Partie I
Post HOO.
Spoil sur la saga, vous êtes prévenu.
Merci à notre vénéré Rick Riordan.
Bonne lecture à vous.
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La nuit venait à peine de tomber sur la ville encore en effervescence. Singapour. Calypso regardait par la fenêtre de la chambre du petit hôtel qu'elle et Leo avaient réservés après des heures et des heures de navigation sur le dos de Festus. Le pauvre Dragon de métal, épuisé, s'était transformé en valise pour passer inaperçus.
Les lumières des néons et des tableaux publicitaires dansaient sur son visage. Elle était perdu mais émerveillée tout autant. Elle aurait voulu poser tellement de question à Leo mais le garçon dormait profondément sur le lit, éreinté. A peine avait-il franchi la porte de la chambre qu'il avait tourné de l'œil. Calypso eu tout juste le temps de le retenir par réflexe mais sous le poids de son petit ami, ses jambes avaient cédées. Et pourtant même sous l'effort, elle avait réussi le trainer sur le lit.
La jeune fille détourna le regard de la fenêtre pour se diriger vers l'endormi qui s'agitait dans son sommeil. Il parlait dans une langue qu'elle ne connaissait pas. Le brun était trempé de sueur et s'agitait de plus en plus dans ses songes.
Elle essayait de le bercer et de lui murmurer des mots doux. Elle répétait souvent son prénom, voyant que cela l'apaisait. En lui caressant les cheveux elle constata qu'il avait de la fièvre. Énormément de fièvre.
"Mais tu es brûlant" dit elle inquiète. "Leo...Leo réveille toi"
"J'ai chaud, j'ai trop chaud" gémit il dans son sommeil. Il essaya vainement de retirer sa chemise en se griffant la peau par la même occasion.
Calypso lui intima d'arrêter en lui retenant les bras.
"Calme toi, calme toi Leo s'il te plait. Tu te fais du mal. Arrête."
Il se débattait quand même. Elle commençait à avoir peur. Le voir dans cet état lui donnais envie de pleurer et de hurler à l'aide.
"Nan ! On est plus forte que ça !"
Elle lâcha le garçon et se précipita vers la salle de bain. Devant le robinet elle réfléchissait.
"Ça doit marcher comme la fontaine nan ? Alors comment actionner cette machine ?"
Elle tapa dans ses mains. Ordonna au robinet de lui donner de l'eau. Mais rien y fait, aucune goutte ne sortit.
"T'es un petit coriace, mais écoute moi bien, mon Leo ne va pas bien du tout alors ne commence pas à me chercher des noises ! S'il te plaît !"
Elle frappa violemment le manche qui se souleva légèrement et de l'eau s'écoula. Elle sursauta et comprit aussitôt le fonctionnement.
Quand elle arriva auprès de Leo elle déposa la bassine d'eau au pied du lit et s'arrêta dans son geste. Elle avait prévu de le rafraichir mais après réflexion cela venait à déshabiller la partit du haut. Elle rougit violemment à la pensé de voir le garçon à demi dénudé.
Cependant, il n'y avait pas de choix.
"Il n'aura absolument aucun souvenir ! Aller ma grande, c'est pas la première fois que tu soigne un homme".
Et c'était vrai. Elle avait soignée beaucoup d'hommes, dans un état pitoyable, limite à demi mort. Mais une petite voie lui chuchota que là, ce n'était pareille. Le garçon devant elle, n'était pas un homme comme tant d'autre. Il y avait plus, tellement plus qu'elle se mordit la lèvre inférieur sans ce rendre compte mais se gifla aussitôt mentalement.
Elle prit une grande inspiration et commença ses soins. Elle déboutonna la chemise carbonisée du latinos qui s'était déjà calmé. Ses mains tremblaient et elle sentait le rouge lui monter à chaque parcelles de peau visible de Leo.
La tâche terminée, elle glissa une main sous le dos du jeune homme pour le soulever. Elle sentait son souffle régulié sur son épaule ce qui lui donna des frissons. Et d'une autre main habile elle retira une manche. Puis refit la même chose avec l'autre.
La petite brune ne pût s'empêcher de laisser son regard glisser le long du torse du garçon. Elle constata que celui ci avait pris du muscle depuis leur dernière rencontre. Ses bras, son ventre avaient commencés à se durcir.
