10
Debout devant la porte de la chambre d'Harry, j'attends une réponse qui ne vient pas.
Je souffle avant de cogner de nouveau contre le panneau de bois à deux reprises. Je tends l'oreille, mais je n'entends aucun bruit. Je ne sais pas quoi faire... je me mordille la lèvre, hésitant. J'entre ou je patiente comme un idiot qu'il se décide à sortir ? Parce que s'il ne compte pas le faire, je vais avoir l'air fin. Je n'ai pas envie qu'on me trouve planté là. Ça générerait trop de questions auxquelles je ne suis pas certain d'avoir les réponses.
C'est la porte de la salle de bain qui commence à s'ouvrir qui me fait réagir. Sans plus réfléchir, j'enclenche la poignée et me réfugie dans la chambre, le cœur battant un peu trop vite.
Harry est là, allongé sur son lit, un casque de musique sur les oreilles. Il a les yeux fermés, les mains croisées sur sa poitrine. Si son pied ne battait pas la mesure, je pourrais penser qu'il dort. Ses traits sont paisibles, il semble bien. J'en profite pour regarder autour de moi. La pièce est spacieuse, comme ma propre chambre. Les valises sont posées sur le côté, ouvertes, dévoilant tout ce qu'elles contiennent. Il y a du linge qui traîne au sol, ainsi que des paquets de gâteaux. Clairement, c'est le bordel, ce qui me fait sourire.
Mon regard se reporte de nouveau sur le bouclé qui n'a pas bougé d'un pouce. Il n'a pas senti ma présence. Il semble dans sa bulle. Dois-je vraiment la faire éclater ? Ça m'embête un peu, mais maintenant que je suis là, je ne peux plus reculer. Je n'aurais peut-être pas d'autres occasions d'arranger les choses entre nous. J'inspire longuement pour me donner du courage.
Je me penche pour poser ma main délicatement sur sa jambe. Il ouvre les yeux brusquement avant de les écarquiller lorsqu'il m'aperçoit. Il ôte son casque et se redresse, les sourcils froncés.
— Qu'est-ce que tu fais là ? me demande-t-il froidement.
Son regard, sa voix, j'ai l'impression de retourner en arrière. Je n'aime pas ça.
— Je voulais te parler... j'explique en tentant de garder ma contenance.
Hors de question de lui montrer à quel point toute cette situation me touche. Il soupire en se passant une main dans ses boucles.
— Ça ne pouvait pas attendre ?
Son ton est brusque, son attitude clairement hostile. Je sens la colère monter en moi, mais je ne dois pas céder à sa provocation. Il me cherche et je n'ai pas envie qu'il me trouve. Pas sur ce terrain-là en tout cas.
— Non. Je voulais qu'on soit seuls, je réponds en faisant un effort pour garder mon calme.
Je suis venu discuter, pas m'embrouiller, il faut que je me maîtrise. Il me regarde quelques secondes avant de lever les yeux au ciel.
— Parle alors.
OK... je me demande si finalement c'est une bonne idée que je sois monté le voir. Il est sur la défensive et pour ne rien arranger, ma cheville commence à me lancer.
— Je pourrais m'asseoir ? je m'enquiers en grimaçant légèrement.
Ses traits se détendent un peu alors qu'une lueur d'inquiétude traverse son regard.
— Oui, évidemment.
Je me déplace avec mes béquilles, mais il y a un tel chambard au sol que l'une d'elles glisse sur une fringue, m'entraînant avec elle. Alors que je pense que je vais m'étaler de tout mon long, Harry me rattrape in extremis. Il me serre contre lui en me redressant, puis m'aide à me poser sur le lit de Zayn, juste à côté du sien.
— Ce n'est pas le moment de retourner à l'hôpital, remarque-t-il avec douceur, son visage proche du mien tandis que je le remercie, mon souffle se mêlant au sien.
Il fronce les sourcils en m'observant, puis s'écarte vivement de moi. Il s'assied sur son propre lit, visiblement perturbé. Il passe une main dans ses boucles d'un geste nerveux avant de regarder mon plâtre. En soupirant, il prend avec délicatesse ma jambe et la pose sur son matelas, ce qui me soulage un peu. Je lui en suis reconnaissant, j'aurais eu du mal à la lever si haut tout seul.
Il a retrouvé sa gentillesse de ces derniers jours, ne pouvant museler son côté protecteur. Je trouve ça adorable, même si vu sa tête, il ne semble pas ravi de s'être laissé aller.
— Alors ? s'enquiert-il d'une voix neutre en évitant mon regard.
— Je voulais m'excuser... pour tout à l'heure, je murmure en me penchant un peu vers lui, mon genou effleurant l'un des siens.
— Tu l'as déjà fait, remarque-t-il en relevant enfin ses yeux sur moi.
— Oui, mais tu ne m'as pas écouté, je souligne doucement. Je ne voulais pas me montrer blessant. J'ai été maladroit et j'en suis désolé.
Je le vois se pincer les lèvres.
— Je n'ai pas été blessé, tente-t-il, mais je le trouve peu convaincant. Qu'est-ce qui te dit que je pourrais l'être ?
— Parce que tu es parti te réfugier ici ?
Il serre la mâchoire, décontenancé. Il souffle avant de reprendre d'un air bravache qui me fait sourire.
— Pourquoi je le serais ?
Je lève les yeux au ciel devant sa mauvaise foi manifeste. S'il pense que je vais me défiler face à son attitude désagréable, il se trompe. Je suis là pour mettre les choses à plat et je le ferai. Il ne s'en sortira pas avec une pirouette.
— Parce que ce n'était pas sympa de ma part de te demander comme je l'ai fait d'aller skier avec les autres alors qu'on vient de passer trois jours géniaux ensemble ? Sans explication ? Tu as toutes les raisons de te sentir blessé, tu ne crois pas ?
Il vacille avant de détourner une nouvelle fois le regard, le dardant sur nos jambes qui se touchent toujours. Je vois bien qu'il est tendu.
— J'avais peut-être besoin de souffler...
— Pourquoi ?
— Parce que j'en avais ras le bol de rester avec toi ?
Prends ça dans les dents Louis. S'il m'avait giflé, ça aurait été moins douloureux. Je n'arrive pas à sentir s'il est sincère ou s'il essaie juste de se venger de ce que je lui ai dit, mais ça fait mal. Vraiment. Je ne sais plus s'il porte un masque ou s'il le pense réellement. Je suis trop touché pour prendre du recul face à sa morgue.
— Dans ce cas, je ne t'ennuie pas plus longtemps, je murmure, la gorge serrée.
Je récupère mes béquilles pour m'aider à me relever, mais Harry m'arrête dans mon élan en posant ses mains sur mes épaules.
— Ne t'en va pas... souffle-t-il, son visage près du mien. S'il te plaît...
Son ton est presque désespéré, m'ôtant toute envie de le repousser. Mon regard s'ancre au sien. Une lueur de tristesse passe dans ses iris émeraude, me serrant la poitrine. Je hoche la tête, incapable de prononcer un mot, comme hypnotisé par sa proximité. Le silence s'étire un peu, seulement brisé par le rythme de nos respirations. Je n'arrive pas à détacher mes yeux de lui. Mon cœur bat tellement fort que je me demande s'il ne va pas finir par sortir de ma cage thoracique.
C'est Harry qui rompt le contact visuel. Il secoue la tête comme pour se remettre les idées en place et se rassied sur son lit.
— OK, soupire-t-il en passant une main dans ses boucles, j'avoue. J'ai été blessé par ton rejet... je ne l'ai pas compris. J'avais l'impression qu'on commençait à créer un lien tous les deux et tu as tout fait voler en éclat. Je me suis trouvé con. Je me suis dit qu'une fois de plus on n'était pas sur la même longueur d'onde et que je m'étais fait des films tout seul.
