Chapitre 45 : Une vengeance brutale
Thursday {2}
Il était environ 6h30, une jeune fille aux cheveux noirs légèrement ondulés qui lui tombaient jusqu'au bas du dos se leva. Elle s'assit sur son lit quand son téléphone vibra sur sa table de chevet. Qui est-ce que ça peut être ? Elle prit son téléphone et le déverrouilla avant d'y lire un message :
L'inconnu envoya un dossier vidéo que la jeune fille commença à visionner. Elle y vit sa sœur en train de se battre avec une autre fille qui devait avoir le même âge que la visionneuse. La brune finit par pousser sa sœur et une main surgit de nul part pour s'abattre sur sa sœur et la démembrer à petit feu. Fukushi avait les yeux écarquillés face à cette scène horrifique. Comment ? Comment c'est possible ?! Elle entendait tout les bruits de la scène, et surtout les cris de douleur de sa soeur. Elle stoppa la vidéo, au bord de la crise de nerf :
Fukushi se mit à attendre et en l'espace de quelques minutes, elle reçu un message :
Le regard de la jeune fille s'illumina dans la pénombre de sa chambre pourtant plongée dans la pénombre. Elle fixa son portable d'un regard meurtrier et déterminé :
Kosaku était debout dans la pénombre de sa chambre. Seule la faible lumière de la nuit qui passait par la fenêtre éclairait sa chambre. Il était immobile devant sa commode, quelques photos à la main. Il les regardait d'un œil sombre. Les mâchoires serrées, il jeta un œil à chacune d'elle. Plus il les regardait, plus la haine en lui remontait. Il s'était forcé à les regarder, il voulait de la colère en lui. Puis les photos tombèrent toutes par terre, sauf une. C'était une photo prise à la fontaine de l'académie. Taro était assit sur le rebords de la fontaine, à côté de lui se tenait Ayano. Sur le côté gauche de Taro, au centre de la photo, se tenait Allia. Puis juste face à elle, il y avait Fuko. Il serra les dents et ses yeux verts prirent une teinte rouge qui brillait dans la pénombre. Il déchira la photo de rage, excluant Fuko du groupe. Il jeta le morceau en question par terre et l'écrasa du pied. Au bout de quelques instants il la ramassa et sortit en trombe de la maison en prenant un briquet au passage, ses parents étaient partis dormir à l'hôtel et son petit frère était dans un collège privé. Il était donc seul et ne risquait pas de réveiller quiconque. Il s'accroupit sous l'unique arbre du jardin derrière la maison et alluma le briquet en faisant lentement brûler la photo qu'il tenait encore dans la main. Il finit par la lâcher par terre et la regarda se consumer à petit feu. La flamme de cinq centimètres dansait fièrement sur le brun aux yeux noisette de la photo. Kosaku finit par replier ses jambes sur lui même et des larmes lui montèrent aux yeux. Je ne veux pas la perdre... Je ne veux pas qu'elle s'en aille... Je ne veux pas, qu'il me la prenne !
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