5 - Abandon 🔞
Je me réveille doucement face à la clarté du matin. J'ouvre les yeux et constate que je suis dans mon lit. Je ne me rappelle pas m'être couchée. Je regardais un film avec Luxus et ensuite... J'ai dû m'endormir... Je m'assois au bord du lit et remarque qu'il m'a enlevé mes vêtements pour les remplacer par une de mes nuisettes pour que je sois plus à l'aise. Mais ça veut dire qu'il a cherché dans mes petites tenues... Ça fait deux mois qu'il m'a demandé de sortir avec lui mais je ne veux pas aller trop vite... Enfin c'est un peu tard pour dire ça vu qu'on s'est mis ensemble au bout de trois jours. Je ne regrette rien cela dit. Il est toujours aussi charmeur, arrogant et gentil. Il me fait sourire et c'est le plus important. Même Mirajane m'a fait remarquer que je suis rayonnante depuis quelques semaines.
La seule ombre au tableau c'est que Luxus n'a pas voulu que je lui dise que c'est avec lui que je sors. Il refuse que la guilde soit au courant. Il n'a pas non plus voulu m'expliquer pourquoi. Il a juste eu un sourire triste et c'est ce qui m'a convaincu de me taire. J'ai eu ma réponse un peu après, par hasard, et on peut dire que je m'attendais à tout sauf à ça.
Hier après-midi, lorsque Luxus était parti faire rapidement une mission, je me suis rendue à la guilde. J'ai passé quelques heures avec Reby, à débattre sur le dernier livre que nous avons lu puis, un peu plus tard, en revenant des toilettes, j'ai entendu une conversation entre Mirajane et Cana. Elles parlaient justement de mon dragon, du fait qu'il ne vienne jamais. Sa présence serait même dérangeante apparemment car quand il est là son arrogance et son je m'en foutisme énervent tout le monde. Certains membres se sentiraient même rabaissés, mais surtout, j'ai entendu la brune dire qu'une rumeur voulait qu'il sorte avec une blonde et qu'on les aurait vu ensemble en ville la veille. Hors, à ce moment-là, Luxus et moi étions sortis nous promener pour prendre l'air. Une boule s'est formée dans mon estomac en croyant être démasquée mais non, personne n'a pu leur confirmer mon identité. Ce qui m'a blessé par contre, c'est la réaction de Mirajane qui lui a répondu qu'heureusement personne à la guilde n'aurait l'idée absurde de sortir avec lui. Comment peuvent-elles parler de lui ainsi alors que toutes les récompenses des missions qui lui sont confiées par le Maître servent à payer les amendes que nous colle le Conseil et les dégâts causés aux infrastructures par les autres membres ?! Il fait quelques missions à côté mais le plus gros de ce qu'il gagne revient à la guilde...
Voulant connaître le fin mot de l'histoire pour satisfaire ma curiosité mal placée, je me suis approchée d'elles et je leur ai demandé de quoi elles parlaient en ayant l'air aussi naturelle que possible. Et là elles m'ont expliquée...
Adolescent, il a attaqué la guilde lorsque son père venait de mourrir... Il l'a accusée d'avoir causée sa mort et est entré dans une colère noire. Il était devenu aussi destructeur que son élément est imprévisible. Il a littéralement pulvérisé une partie du bâtiment, deux membres sont morts et d'autres ont été gravement blessés en tentant de l'arrêter. Seul le Maître a pu le maîtriser et l'isoler au sous-sol le temps qu'il se calme. Le plus surprenant, c'est qu'elles sont persuadées de l'avoir vu à deux endroits en même temps. Ensuite, à sa majorité, son grand-père l'a bannis un an, pour l'exemple suite aux pressions du Conseil. À son retour, seuls trois mages sont restés proches de lui : l'unité des Raijins, constituée de Bixrow, Evergreen et Freed, les amis d'enfance de Luxus, ceux en qui il a le plus confiance... Sa garde personnelle.
Je suis tirée de mes pensées par un grand blond musclé qui entre dans ma chambre avec une tasse de thé fumant. Je n'ai pas osé lui parler de ce que j'ai appris hier, je devrais le faire avant qu'il ne sache que je suis au courant...
