Deux cigognes sans vergogne

Volent par dessus l'atoll

Créé par deux cheminées

Qui dépassent la vie lasse,

Brouillard d'errants au hasard

Leurs deux yeux d'oiseau vitreux

Ont eu l'idée saugrenue

De faire peur à la langueur

Deux cigognes sans vergogne

Posées sur deux cheminées

Sont en attente dormante

Lent et assommant moment...

Soudain le trouble survient

Deux œufs fusent, comme buse

Conspiration, explosion

Dans la conduite, en termite

De l'ennui d'un coupenfui

Jaune et blanc, débordement

D'activité réveillée

Peinture imprévue des murs

Frénétique asymétrique

Entrain de nouveau en train.

Deux cigognes sans vergogne

Volent vers un autre atoll

Laissant la ville fébrile

Au son de l'agitation.

Texte de