On pouvait imaginer un Leo, arborant une musculature plus importante avec l'âge, et celle ci commençait à peine à se développer.
Elle trempa les serviettes propre dans l'eau tiède et nettoya le corps du demi dieu en même temps que de le rafraichir. Elle passa sur ses bras puis remonta jusque ses épaules. Elle tamponna son cou et sa nuque. S'en suis sa poitrine, son ventre, ses cotes. Quand la serviette effleura la ceinture de son jean, elle sursauta. Elle regardait Leo qui n'avait toujours pas bougé puis se concentra de nouveau sur les lignes de son ventre qui dessinait des courbes, disparaissant au creux du jean.
Elle ne comprenait pas pourquoi mais son doigt bougeait tout seul quand celui ci reprit les dites courbes et s'arrêta juste devant cette ceinture de cuir. Elle remonta jusqu'à son nombril et du coin de l'œil elle vit du mouvement. Elle hurla quand elle vit Leo, les yeux ouverts, la regarder.
"Par les dieux ! Ce n'est pas ce que tu crois ! "
"Ce que je crois n'a pas d'importance" dit il difficilement. Il se battait contre la fatigue qui le prit à la gorge.
"Fait ce que tu veux. Je suis tout à toi Calypso" murmura t-il.
"Qu...Quoi !?" Begaya t-elle.
Encore dans ces songes et plongé dans une fièvre de cheval, Leo délirait, elle le savait bien mais ces paroles l'électrisait. Il était tout à elle ? C'était la première fois qu'on lui parlait ainsi.
"Tout à moi..."
Le lendemain, Léo se réveilla avec un mal de tête affreux. Qui le lançait avec une puissance phénoménale. De plus il était recouvert d'une couette énorme et avait horriblement chaud.
Quand il essaya de bouger il senti quelque chose à ces côtés et vit Calypso les bras croisés sur le lit sa tête poser dessus. Elle était par terre et dormait profondément. Alors il se décala de l'autre côté du lit. Debout dans la chambre, il constata son torse, nu. Il fit le tour et avant de s'accroupir pour s'approcher de la belle, il se demanda s'il pouvait la porter.
Il se senti coupable de l'avoir obligé à s'occuper de lui et s'être laissée dans cette position. Alors le plus délicatement possible, il glissa un bras sous ces genoux, la fit pivoter quelque peu pour pouvoir la caler sur lui et pria tout les dieux du monde pour ne pas flancher avec ces bras de Tyrannosaure .
Quand il réussi à la soulever de Terre, sa fierté était sans égale. Elle était collée à lui, tel une poupée. Elle avait posée une des ces mains sur la poitrine du demi dieu lui provocant des frissons tout le long de la colonne vertébrale. Cette fille lui faisait ressentir des sensations qu'il n'avait jamais éprouvé auparavant. Toute contre lui, il aurait pu rester des vies entières dans cette position. La savoir si proche lui donnait le tournis. Il la déposa doucement dans le lit.
Il la regarda dormir paisiblement. Quand elle ouvrit les yeux une heure plus tard, elle vit deux perles marron la scruter comme un tableau mouvant.
"Qu'est ce que tu fais ?" dit elle encore endormie.
"Je réfléchissais à la réparation de Festus".
" C'est tous ce que je t'inspire ? "
"T'aurais voulu que je compose une chanson sur ta beauté ? Répondit il, un sourcil levé.
"Au moins. D'habitude on me le fait."
Il se redressa pour mieux la voir. Ces sourcils étaient froncés et il y avait un certains agacement dans ses traits.
"C'est qui ces "on" ?"
"Des prétendants que j'ai rencontrer. De grands, beaux et forts héros."
Elle ne détacha pas son regard de lui pour ne rien raté aux expressions de son visage.
Leo était pris dans un dilemme. En tant normal il aurai blagué et aurai joué le jeu. Et pourtant ce qu'il ressentait à ce moment précis le déplu fortement. Il avait une soudaine envie de rôtir façon barbecue ces prétendus héros.
"Qu'est ce que tu as ?" S'inquiéta la jeune fille.
"J'ai des envies de barbecue cannibale...."
Calypso éclata de rire mais quand elle surprit le fils d'Héphaïstos la contempler, elle fut si gênée qu'elle se cacha sous la couette.