- Bonjour mon ange, bien dormi ? me demande-t-il d'une voix douce en me tendant ma boisson.
- Comme un bébé merci... Mais pourquoi tu es là ?
- Tu pensais que j'allais rentrer chez moi et laisser ta porte déverrouillée ? C'est mal me connaître, répond-il. J'ai dormi sur ton canapé.
C'est vrai qu'il est du genre à cheval sur la sécurité... mais pourquoi choisir le canapé alors qu'il aurait pu se coucher avec moi ? Il n'a pas osé ? Ou alors, c'est ma tenue qui le perturbe ?... D'ailleurs !
- Luxus... Tu as fouillé dans mes affaires pour me mettre ça non ? demandais-je en désignant le fin vêtement que j'ai sur moi.
- J'ai fermé les yeux et j'ai pris le premier truc qui venait...
- Comme si j'allais te croire...
- Crois ce que tu veux mais je préfère avoir la surprise si un jour tu décides de mettre un de ces morceaux de tissu pour moi. Avoues que ça ne cache pas grand chose...
- Pervers... marmonnais-je avant de porter ma tasse à mes lèvres.
- Lucy... Je n'ai regardé ni tes vêtements, ni ton corps. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque ! C'est aussi pour ça que j'ai préféré dormir dans le salon. Tu n'imagines pas à quel point tu es... Raah... Si je m'étais couché avec toi j'aurais pas pu te résister. Je t'ai seulement changé en fermant les yeux et je me demande même comment j'ai fais pour ne pas te réveiller.
- Je sais, déclarais-je simplement en le regardant dans les yeux.
- Quoi ? Tu étais réveillée et tu m'as laissé galérer ? me demande-t-il en riant.
- Je sais ce qu'il s'est passé il y a 10 ans.
Un silence me répond. Son sourire s'est mué en un masque de douleur et de tristesse instantanément. Le changement de sujet et d'atmosphère est brutal mais si je n'en parle pas maintenant je n'en parlerais jamais. Il n'y a pas de bon moment pour aborder ce genre de choses...
- J'ai compris... souffle t'il en rebroussant chemin après avoir assimilé les paroles.
Je pose ma tasse sur ma table de chevet et me précipite dans le salon où je le retrouve en train de récupérer ses affaires.
- Luxus... tentais-je de l'interpeler.
- Tu n'aurais jamais dû l'apprendre... Ne t'inquiète pas, je m'en vais ! Je disparais de ton existence. Si tu m'aimes vraiment, épargne moi juste une chose... Je ne veux pas voir le dégoût sur ton visage ! s'exclame t'il, la voix en parti brisée avant de se diriger vers le vestibule où il a laissé ses chaussures la veille.
- Luxus ! hurlais-je en sautant sur son dos avant qu'il ne l'atteigne.
Je passe mes bras autour de son cou et m'accroche à sa chemise tandis que mes jambes s'enroulent fermement autour de ses hanches. Hors de question que je le lâche !
- Je ne t'ai pas demandé de partir ! Laisse les gens s'exprimer avant de sauter aux conclusions ! Je voulais simplement te dire que même en sachant ça, ça ne change rien à mes sentiments. Dix ans c'est long ! L'homme que j'ai devant moi aujourd'hui n'est pas celui d'il y a dix ans ! Cet événement t'a marqué. Il te hante peut-être... Mais tu n'es plus le même. Tu as des regrets. Ta réaction le prouve.
- Ça n'efface pas ce que j'ai fais, dit-il en essayant de me déloger en douceur pour ne pas me faire mal.
- Tu ne pourras jamais l'effacer ! Mais tu as payé pour ça ! criais-je en se serrant plus fort. Tu as été bannis ! Tu essayes de faire amende honorable. Tu fais des missions uniquement pour permettre à la guilde de réparer les erreurs des autres ! J'ai compris que tu les évites par peur de leur refaire du mal et par peur qu'ils t'en fassent eux aussi !
- Et alors ? C'est mieux comme ça... Tu es la seule exception, avec les Raijin et ma famille, à faire réellement partie de ma vie... murmure t'il en laissant tomber, comprenant que je ne le laisserai pas partir comme ça.
- Et je suis bien contente d'être une exception ! Mais vraiment, je voulais juste te dire que j'étais au courant et que ça ne change rien à ce que je ressens pour toi, d'accord ?
