
Chapitre 29 : Souhait étrange
Dans le sous-sol du repaire, un coup de feu retentit suivit d'un cri de douleur, cela venait de derrière une porte blindée avec une ouverture grillagée au sommet pour pouvoir voir ce qui se passait dans la pièce. La pièce en question était vide de tout meubles exceptée une chaise positionnée en plein milieu de l'endroit où le mouton était solidement attaché, l'œil au beurre noir et couverts de multiples bleus et autres blessures, dont le sang n'avait pas encore fait son travail de coagulation, sur chaque parties du corps.
- « Arrête GreenDead... » supplia-t-il à bout de souffle après avoir crié de douleur.
La fille au sweat vert et jaune, qui venait de lui tirer dans le bras, le fixa avant de demander, rangeant son arme à feu.
- « Si tu veux que j'arrête dis-moi où est Ric ! »
Le ton froid de la Dirigeante avait glacé jusqu'aux os Hans, la voix qu'elle avait prit était presque inhumaine comme si elle sortait d'un tombeau. Elle savait qu'il lui cachait quelque chose, elle connaissait toutes les crapules qui servait son ennemie, elle savait quand il y avait anguilles sous roche.
- « Je...Je te l'ai déjà dis des millions de fois, il est mort, mort et enterré ! »
Cette fois Chara saisit son couteau et plaça le tranchant de la lame au ras du cou du monstre, lui attrapant de sa main libre les frisottis de sa tête pour le maintenir en place.
- « Je commence à en avoir marre que tu te foutes de ma gueule ! Pourquoi est-ce que tu ne me dis tout simplement pas ce que je veux entendre ? Ma question est pourtant simple ! »
- « Pi...Pitié, je te jures que je ne te mens pas »
- « Ne jure pas espèce d'enflure ! Les seules personnes qui peuvent jurer selon moi ce sont les êtres qui ne ressemblent pas à des pourritures comme toi ! »
La porte s'ouvrit soudain, elle regarda rapidement au dessus de son épaule pour voir Don G lui faire signe de venir, elle relâcha alors le monstre.
- « T'as de la chance, je te laisse cinq minutes de pause, profite-s'en pour réfléchir »
Sur ce, elle fit dos au mouton et s'en alla vers la sortie où le Parrain l'attendait. Ils sortirent dans le couloir avant de se faire face, Chara croisa les bras puis lâcha.
- « Je n'ai toujours pas réussi à lui faire cracher le morceau »
Le squelette ne répondit rien, la Dirigeante se frotta les yeux d'une main, la nuit avait été très dure pour elle, elle n'avait pas beaucoup dormi dû au fait qu'elle tenait enfin un homme au service de Ric mais qu'il ne lui crachait aucunes informations à son sujet. Sans ces informations, Frisk n'était pas en sécurité.
- « C'est inutile de t'acharner GreenDead on n'a trouvé l'endroit où se trouvait ton Ric d'après les quelques adresses que mes hommes ont trouvés sur le tigre »
Chara le dévisagea, non sans surprise.
- « C'est...C'est vrai ? »
Le Don hocha la tête avant d'ajouter.
- « Mais j'uis au regret de te dire que le mouton a dit la vérité, d'après mes informateurs, le repaire où il était à été brûlé voilà de cela quelques mois, il n'y a eu que deux survivants, les monstres qu'on attaqués Frisk hier »
La Dirigeante n'arrivait pas à croire ce qu'elle entendait, Ric était mort ? Brûlé dans son propre chez-lui ?
- « Vous...Vous êtes sûr de ce que vous avancez ? »
- « Certain »
Chara garda les bras croisés, la tête ailleurs.
- « Donc Hans a dit la vérité »
- « Oui »
- « Dans ce cas pourquoi voulait-il Frisk ? »
- « Je ne sais pas »
Don G la fixa un instant avant d'ordonner.