"Eh ! Pourquoi tu te cache ?!"
"Tu me regarde trop ! Arrête, c'est perturbant !"
"Je trouve que je te regarde pas assez au contraire. Laisse moi te voir ! Allez!"
"J'ai dit nan ! N'insiste pas !"
Ils continuèrent leur petit jeu mais Leo n'avait toujours pas réussi à retirer cette fichue couverture.
Alors il retira ses mains, il vit Calypso lâcher un peu sa prise sur le tissu se demandant sûrement où il pouvait bien aller.
Puis sans prévenir il se glissa sous la couverture, sous les cris de la jeune fille. Il était à califourchon sur elle en veillant à ne pas l'écraser. C'était maintenant ses mains qui faisait barrage à son visage.
"J'aime ça."Dit il soudainement.
"Quoi ?"
"Te regarder...j'aime ça. Si tu savais le temps que j'ai passé à penser à toi quand tu étais encore sur ton île. Je me rappelle dans la salle des moteurs de l'Argo II, j'avais un dessin de toi. Je le contemplais des heures entière et maintenant je me dis que ce dessin ne représentait à peine le centième de ce que tu es.
Elle le voyait rougir et comprenait bien que cela n'était pas habituel pour lui.
Leo était tellement beau, qu'elle avait une furieuse envie de l'embrasser.
" Leo..." souffla t-elle.
Et avec une force qu'elle ne se connaissait pas, elle changea leur position et se retrouva sur lui. Ces longs cheveux caramels tombaient sur le visage du latinos qui la fixait émerveillé.
"Comment c'est possible que tu sois aussi belle, c'est presque irréel..."
"Comment c'est possible que je te veux autant"...lui mumura t-elle.
Elle se pencha encore vers lui, ces cheveux faisaient un rideau autour d'eux.
Et timidement leur lèvres s'éffleurèrent, se cherchèrent pour ensuite se celer. Ils s'embrassèrent d'abord avec douceur et prirent peu à peu de l'assurance. Leo se releva en position assise pour enrouler ses bras autour du corps de la belle. Quand à Calypso, elle perdait ses mains dans les cheveux corbeau du demi dieu, touchant de temps en temps sa nuque et son dos. Elle pouvait sentir les cicatrices striant sa peau ici et là.
"Il fait chaud..." souffla la brune entre deux baisers.
Leo retira d'un bras la couverture qui les recouvrait tout les deux. Mais cela ne fit rien à Calypso.
"Nan...Leo tu es brûlant !"
Elle s'écarta de lui mais ne vit rien sur son visage à part des yeux désorientés. Elle mis ses mains des deux côtés de son cou et constata que sa fièvre avait augmentée.
"Leo tu est brûlant de fièvre."
"C'est toi qui me donne chaud", dit il avec une regard entendu.
" Ce n'est pas drôle ! Et je ne plaisante pas ! J'ai l'impression qu'elle ne veut pas baisser !"
"Mais je me sens bien ! C'est pas la peine de faire tout un..."
Elle le vit tourner de l'œil et tomber à la renverse. Toujours sur lui elle eu tout juste le temps de le retenir avant qu'il ne tombe en arrière et se cogne sur la tête de lit.
Elle le tenait fermement contre elle de peur qu'il ne disparaisse. Elle était soulagé de sentir son souffle sur son épaule. Elle se mit à lui caresser les cheveux avec douceur.
Calypso se décala de Leo sans le lâcher puis elle le déposa sur le lit.
Elle faisait les cent pas dans la chambre, essayant de trouver une explication.
"Tu n'est pas malade...sinon je le aurait senti...à moins que j'ai aussi perdue ce pouvoir en quittant Ogygy ? Enfin bon, tu es brûlant comme si tu allait prendre feu..."
Elle s'arrêta.
"Ton pouvoir ! Mais tu le maîtrisait bien avant et maintenant ça se retourne contre toi ? C'est vraiment pas normal..."
"La mort, très chère est un nouveau départ."
Elle hurla de surprise en voyant une petite fille assise sur la commode.
Elle ne devait pas avoir plus de 11 ans, elle arborait une jupe longue noir avec des visages mouvants comme dessins. Une chemise beige parsemé de perle où retombait ces cheveux coiffé en des tresses collé sur la tête.
Elle faisait balancer ses jambes habillé d'un collant noir avec des petites chaussures brillantes.