J'embrasse sa nuque pour appuyer mes dires et je sens son corps réagir. Un frisson quasiment imperceptible l'a parcouru alors qu'il prenait une brusque inspiration.
- D'accord... Tu peux descendre, je ne m'enfuirais pas... Je te le jure.
- À une condition... marmonnais-je, subitement prise d'un élan de courage.
- Tout ce que tu voudras, me promet-il avec ferveur.
J'attends quelques secondes puis rejoins le sol avant de l'entraîner dans la salle de bain. Je referme derrière nous et me mets face à lui. Il me regarde sans comprendre ce que j'ai réellement en tête. Je me blottis dans la chaleur de ses bras et me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Il me retient par les hanches et j'en profite pour déboutonner sa chemise.
- À quoi tu joues Lucy ? grogne t'il contre mes lèvres.
- Tu as dis « tout ce que tu voudras » et ce que je veux, c'est prendre une douche avec toi... là. Maintenant.
Après ça il n'a plus protesté. On s'est rapidement retrouvé nus tous les deux sous un jet d'eau brûlant. Ses cheveux blonds sont trempés et ses mèches un peu plus longues retombent sur ses yeux. Ses mains me caressent sans pour autant explorer mes parties intimes alors qu'il m'embrasse de manière vorace comme si c'était la dernière fois. Il me fait reculer et lorsque mon dos rencontre le carrelage glacial du mur, une exclamation de surprise m'échappe. Il se presse un peu plus contre mon corps, son torse contre mes seins et je sens son érection, dure et brûlante de désir, contre mon ventre. Il meurt d'envie d'aller plus loin, je le vois dans son regard. Il se détache de moi pour m'observer toute entière. Ses yeux se perdent sur mon corps, en particulier sur ma poitrine où des gouttes d'eau ruissellent. Il se penche et en récupère une sur le haut de mes seins sans me quitter des yeux. Il se redresse pour me surplomber, faisant pratiquement écran entre l'eau et moi. Je le repousse en douceur et inverse nos positions. Il ne résiste pas, piqué par la curiosité tandis que le jet s'écrase sur mon dos et mouille mes cheveux.
- Qu'est-ce que tu as en tête mon ange ? me demande-t-il d'une voix rauque tandis que je dépose des baisers sur son torse humide.
Je ne réponds pas, me contentant de descendre mes mains et mes baisers plus bas. Je m'arrête juste en-dessous de son nombril, à proximité de sa virilité tendue, pour vérifier l'expression sur son visage et celle-ci me ravit. Il a l'air impatient, la bouche entrouverte, le souffle court, et il me dévore des yeux. Sans le quitter du regard, je prends sa verge dans ma main et la caresse. Elle est chaude et douce... Il se mord la lèvre en retour avant de me supplier de ne pas le faire languir plus longtemps.
Pourtant je le fais languir... Je lui impose une douce torture en embrassant sa hampe sans cesser mes caresses. Je resserre ma prise avec délicatesse et la desserre alternativement et il ne peut pas s'empêcher de gémir. Dans son regard je vois son envie de me faire subir un traitement similaire et de me faire sienne. C'est seulement quand il commence à répéter inlassablement mon prénom que je lui accorde ce qu'il désire... ou presque. Je me surélève de sorte que ma poitrine soit à la bonne hauteur et emprisonne son membre entre mes seins. Il ne peut retenir sa plainte quand je le masturbe lascivement avec. Il se laisse aller et donne des coups de reins pour m'aider dans ma tâche. Malgré l'eau qui s'écoule sur moi je sens ma lubrification naturelle baigner mes cuisses. Sa manière de me contempler m'excite plus que ce que j'aurai cru. Il se repaît de la situation.
- Ma chérie... gémit-il. S'il te plaît... Aah !
Quand sa respiration commence à changer, j'arrête d'utiliser ma poitrine et fais glisser son gland sur ma langue avant de refermer mes lèvres dessus. Il ne me quitte pas des yeux et j'adore ça. Je me reconcentre sur mes mouvements pour garder un rythme régulier tandis que je l'accueille presque entièrement dans ma bouche.
