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Chapitre 43 : Les mal entendu s'évanouissent

      Il était près de 5h de l'après-midi, et Allia s'était endormie sur son banc. Une ombre passa au dessus d'elle, la réveillant. Elle se redressa doucement en se frottant les yeux. Lorsqu'elle regarda qui avait bien pu la réveiller, elle vit le visage de Kosaku face à elle. Il venait tout juste de s'asseoir et la regardait dans les yeux. Elle recula légèrement pour augmenter la distance entre eux deux. Le garçon aux yeux vert se mit à la fixer plus intensément et demanda : 
"Quelque chose ne va pas ?"
      La jeune fille fit un petit sourire qui se voulait être sincère et répondit : 
"Non tout va bien.
K- Tu mens très mal. Efface moi ce faux sourire et dis moi ce qui ne va pas.
Al- Ça se voit tant que ça ?
K- Oui. Alors ?
Al- J'ai l'impression... d'être rejetée. De ne pas être aimée pour ce que je suis.
K- A cause de qui ?
Al- De quelques amis...
K- Ça m'étonnerait que se soit le cas. Mais s'ils le font vraiment s'est qu'ils sont plutôt bête.
Al- Tu ne les connais pas et tu me connais encore moins. Comment peux tu juger ? dit-elle froidement.
K- La première impression. Bref, je vais rentrer chez moi. Tu veux que je te raccompagne ?
Al- Non merci ça ira.
K- Ok, à demain alors !
Al- Oui..."
      La jeune fille se remit en position fœtale sur son banc. Pourquoi ce Kosaku est toujours là quand il faut pas ? Qu'il s'occupe de ses affaires ! Elle sortit son couteau de la place qu'il avait dans son dos et se mit à jouer avec puisqu'il n'y avait personne. Elle tournait l'arme dans sa main et finit par refermer son poing sur le manche en le serrant. Une envie de meurtre lui traversa l'esprit. Elle voulait passer ses nerfs sur quelqu'un, malheureusement elle était seule. Elle baissa finalement la tête et planta son couteau dans le banc. Elle entendit alors des pas se diriger vers elle, elle ne bougea pas d'un pouce. Une voix familière s'exclama : 
"Je ne vois pas pourquoi vous avez fait ça...
Al- Laisse moi !"
      Elle avait reconnut la voix de Taro et recommençait petit à petit à s'énerver : 
"Pars tout de suite !
T- Pourquoi ?
Al- Pars et s'est tout...
T- Tu sais Allia, c'est toi qui t'éloignes de nous. Pas l'inverse.
Al- Vas-t-en... Les larmes aux yeux.
T- Fuko est inquiet pour toi. Je suis venu pour lui faire plaisir. Mais apparemment ça ne sert à rien de discuter. Tu as le droit de me détester, mais vous n'aviez pas le droit de nous cacher la vérité."
      Il se détourna et partit. Allia se leva et se dirigea vers la rambarde intérieur du lycée et vit que Ayano était assise sur un banc en compagnie de Fuko. Tout va mal par ma faute... Une idée la frappa soudain, mais elle n'était pas sûre qu'ils acceptent. Elle descendit lentement les escaliers et s'arrêta juste devant l'une des portes qui donnaient accès à la fontaine. Elle inspira un grand coup et s'avança vers son groupe d'amis. Ceux-ci se retournèrent en la voyant arriver. La brune se sentait un peu penaude mais commença tout de même : 
"Je suis désolée Taro. J'aurais pas dû te parler comme ça. J'ai fais du tort à tout le monde...
T- Je m'excuse aussi. J'aurais pas dû te pousser à bout comme ça.
Al- On est kit alors ?
T- Mais oui !"
      Allia se tourna vers les autres  et vit l'expression jalouse de Fuko et le regard meurtrier que lui lançait Ayano. La jeune déclara : 
"J'ai eû une idée !
Ay- Laquelle ? méfiante.
Al- Je pensais vous inviter à dormir chez moi. Ce soir si vous pouvez !
Ay- Moi je peux et je veux bien.
T- Je vais appeler mes parents, mais normalement c'est bon.
Al- Fuko ?
F- Je peux aussi.
Al- Ok ! Du coup je vais rentrer chez moi vu que j'ai rien préparé.
Ay- Vers quelle heure on peut venir ?
Al- Vers 18h se sera bon.
F- Ok, à toute alors !
Al- A plus !"
      La jeune fille se dirigea vers la sortie, plutôt heureuse. Arrivée chez elle, elle se dirigea dans sa chambre ou elle constata le désordre. Il est 17h15, j'ai le temps. Elle se mit à reclasser les livres de sa bibliothèques et à refaire son lit, elle prit son pyjamas qu'elle avait laissé  le matin même sur une commode, et le mit dans la corbeille à linge sale. Maintenant, qui va dormir où ? Elle se dirigea vers la chambre parentale qu'elle n'utilisait jamais, car elle habitait seule, et en fit l'inspection rapide. On dort ici avec Ayano,  et les garçons dans ma chambres. Il faudra juste que je sorte le matelas gonflable. Dix minutes plus tard, le matelas est gonflé et installé. Voilà ! Plus qu'à préparer quelque chose à manger. Allia s'y attela et prépara des croques monsieur et des minis pizzas. Après avoir enfourné les deux plats, elle regarda l'heure. 17h58 ils ne devraient plus tarder...





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