"Qu'est ce que ça veut dire ? "
"Ton petit copain qui est là-bas est mort et puis il est revenu !"
Elle tourna ses yeux vers Leo.
"Mort !? N'importe quoi !"
"Oh je vois...il ne te l'a pas dit...J'ai vendu la mèche alors. Mille excuses !
Mais ce n'est pas le plus important."
"Ah oui ? Vous m'annoncer que l'homme que j'aime est mort en cour de route."
"C'était un sacrifice héroïque ! On a vaincu Gaia !"
"Vous ?"
"Garde ton air condescendant pour toi, gamine. Tu n'a pas fait grand chose non plus"
"J'ai aidé Leo à revenir dans votre monde !"
"En l'envoyant ensuite à la mort ! On a fait mieux comme petite amie nan ?"
"Pourquoi vous êtes ici, Perséphone ?"
"Et bien, tu vas probablement pas le croire mais je suis ici pour aider ce garçon."
"Vous avez raison je n'en crois pas un mot."
"Trêve de plaisanterie. Comme je te le disais, Léo est mort en éliminant Gaia. Cependant il est revenus à la vie grâce au remède du médecin. Tu sais, celui qui...-"
"Ramène les morts à la vie", dit elle tremblante. " Et Leo l'a... "
"Oui. Voilà pourquoi il est à tes côtés en ce moment même. Et comme tu peux aussi le voir il y eu des effets secondaires.
La mort c'est une remise à zéro. Et quand tu reviens à la vie ne t'attend pas à ce qu'elle te disent au-revoir de la main. Elle te le fait payer. Et très chère.
Je crois que les conséquence ont pris effet sur ces capacités de pyrokinésie. Elles sont complètement perturbées, mélangées et en clair c'est un vrai foutoir si tu veux mon avis."
"Et où est ce que ça vas nous mener ?"
"Dans le pire des cas, à la mort, la vrai cette fois. Leo surchauffe, il est entrain de bouillir de l'intérieur de ce faite son corps se fatigue à essayer de garder un semblant d'équilibre et son pouvoir et très puissant. Le simple fait qu'il soit resté encore éveillé jusqu'ici est un miracle. Ça volonté est à tout épreuves mais au bout d'un moment son corps ne suivra plus son esprit et il risque de s'auto-détruire."
"Vous êtes entrain de dire qu'il va se désintégrer !?"
"C'est ça."
"Il doit y avoir un moyen de le sauver !"
"Évidement ! Sinon je ne serai pas là ! Et ne commence pas à pleurer s'il te plaît ! Il est encore chaud ! Nan mauvais jeu de mot", pouffa t-elle.
Calypso essuya rageusement les larmes qui venait de couler sans qu'elle ne rende compte.
"Tu l'aime ce fils d'Héphaïstos, n'est ce pas ? Tu as peur et tu ne te l'avoue pas encore mais tu es belle et bien tombée amoureuse de lui. Pas besoin d'être Aphrodite pour voir ça ! Et c'est pour cela que je vous aide. Depuis son serment, je le garde à l'œil, il a juré sur le styx qu'il reviendrai te chercher. Je me disais que c'était peine perdu et qu'il allait le regretter ! Mais il m'a montré qu'il était plus coriace que ça. Alors j'ai une question pour toi, qu'es tu prête à faire pour lui ?"
"Dites moi directement ce que je suis capable de faire par amour."
"Bien ! J'aime t'a façon de penser. Alors écoute bien. Ce n'est pas une quête alors je peux te dire tout ce que je veux !
Alors d'abord tu dois faire baisser cette fièvre assez longtemps pour faire le voyage avec lui. Première étape, la pharmacie du coin !"
"Des produits mortels ?"
"Tu l'es maintenant il faut commencer à t'y habituer, cocotte. De plus ça marche du tonnerre ! Qui a dit qu'il ne savais rien faire !? Tiens voilà la liste des médicaments. Ici on paye avec des billets de banque ou une carte de crédit !
La deuxième étape est la plus difficile. Tu vas devoir trouver quelqu'un. Une fille. Elle a eu le même problème que Leo et a survécu. Elle est très doué alors elle trouvera le moyen de l'aider. "
"Vous aviez dit que vous saviez ! Dites le moi directement !"
"J'ai dit que je connaissait un moyen de le sauver ! Pas de le sauver directement ! Et ce moyen c'est cette fille !"
"Et qui est elle ? Et où est ce qu'on peut la retrouver ?"
"Une fille assez spécial. Elle travaillait pour mon mari."
"C'est un sous fifre d'Hadès ?!"
"Nan ça serai trop facile malheureusement. Nan c'était plutôt un bras droit. Elle ne vit pas en enfer, enfin ne fait pas cette tête ! Tu pourras la trouver en Louisiane. Plus précisément à la Nouvelle Orléans. En jouant les enquêteurs vous la trouverez assez facilement. Elle est connu dans cette ville car c'est sa ville natale. On l'appelle la fille du bayou. En partant je te laisserai des passeports pour tout les deux et une carte de crédit. N'abuse pas avec le shopping, s'il te plait. Hadès m'a bloqué de notre compte commun, l'égoïste."
"Vous êtes sur qu'elle peut nous aider ? Je vous jure que si c'est un manège pour vous amuser, je vous le ferai payer."
"Qu'elle manque de confiance c'est méchant et blessant !"
"La question qui se pose c'est qu'est ce que vous voulez en échange de tout ça ? Il y a bien un prix à payer avec vous nan ?"
La déesse se dandina dans son corps de petite fille. Elle lui sourit avec un air malicieux.
"Oui, mais pas grand chose comparé à l'aide que je vous donne. Je voudrais juste la garantie d'une faveur venant de ton cher et tendre" sourit elle.
"Qu'est ce que vous lui voulez ?"
"Rien pour l'instant, c'est tout ce qui compte. N'oublie pas fille d'Atlas. La Nouvelle Orléans. La fille du bayou."
La petite fille disparut aussitôt laissant derrière elle une odeur de citronnelle. Calypso du s'asseoir sur un coin du lit pour diriger toute ces informations. Mais une chose tournait dans son esprit, Léo était mourant. Elle sentit les larmes lui piquer les yeux. Après tout ce qu'ils avaient traversés, elle pouvait le perdre à tout jamais. Elle refusait ce constat, elle se battrait pour lui, pour eux. Elle allait retrouver cette fille et l'obliger à le soigner quitte à vendre son âme. La nymphe se releva aussitôt pour trouver une feuille et un stylo sur quoi elle inscrit les destinations pour ne pas les oublier ou les confondre.
Léo commençait à immerger de son sommeil. Fatigué, il essaya d'appeler la jeune fille.
"Calypso..."murmura t-il.
Elle se tourna aussitôt et vint à ses cotés.
"Qu'est ce que j'ai ? Pourquoi je me sens comme ça ?" gémit il.
"C'est ton pouvoir qui te rend comme ça. Ça va aller. Ne t'inquiète pas, on a trouvé un moyen de te soigner."
Elle lui caressa les cheveux en le regardant, les yeux brillants.
Le lendemain, ils avaient pris le premier taxis pour l'Aéroport. En route, Calypso avait raconté la visite de la déesse en lui omettant le sort tragique qu'il risquait si tout se passait mal. Si il y avait bien une chose qu'elle détestait chez Léo, s'était qu'il ne pensait jamais à lui dans des moments aussi cruciaux, il aurait préféré ne rien faire en pensant que le périple ne valait pas la chandelle.
Il s'était quand même énervé du faite que Calypso faisait confiance à une déesse aussi facilement, mais pour elle, ils n'avaient pas d'autres pistes . Léo tenait difficilement debout mais il faisait quand même bonne figure. Les médicaments marchaient mais dans un temps limité.
"Ma belle, il m'en faut d'autre..."
Calypso s'empressa de fouiller dans son sac pour lui tendre 2 comprimés et une bouteille d'eau. Il s'installa sur un siège quand la jeune fille allait chercher des billets d'avion. Il lui avait expliqué comment faire, il la voyait parler avec l'une des femmes de l'accueil. Quand elle revint avec les billets en mains, il se sentait un peu mieux.
"Léo, c'est très bizarre."
"Quoi donc ?"
"Je crois que cette femme aime les femmes. Elle a cherchée à me séduire"
"Je devrais faire un petit scandale alors !"
"Arrête tes bêtises. Le vol est dans 2 heures."
"Géniale ! J'ai vu une fontaine pas loin, je vais voir si on peu essayer de communiquer avec la colonie."
"Pourquoi ? Il savent que tu es avec moi nan ?" mentit elle.
"Oui bien sur. C'est juste pour avoir des nouvelles. Voir comment ils vont." s'empressa t-il de répondre.
Quand il s'éloigna, elle le regardait tristement.
"Il me ment Festus et je déteste ça." Confit elle à la valise de métal poser à côté d'elle.
Après plusieurs tentatives aucun moyens de communiquer avec la colonie. La dernière fois, il avait simplement envoyé un parchemin holographique pour les prévenir. Il abandonna faute de drachme et se dirigea vers les toilettes. Il se regarda longtemps devant le miroir et se demanda ce que cet antidote avait provoqué chez lui. Il eu une violente quinte de toux et sursauta quand il vit du sang poissé sa paume, il releva la tête et remarqua que ces lèvres aussi étaient rougis. Il se nettoya rapidement et se passa de nouveau de l'eau glacé sur le visage.
"Là, on a un gros problème."
Il arrivèrent à l'aéroport Louis Armstrong au milieu de la nuit. Ils prirent un taxi pour le centre ville et firent halte dans un vieux hôtel. Leo eu un pincement au coeur en se disait que son arrière grand père et Hazel avaient vécu ici, un temps. Il y avait l'enfance de son aïeul entre ces briques.
"A quoi tu penses ?" Fit Calypso, le sortant de ses pensées.
"A ma famille" lui répondit il.
Il se dirigèrent vers l'accueil, ou une imposante dame jouait à un jeu sur son téléphone. Ses lunettes au bout du nez, elle était tellement concentrée qu'elle ne remarquait même pas les nouveaux venus.
Leo du taper sur le vieux bois pour qu'elle lève enfin les yeux vers eux.
"Eh bien, les bonnes manières se perdent aujourd'hui." Siffla t-elle indignée .
"Pardonnez nous de vouloir vous prendre une chambre." Dit sèchement le latino.
"Deux chambres ou une seule ? Dite moi mademoiselle, c'est comme vous le décidez."
Leo fit un rire désabusé en levant les yeux au ciel.
" Qu'importe, je la torturai avec une prise de risque. Je vis dangereusement."
"Une chambre pour deux s'il vous plait, madame." Dit poliment la brune.
"Passez un agréable séjour à la Nouvelle Orléans, ma petite. Quant à vous, vous êtes un petit con"
"Et vous, une peau de vache. Enlevez donc les miettes de chips de votre huitième menton !"
"Leo !" Cri Calypso. " Ça va pas de lui parler comme ça, c'est une grand-mère !"
" Je vais pas laisser cette vieille peau m'insulter ! Je peux pas me la voir !"
Quand Calypso ouvrit la porte, ils découvrirent avec surprise une chambre comportant deux lits simples séparés d'une table de chevet.
"Alors là c'est la guerre." Hurla Leo.
"Leo !" Cri t-elle en le poursuivant dans le couloir bien décidé à en découdre avec la réceptionniste.
"Leo ! Attend ! Calme toi, c'est pas grave! On les rapprochera ou on dormira tout les deux dans l'un. C'est pas la fin du monde."
"Elle l'a fait exprès ! Et on doit laisser couler ?!"
"Mais et alors !? C'est juste une petite dame qui s'ennuie, c'est tout ! Pourquoi tu te met dans un état pareille ? Tu étais désagréable avec le chauffeur du taxi tout à l'heure. Ça a empiré ? Dis moi si tu sens quelque chose Leo."
Leo souffla bruyamment et tourna le dos à la brune qui le regardait inquiète.
"Je me sens bouillonner Calypso...c'est comme si j'allais explosé d'un moment à un autre. Le moindre bruit, le moindre mots me met en rogne."
"Ça va aller, d'accord. Demain on va trouver cette fille et elle va te guérir ! Viens on rentre"
Durant la nuit, les deux adolescents avaient opté pour le même lit. La nymphe dans les bras du demi dieu dormait à point fermé et ne remarqua pas l'agitation du garçon à ses côtés. Il était en sueur et serrait sa prise sur Calypso pour l'empêcher de partir. Il sursauta violemment et se releva tout aussitôt. Il tomba sur le parquet et recula au fond de la chambre loin du lit, loin de la jeune femme qui y dormait. Il respirait difficilement, tremblait de tout ses membres et il sentait les larmes couler sur ses joues.