— Non, ce n'est pas le cas, je souffle en sentant mes joues chauffer légèrement. Je... j'ai ressenti la même chose.
— C'est vrai ? me demande-t-il, la voix pleine d'espoir.
Je hoche la tête avec un sourire rassurant. Je vois une lueur s'allumer au fond de ses prunelles.
— Je... j'ai trouvé ces derniers jours agréables, continue-t-il dans un murmure, ses yeux fuyant les miens. J'ai appris à te connaître et j'ai apprécié la personne que j'ai découverte en dépassant mes a priori. C'est pour ça que j'ai été vexé du fait que tu voulais mettre fin à ces moments.
— Tu avais des a priori vis-à-vis de moi ? Mais pourquoi ?
J'ai besoin de comprendre pourquoi il s'est braqué avec moi. Pourquoi d'emblée il m'a cherché. Habituellement, j'ai le contact facile. J'aimerais savoir ce qui l'a dérangé au point de s'en prendre à moi de cette façon.
— Dès que je t'ai vu entrer dans ce chalet, je t'ai trouvé magnifique. J'ai ressenti quelque chose juste là, m'explique-t-il en désignant sa poitrine, ses joues rosies. Je me suis dit qu'un gars comme toi ne s'intéresserait jamais à un type comme moi.
— Pourquoi pas ? je le questionne, abasourdi par ses révélations.
— Sans doute parce que tu vaux mieux que moi ? dévoile-t-il en jouant nerveusement avec ses doigts. J'ai supposé que tu devais déjà avoir quelqu'un dans ta vie. Genre une belle nana bien gaulée et que si je te permettais de m'approcher, je risquais de m'attacher à toi et que j'allais souffrir,
Il semble de plus en plus mal à l'aise en prononçant ces derniers mots, que je laisse cheminer en moi... jamais je n'aurais pu imaginer une telle chose. Moi, mieux que lui ? Moi avec une fille ? Mais... il raconte n'importe quoi !
— Donc tu as érigé des barrières entre nous pour éviter que je t'atteigne ? je souffle, légèrement sonné par ses explications.
— Oui. Je me suis dit qu'au moins tu n'aurais pas envie de venir vers moi, lâche-t-il en se passant une main sur la nuque nerveusement. Quand j'ai compris que vous alliez rester avec nous, j'ai paniqué. J'allais certes pouvoir te côtoyer, mais c'était aussi prendre le risque d'apprendre à mieux te connaître et donc de succomber à ton charme. Tu es trop bien pour moi, j'ai réagi comme un idiot pour me protéger de toi. J'avais peur de ce que tu pourrais possiblement me faire ressentir.
Un silence gênant s'installe entre nous. J'ai du mal à croire qu'un mec comme Harry, qui respire la confiance, puisse en définitive autant douter de lui. Je suis sidéré.
— J'étais piqué dans mon orgueil, explique-t-il, le regard toujours fixé sur nos genoux. Je voulais te faire payer d'une certaine façon ton inaccessibilité. Quand j'ai vu que tu réagissais à mes provocations, que tu me répondais, que tu entrais dans mon jeu, j'ai continué, parce que ça me permettait d'avoir un peu de ton attention. C'est puéril et débile, j'en ai tout à fait conscience, mais c'était plus fort que moi. J'avais l'impression de faire vivre quelque chose entre nous, même s'il ne s'agissait que de colère et ressentiment. Je me disais que c'était mieux que rien.
— C'est tordu... je chuchote, un peu secoué.
— Je sais, admet-il en baissant la tête. C'était totalement stupide. Insensé. C'était un jeu dangereux qui m'a fait dépasser les bornes le jour de la course. Je ne me suis pas reconnu, j'avais du mal à croire que je t'avais entraîné dans cette folie. J'ai réalisé que c'était absurde, que mon ego nous avait poussés trop loin et que le tien t'avait empêché d'être raisonnable. Je m'en suis tellement voulu.