- Lucy... Je vais venir... grogne t'il entre ses dents en s'enfonçant encore un peu entre mes lèvres.
Je me doute qu'il me prévient au cas où je voudrais m'écarter, mais je ne veux pas le couper dans son plaisir. Si les rôles étaient inversés je ne supporterais pas qu'il s'arrête juste avant mon orgasme. C'est pour ça que je m'applique encore plus tandis qu'il ramène mes cheveux en arrière pour dégager ma figure.
- Tu es belle mon ange... l'entends-je faiblement entre deux gémissements .
Je m'amuse à stimuler un maximum sa couronne avec mes lèvres tout en le caressant. Sentant qu'il se retient, je presse ma langue contre son frein tout en continuant d'aller et venir sur sa hampe. Je prends soin de son gland comme s'il s'agissait de ma friandise préférée. Je le cajole avec douceur et gourmandise. Et ça marche. Je l'entends émettre un râle juste avant de sentir le goût salé et amer de sa jouissance sur la langue. Je le libère de mon emprise et avale son fluide avant de me redresser. Il me prend dans ses bras puissants et fond sur mes lèvres pour m'embrasser avec passion.
- Tu n'étais pas obligée... dit-il, essoufflé.
- J'en avais envie, soufflais-je en frôlant sa peau avec mes doigts.
- Dans ce cas, je n'ai rien à y redire. Par contre je vais te laver consciencieusement maintenant. Prépare toi à une petite vengeance, diablesse... Je vais t'apprendre ce qu'il en coûte d'exciter un dragon.
Et il n'aurait pas pu se venger de manière plus diabolique. À la sortie de la douche mon corps était tremblant d'un désir inassouvi. Il n'a rien oublié. Ses mains ont longuement flatté mes seins, ma féminité et mes fesses. Ses doigts se sont insinués dans mes recoins les plus intimes. Il m'a également fais découvrir des parties sensibles que je ne soupçonnais même pas. Il s'est amusé à baiser mon cou jusqu'à ce que je demande grâce tellement j'étais perdue dans un brouillard de plaisir. Son souffle chaud contre ma peau sensible à cet endroit me faisait perdre la tête.
Je ne prends pas la peine de m'habiller et reste en serviette, ayant bien l'intention de terminer ce qu'on a commencé. Je veux qu'il me touche comme moi je l'ai touché... Je suis sûre qu'il a fais exprès de me mettre dans cet état. Son sourire satisfait quand il me regarde... C'est comme si on jouait au chat et à la souris. Mais quels rôles tenons nous respectivement ? Alors que j'arrive à le bloquer sur le canapé en me mettant à califourchon sur lui pour poursuivre nos activités, sa lacrima se met à sonner. Il arrive à l'attraper sur la table et à répondre pendant que j'embrasse son cou. Il essaye de garder un timbre de voix neutre mais est obligé d'étouffer ses gémissements quand je frotte mon bas-ventre contre le sien. Je n'écoute pas ce qu'il dit mais il coupe rapidement la communication quand je décide que j'en ai assez et qu'il est temps que son attention soit reconcentrée là où elle devrait être. Je l'embrasse comme lui m'a embrassé, mordillant sa lèvre et le faisant gronder alors qu'il tente de me parler.
- Lu... Lucy ! Je dois y aller ! C'est urgent... Bordel... Je reviens vite, je te le promets !
Je soupire et me redresse sans bouger pour autant, attendant qu'il me donne la raison de son départ en croisant les bras.
- Je suis désolé mon ange... Le vieux m'a convoqué. Un problème avec mon équipe apparemment. Je règle ça rapidement et je m'occupe de toi...
- Pas le choix de toute façon... murmurais-je dépitée et frustrée. Dépêche-toi...
Il m'embrasse tendrement pour s'excuser et se rhabille avant de se changer en éclair pour sortir par ma fenêtre ouverte. Et moi je reste seule avec cet incendie qu'il a fait naître en moi. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Je l'attends bien sagement ? S'il en a pour plusieurs heures j'ai pas fini... Résignée, je vais dans ma chambre et fouille dans mes affaires sans vraiment réussir à me décider quant à ce que je vais porter. Je commence à m'habiller quand j'entends quelqu'un frapper à ma porte. N'ayant eu le temps que d'enfiler mes sous-vêtements, j'attrape mon peignoir et m'emmitoufle dedans avant d'aller ouvrir et de rester abasourdie en voyant mon Adonis.