- « Quoiqu'il en soit l'affaire est close, relâche ce type »
- « Quoi ? Mais Don G... »
- « C'est un ordre ! Il ne nous est plus utile maintenant ! Et j'aimerais que cette journée ne commence pas avec un mort ! »
Sur ces mots, il s'en alla vers les escaliers qui permettait de regagner le rez-de-chaussée du repaire. Chara pinça les lèvres, contrariée, le Don était trop clément, ce monstre méritait de mourir pas d'être relâché, cependant elle n'avait pas à discuter les ordres. Elle entra à nouveau dans la pièce puis se dépêcha de détacher le mouton blessé, celui-ci lui accorda un regard interrogateur.
- « Ok t'as dis la vérité, on vient de me l'apprendre, même si j'ai du mal à le croire » elle marqua une pause « Par contre Je veux juste savoir avant de devoir te libérer pour de bon, pourquoi tu voulais ma sœur si c'était pas pour Ric ? »
Le monstre la regarda interloqué avant de se racler la gorge pour lui répondre.
- « Disons que beaucoup payerait cher pour pouvoir s'offrir les services d'une humaine dans leur bar à strip-tease » bredouilla-t-il, ayant peur de se prendre une claque pour ses propos déplacés.
Chara se retint de ne pas exploser de haine et lui répliqua la voix brisée par cette dernière.
- « Eh bien va chercher ailleurs un autre moyen de gagner de l'argent ! »
Puis elle l'agrippa par le bras et l'entraîna vers la sortie avant de le confier à deux hommes de mains qui gardait l'entrée de la porte en haut de l'escalier.
Sans pendant ce temps-là était repartit au dernier étage récupérer son portable, quand il vit Frisk dans la cuisine. La demoiselle était devant le frigo ouvert, buvant du lait à même la bouteille, habillée d'un simple tee-shirt violet et d'une culotte noire. Celle-ci n'avait pas l'air de l'avoir remarquée, sans doute occupée à boire, le squelette ne pu résister à l'envie de la prendre par surprise et l'approcha à pas de loup avant de finir complètement derrière elle puis posa une main sur sa taille. Frisk, surprise par le contact, arrêta immédiatement de boire risquant d'avaler de travers avant de se retourner.
- « D...Don G ? »
- « Surprise ma belle »
- « Vous voulez me faire faire une crise cardiaque ou quoi ? » râla-t-elle avant de refermer le lait et de le poser sur le plan de travail à côté du frigo.
- « Noooon » susurra-t-il avant de lui entourer la taille de ses deux bras cette fois.
Frisk rougit avant de se tourner face à lui et de baisser la tête.
- « Don G enfin....Vous n'avez pas autre chose à faire ? » essaya-t-elle d'articuler, un peu gênée.
Le squelette lui embrassa le cou en partant du bas jusqu'à la bouche de celle-ci puis l'embrassa passionnément. Après ce baiser, Frisk essaya de se dégager tant bien que mal mais rien n'y faisait, Sans la tenait toujours.
- « Quoi ? Tu ne veux pas que je te prennes dans mes bras ? » lui demanda le Don, intrigué par son comportement.
- « Non c'est pas ça mais...Je pense que des affaires doivent vous attendre »
- « En effet j'ai des choses à faire mais comme tu l'as si bien dis, elles peuvent attendre »
Sur ce il lui embrassa le front.
- « Don G je...Je voudrais vous demander quelque chose »
- « Quoi ? Qu'est-ce que tu veux Frisk ? Dis-moi tout »
La jeune fille se tripota les doigts en les regardant.
- « Je...J'aurais voulus vous le dire hier mais j'ai préférée me taire »
Le squelette la regarda, se demandant de quoi elle allait lui parlait.
- « Promettez-moi de ne pas vous fâcher » murmura-t-elle, peu rassurée.
Sans aborda une expression étonné.
- « Me fâcher ? Contre toi ? Faudrait déjà que je saches comment tu pourrais faire »
Frisk ne répondit rien, continuant.
- « Voilà c'est...Concernant notre relation »
- « Oh, ça ? Ne t'inquiète pas, dès que j'aurais réglé deux ou trois affaires je dirais à tous qu'on sort ensembles afin que tu obtiennes le statut de « petite amie » et... »
- « Justement non ! Ne faites pas ça ! »
Sans parut encore plus étonné.
- « Pourquoi ? »
- « Parce que....Parce que....Je ne veux pas que ça se sache tout de suite »
Le squelette la dévisagea avant de lui caresser la joue.
- « Pourquoi ? Qu'est-ce qui te dérange ? »
Elle ne répondit pas, Sans se souvint soudain d'une raison qu'elle avait abordée une fois.
- « La Pègre ? C'est la Pègre qui te dérange ? »
L'humaine ne répondit toujours pas, il lui embrassa à nouveau le front avant de coller le sien contre ce dernier.
- « Vous m'avez demandé une fois qu'est-ce que je faisais avec vous....Je vous retourne la question, qu'est-ce qui peut bien vous intéresser chez moi pour être à ce point patient avec moi ? Je veux dire vous pouviez obtenir une fille facile mais au lieu de ça vous m'avez choisis moi qui suis têtue et désobéissante »
Sans la regarda puis lui prit les mains et les embrassa avant de lui dire.
- « Peut-être parce que tu es plus importante que tu le crois pour moi ? Avant j'avais pas le courage de faire quoi que ce soit pour plaire à une fille mais maintenant que tu es là je pourrais déplacer des montagnes »
Il lui sourit.
- « Je dois te laisser, j'étais monté récupérer mon portable, n'oublie pas que je t'aime »
Sur ces mots, il lui relâcha les mains avant de partir vers sa chambre. Dès qu'il en ressortit il se dirigea vers les escaliers mais il s'arrêta avant pour lancer à la demoiselle.
- « Oh et par pitié arrête de m'appeler Don G et de me vouvoyer »
Puis il descendit.
Quelques heures plus tard, au bord de la ville, le mouton avait déjà regagné le refuge de son chef.
- « IMBECILE ! IDIOT ! »
Le chef en question n'était rien d'autre que Crazy, celui-ci se leva de sa chaise de bureau et empoigna le mouton avant de le tirer vers lui, le faisant grimper sur son bureau.
- « J'AVAIS POURTANT ORDONNÉ DE NE PAS FAIRE DE TENTATIVE D'ENLÈVEMENT SANS M'EN PARLER D'ABORD ! » s'égosilla-t-il.
- « Je...Pardonnez-moi patron »
- « TU AS TOUT CAPOTÉ IMBECILE ! ON ALLAIT LES AVOIR PAR SURPRISE MAINTENANT ILS VONT ÊTRE SUR LEUR GARDES ! »
Il jeta le mouton au sol où le pauvre gémit à la chute, ses blessures n'ayant pas encore cicatrisées.
- « DISPARAÎT DE MA VUE AVORTON ! ET NE REVIENS QUE SI JE TE L'ORDONNE ! JE M'OCCUPERAIS DE TOI PLUS TARD ! »
Le monstre ne se fit pas prier et décampa aussitôt. Crazy s'assoit alors derrière la table qui lui servait de bureau et sortit son téléphone de sa poche, composa un numéro puis le porta à son oreille. On décrocha à la deuxième sonnerie.
- « Oui ? »
- « Romy »
- « Crazy ? Que se passe-t-il ? »
- « Des complications, j'aimerais avoir ta réponse concernant le « service » que je t'ai demandé »
- « Quoi ? Maintenant ? »
- « Le plus tôt possible »
- « C'est à dire que je travaille là, on en reparle dès que possible promis »
- « Romy... »
- « Tu n'est pas si pressé ? Laisse-moi plus de temps et je te donnerais ma réponse »
Crazy soupira alors.
- « Entendu... »
La femme raccrocha. Le patron se laissa alors tomber au fond de sa chaise et laissa ses pensées divaguait.
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