Il relève les yeux sur moi.
— Je pensais que tu serais en colère contre moi, que tu me détesterais, que tu allais me demander de partir, de quitter le chalet, ce que j'aurais totalement compris. Tout le monde m'a hurlé dessus, même Zayn et Niall que je connais pourtant depuis toujours. Le pire, c'est que je ne pouvais qu'accepter leur déception. J'ai agi comme un idiot immature et ça aurait pu avoir des conséquences désastreuses.
Il passe doucement une main sur mon plâtre.
— Bien plus grave que ça.
Il se pince les lèvres, bouleversé.
— J'étais prêt à partir, à me terrer dans mon appart' à Londres, seul, mais Liam m'en a empêché, appuyé des autres. Je n'ai pas compris pourquoi un tel revirement de situation. C'est là qu'il m'a expliqué. Plutôt que m'enfoncer, tu m'as défendu face à nos amis. Tu ne m'en voulais même pas et tu te trouvais aussi fautif que moi. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé à quel point je m'étais trompé sur ton compte.
— Je n'aurais pas pu me regarder dans un miroir si je m'étais dédouané sur toi. Ça aurait été injuste, j'assure en penchant la tête sur le côté.
Il rit doucement en se redressant.
— Tu es quelqu'un de bien, reconnaît-il avec sincérité. Tu aurais pu te servir de cette histoire pour retourner toute la bande contre moi... tu aurais pu me pourrir la vie, mais tu ne l'as pas fait. Je me suis fait des films sur toi tout seul et j'ai été injuste. Je me suis senti tellement idiot.
Je ris à mon tour en lui caressant la joue. Un doux frisson me parcourt lorsque nos peaux entrent en contact. Je ne réalise que trop tard mon geste, mais je ne le regrette pas. Il a été instinctif.
— Oui, mais un adorable idiot, je murmure avec un sourire avant de retirer ma main.
Il rit en se mordant la lèvre intérieure, ce qui le rend encore plus craquant qu'il ne l'est déjà.
— Du coup, je n'ai pas compris ta réaction de tout à l'heure. J'ai pensé que je m'étais trompé en ayant imaginé que quelque chose se passait entre nous.
— Non, tu ne l'as pas rêvé. Je l'ai ressenti aussi, je confesse en sentant le rouge me monter aux joues.
Il fronce les sourcils.
— Alors pourquoi ?
— Parce que ça me fait peur...
— De quoi ? De t'attacher à moi ?
— Oui... je concède en jouant nerveusement avec le bas de mon pull. Je ne m'attendais pas à ce que ça colle aussi bien toi et moi et ça m'a effrayé.
— Je ne comprends pas...
Je souffle en me frottant le visage.
— Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, tu vois ? j'expose en sentant un nœud se former dans mon ventre.
Même mon corps est en opposition avec mes mots.
— Nous sommes très différents l'un et l'autre, je continue en baissant les yeux. Ce que je t'ai dit cet après-midi, je le pense. Tu ne prends rien au sérieux, tu te vantes de tes exploits au lit auprès de tes amis et tu collectionnes les conquêtes... je ne veux pas de ça.
— Tu aimerais donc être l'une d'elles ? demande-t-il en relevant un sourcil amusé. Je croyais que finir dans mon lit serait un cauchemar ?
Je lui pousse l'épaule en grommelant, ce qui le fait éclater de rire.
— Tu ne pourrais pas être sérieux deux minutes ? je râle malgré le sourire qui étire mes lèvres bien malgré moi.
Il relève les mains devant lui en signe de reddition.
— Désolé, j'arrête ! Mais tu n'as pas répondu à ma question... tu voudrais être une de mes conquêtes ?
Je suis tellement mal à l'aise face à sa franchise que je me tortille sur le lit avant de passer une main dans mes cheveux. Je suis là pour être honnête, alors autant aller au bout, même si cette conversation est extrêmement gênante.
— Non, justement, je n'ai pas envie d'être l'une d'elles, je souffle en me forçant à le regarder en face.
Son sourire se fane tandis que nos orbes restent accrochés.
— Je... je voudrais être un peu plus que ça, je parviens à dire, je ne sais comment.
Il ouvre de grands yeux étonnés, cependant je ne lui laisse pas le temps de me répondre.
— Je ne suis pas sûr que c'est ce que tu cherches aussi, je m'empresse d'ajouter. Mon ex est parti pour se mettre en couple avec une fille. Mes relations précédentes ont toujours mené à rien. Je n'ai pas envie de me tromper encore une fois. Cet après-midi, ton contact m'a troublé. J'ai remarqué ça depuis qu'on reste beaucoup ensemble. Je voulais juste un peu de temps pour réfléchir, pour prendre du recul.
— Alors tu m'as rejeté...
— Alors je t'ai rejeté.
Un nouveau silence s'installe entre nous. J'ai du mal à croire que j'ai osé lui expliquer tout ce que je ressentais. J'ai du mal à croire que lui-même s'est laissé aller aux confidences. Ça me donne le vertige. Mes mains tremblent légèrement sous le coup des émotions qui me secouent.
— Donc... reprend-il d'une voix incertaine, je te plais ?
Je sens mes joues s'enflammer subitement. OK, il va droit au but lui au moins ! Autant faire de même.
— Je... oui... mais, comme je te l'ai dit, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, alors...
— Alors rien du tout, réplique-t-il en levant les yeux au ciel. Je me suis fait des films sur toi, mais au final t'es pas mieux.
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
— Que tu n'as même pas cherché à savoir si avec toi ça pourrait être différent.
— Pourquoi ça le serait ?
— Peut-être par ce que tu comptes déjà plus que toutes ces personnes dont je t'ai parlé ? Peut-être parce qu'il n'y en a pas eu tant que ça en fait...
Il se passe une main dans ses boucles avant de reprendre timidement,
— Peut-être que j'ai fanfaronné juste pour t'en mettre plein la vue et qu'au final ça a eu l'effet inverse ?
— Oh ! Mais... Zayn a dit que tu avais beaucoup de succès...
— Oui, c'est vrai, admet-il en haussant les épaules. Mais ce n'est pas parce que j'attire les gens que je couche forcément avec tous ceux qui le veulent. Et puis, c'est mon physique qui plaît, pas mon esprit. La plupart des personnes que je rencontre cherchent rarement plus loin que ma belle gueule.
— Pourtant tu es quelqu'un d'intéressant et d'intelligent, je remarque avant d'attraper sa main pour la serrer dans la mienne. Tu vaux mieux que ça.
— Ce n'est pas ce que tu as eu l'air de penser lorsque nous étions au café... me rappelle-t-il en baissant les yeux.
— J'ai été injuste, Harry et je m'en suis excusé, je souffle en caressant sa peau avec mon pouce. Tu sais bien que je ne le pensais pas, sinon je ne me serais pas donné la peine d'être désolé.
— C'est pourtant ce qu'on fait les gens qui ont partagé mon lit... et ma vie. Ils ne voulaient rien de plus.
— Eh bien ces personnes étaient stupides.
Ses yeux s'écarquillent légèrement avant qu'un sourire timide n'étire ses lèvres. Il me serre la main avant d'ajouter,
— Toi tu es différent. Tu as su regarder au-delà des apparences, même si j'ai agi comme le roi des cons avec toi. Tu n'es définitivement pas la personne que je pensais que tu étais au début.
— Mais ça ne change rien à...
— Si, ça change tout au contraire ! me coupe-t-il un peu brusquement, me faisant sursauter. Louis, tu me plais aussi et je serais incapable de te faire du mal. Tu ne serais pas une personne parmi tant d'autres, tu serais ma personne, si tu le veux bien. Je n'ai pas envie de juste coucher avec toi pour t'oublier ensuite. Contrairement à ce que tu as l'air de penser, je sais être respectueux et romantique quand ça en vaut la peine.