- Tu n'es pas parti il n'y a que quelques minutes ? demandais-je en le laissant entrer.
Je referme la porte et, après avoir fait volte-face, il me soulève pour m'emmener dans ma chambre. J'enroule mes jambes autour de lui et passe mes doigts dans ses cheveux, ravie de son retour anticipé.
- Je t'avais promis de faire vite pour m'occuper de toi... et je tiens toujours mes promesses. Je n'ai pas envie que tu te sentes négligée belle étoile, répond-il d'une voix rauque en me laissant tomber sur mon lit. Tu t'es occupée de moi tout à l'heure, à mon tour.
Il écarte mon peignoir brutalement, et découvre un ensemble rouge vif qu'il n'hésite pas à m'enlever pour me laisser nue. Il s'allonge sur moi tout en restant habillé et baise mon cou comme précédemment. Je ne peux pas m'empêcher de me tortiller dans tous les sens et je sens son sexe durcir à cause des frottements que ma féminité exerce sur son jean. Ses mains se perdent une nouvelle fois sur mon corps en ébullition. Sa bouche délaisse mon cou, m'accordant un court répit, avant d'embrasser passionnément mes seins pour les goûter et énerver mes mamelons qui durcissent sous ses coups de langue habiles. Je sens mon entrecuisse s'humidifier de plus en plus grâce à ce qu'il me fait ressentir. Une de ses mains effleure ma hanche et se décale de plus en plus vers mon sexe. Son pouce me caresse sur toute la longueur de ma fente, écartant mes lèvres pour récolter ma cyprine avec laquelle il se met à titiller mon clitoris. Il le contourne, le frôle, passe dessus furtivement. Il fait tout pour que mon corps se gorge de plaisir.
- Dis-moi ce que tu veux ma belle, murmure t'il d'une voix suave en mordillant un de mes tétons dressés.
J'étouffe un gémissement en me mordant fortement la lèvre et en plantant mes ongles dans ses épaules.
- Plus bas... je t'en prie ! le suppliais je en roulant des hanches pour obtenir plus de caresses.
- Et si j'ai envie de te faire languir ?
- Tu l'as déjà fais ! m'exclamais-je.
- Ah bon ? Comment ?
Son regard et son sourire me provoquent, pourtant j'ai l'impression d'apercevoir une lueur d'incompréhension l'espace d'une fraction de seconde. Mais cette impression est vite balayée quand, sans prévenir, sa bouche fond sur mon entrecuisse. Il me lèche avec application, taquinant même mon entrée avant de remonter aspirer mon clitoris. Ses mains pincent mes tétons en même temps. Sa langue maltraite mon bouton à tel point que je sens déjà l'orgasme enfler en moi. Il retire une de ses mains de ma poitrine et caresse à nouveau mes lèvres, s'attardant à l'entrée de mon vagin sans me pénétrer. Il n'ose pas sans mon accord pourtant j'en ai besoin. À ce stade je n'arrive plus à formuler une phrase cohérente. Alors qu'il me taquine une nouvelle fois, je donne un coup de bassin pour le faire entrer en moi. C'est comme une délivrance. Je le ressens en train de caresser mes parois à la recherche d'un point précis qu'il trouve sans peine. À ce moment-là c'est une explosion de sensations qui s'empare de moi et à laquelle je m'abandonne pleinement. Je suis balayée par un raz-de-marée de plaisir. Je hurle son prénom plusieurs fois tandis qu'il mouve sa bouche encore plus vite pour prolonger mon état. Ses doigts me stimulent vigoureusement à l'intérieur tandis que sa langue s'occupe de l'extérieur. Je suis trempée et il s'en délecte. Il retire ses doigts et les place sur mon clitoris tandis qu'il fait entrer sa langue dans mon vagin. C'est différent mais tout aussi bon... Mon orgasme passé, il remonte le long de mon corps frissonnant en déposant des baisers de-ci de-là.
- Tu es très belle quand tu jouis... murmure t'il contre ma bouche avant de m'embrasser amoureusement.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro