisé Fuko dans ces escaliers je n'aurais jamais fait ça ! Mais si on ne s'était pas croisé... Il serait peut-être en couple... Décidément je n'y comprends plus rien !! Elle finit par répondre : 
"Je sais. Mais ne t'inquiètes pas, je suis là si tu veux.
O- Merci..."
      Elles s'écartèrent l'une de l'autre et Allia esquissa un petit sourire, Oka le lui rendit timidement en essuyant une larme d'un revers de main. Cette dernière déclara : 
"Ça fait du bien de pouvoir te parler.
Al- À moi aussi. Ça va bientôt sonner... On se voit à la pause ?
O- Sur le toit si ça te vas ?
Al- Parfait ! À tout à l'heure !
O- À plus !"
      Allia regarda Oka partir et tourna son regard vers un coin de la cour. Quelqu'un l'observait, elle en était sûre. Elle chercha du regard et finit par tomber sur une silhouette qui semblait la fixer. Elle ne pouvait pas dire qui s'était, la personne était trop loin, caché dans l'ombre d'un cerisier à l'écart des autres. La brune détourna le regard et décida de ne pas s'attarder sur ce détail et se dirigea vers sa salle de classe. En chemin, son portable vibra. Qui ça peut bien être ? Personne ne m'appelle d'habitude. Elle décrocha, et une voix étrange lui répondit : 
"Fufufufu !
Al- Euh... C'est qui ?
?- Tout n'est pas terminé...
Al- De quoi vous parlez ? Je vous connais ?!
?- Non... En revanche moi je te connais... Et je peux te dire que ta fin est proche !
Al- Hein ?! Mais..."
      La personne raccrocha. Choquée, la brune allait ranger son téléphone quand une image apparu soudainement sur l'écran. Prise de panique, la fille lâcha son portable. Mais ! Qui c'est ?! Comment elle à eût mon numéro ?? Et qu'est-ce qu'elle voulait dire ? Elle tomba doucement à genoux et ramassa son téléphone, l'image avait disparu. Elle rangea son portable et se releva doucement en reprenant sa marche moins assurée jusqu'à sa salle de classe.