— Et... heu... j'en vaux la peine selon toi ? je m'enquiers timidement.
— Oh ça oui, plus que quiconque, confirme-t-il en se penchant vers moi. Laisse-nous une chance, je peux te promettre que tu ne le regretteras pas.
Nos orbes s'accrochent et nos visages se s'approchent sans que nous nous en rendions vraiment compte. Mon cœur bat vite, des frissons me parcourent l'échine, tout est en ébullition au fond de moi. Je réalise que nous nous plaisions mutuellement, depuis le début, mais que trop pris par nos craintes et nos fausses idées, nous avons perdu un temps fou à nous méfier l'un de l'autre.
Deux idiots. C'est tout ce que nous sommes.
— D'accord... je chuchote en m'approchant encore de lui, attiré comme un aimant.
Nos nez se frôlent, nos souffles se mêlent, j'ai comme un besoin impérieux de le sentir contre moi. C'est incontrôlable. Harry fait partie de ces personnes qui ne laissent pas indifférentes. Contrairement à ce qu'il peut penser, sa beauté ne fait pas tout. Il est magnétique, sulfureux, mais aussi adorable et craquant. Un mélange détonnant qui a eu raison de moi.
Je passe lentement ma main sur sa nuque pour l'attirer à moi et lorsque ses lèvres touchent enfin les miennes, j'ai la sensation qu'un feu d'artifice vient de s'allumer dans tout mon être. Une nuée de papillons prend son envol au fond de mon ventre. Je ferme les yeux pour mieux apprécier l'instant. Sa tendresse et sa délicatesse m'emportent ailleurs. Une nouvelle explosion prend place quand nos langues se trouvent dans une douceur infinie, apprenant à danser ensemble sur un rythme qui n'appartient qu'à elles, cherchant à s'apprivoiser sans pour autant se dompter.
Comme nous avons su le faire l'un avec l'autre.
C'est bon, c'est chaud, ça me bouleverse. Tout mon corps réagit à son touché. Mon ventre remue, mon cœur tremble, ma peau frémit. Harry parvient à me retourner avec un simple baiser. Je n'ai jamais ressenti autant qu'avec lui. S'il y a une chose qui est certaine, c'est que je ne veux être nulle part ailleurs que dans ses bras qui m'entourent désormais.
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Helloooo everybody 👋👋
J'espère que vous allez bien ❤️❤️😘
Un chapitre charnière, on avance, on avance !! 🙆♀️🙆♀️
Il y a eu ENFIN LA discussion tant attendue entre nos deux adorables idiots 😍😍🙊 Il était temps, non ? 🙈🙈
Les masques tombent, les cœurs s'ouvrent, les émotions se mêlent... 😍 J'aime bien ces moments, j'espère que vous aussi 🙈🙈
Louis s'explique sur ses craintes, sur ce qui le retient... Il tient bien plus à Harry qu'il ne veut bien l'avouer et finit par écouter son cœur 💙💙 A-t-il raison selon vous ?
Harry se dévoile enfin 😊😊 Il explique son attitude et ses réticences envers Louis depuis le début. On apprend un peu mieux à le connaître, à le comprendre 😊😊 Son comportement était dicté par son manque d'assurance malgré ce qu'il laissait paraître 😔😔 Il est attachant je trouve, et vous ? Que pensez-vous de lui ?
LE PREMIER BAISER !!! Youhouuuu !!! 😍😍 🎉🎉🍾💞 Enfin 😍😍😍🙊 Vous vous y attendiez ? 🙈🙈
Nos deux idiots viennent de franchir une nouvelle étape, je les aime mes bébés 😂😂🙈
J'espère que vous n'êtes pas déçus par ces avancées 🙈🙈
Je vous embrasse fort, i love you 😘😘
💙💚
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