Leo était en proie à une crise de panique. Il en avait déjà eu avant mais celle ci était plus violente. Jamais il en avait vécu d'aussi forte mais surtout d'aussi réel. Tout son corps était tétanisé, il colla son visage au mur en essayant de se calmer, de reprendre le contrôle. Il tapa sur le mur avec ces doigts. Il tapa les mots que sa mère lui avait appris en morse. Il se remémora sa mère pour qu'elle lui vienne en aide. Il la supplia de l'aider à guérir, à ne pas blesser Calypso. Il lui demanda de veiller sur la fille qu'il aimait plus que tout au monde.
Peu à peu sa respiration reprit une allure régulière, son esprit se calma, ses peurs se dissipèrent. Le demi dieu était épuisé, il n'osa pas remonter sur le lit trop effrayé par son manque de contrôle. Il se recroquevilla un peu plus dans son coin, remontant ses genoux à lui, il ferma les yeux.
Quand il se réveilla, il sentait que sa tête ne reposait plus sur le murs mais sur quelque chose de plus doux. Il n'ouvrit pas encore les yeux voulant écouter la voie qui murmurait.
À son réveille Calypso avait très vite sentit l'absence du latino et sauta du lit tel un ressort. Quand elle l'avait vu par terre, le visage émacié par des sillons de larmes, elle en eu le coeur brisé. Il semblait si fragile, on aurait dis un enfant effrayé qui essayait de se protéger du monde extérieur. Elle se mit à ses côté et d'une douceur sans nom elle le prit dans ses bras. Elle l'incita son corps à doucement se mettre couché, elle inclina sa tête au niveau de ses cuisse et lui caressa ses cheveux ainsi que le dos.
"Tu fais tout tout seul...Tu ne t'appuie pas sur moi alors que moi je le fais. Je le fais parce que je sais que tu peux tenir, tu es asse fort pour ça. Mais moi aussi je le suis. Je peux te soutenir, j'en suis capable....et toi tu ne me fait pas confiance."
Elle regardait le visage endormie et baissa son visage près du sien. Elle déposa ses lèvres la tempe du brun. Puis sur sa pommette et enfin sur le bout de ses lèvres.
"Tu es beau Leo Valdez. Tu est même le plus beau demi dieu que je n'ai jamais vus. Mais ça je le garde pour moi...et fort et courageux et très intelligent et vraiment très malin. Tu es drôles. Très drôle même, je ne savais pas que j'aimais rire avant de te rencontrer. Et je crois que le plus important dans tout ça, c'est que même si tu as du mal à y croire, je t'aime Leo Valdez....je suis horriblement amoureuse de toi..."
Leo écoutait attentivement chaque mot, son coeur fit un tel bons quand elle lui avoua ses sentiment qu'il s'étonna qu'elle ne les pas vu sortir de sa poitrine. Il n'osa plus bouger. Il entendait les mots qu'il avait toujours voulu entendre, toute sa vie durant.
C'était lui qu'elle avait choisit. Lui. En premier. Lui seul. Et par les dieux qu'il était heureux. Il sentit ses yeux lui brûler.
Sa bouche était sèche, sa voie rauque et ses émotions menaçaient de l'étouffer.
"Je t'aime, fille d'Atlas. Je t'ai aimé hier, je t'aime à l'instant et je t'aimerai demain encore. Tu es le seul et unique amour de ma vie Calypso..."
Il la vit ouvrir grand les yeux, elle en avait eu le souffle coupé. Il vit ses yeux briller de larme et elle fondit sur ses lèvres comme une lame de fond.
Leo se cala sur ses coudes et intensifia l'échange. Il se sentait toujours nerveux à l'idée d'embrasser Calypso mais à chaque fois il oublia toute crainte et vivait le moment avec elle. Tout lui venait naturellement, c'était tout aussi naturel que respirer et peu à peu cela est devenus un besoin vital.
Quelque heures plus tard. Calypso alla demander sans son petit ami, des renseignements auprès de la réceptionniste sur "la fille du bayou"
Leo vit la vielle dame faire mine de réfléchir comme si elle pesait le pour et le contre. Quand la brune revînt, elle était perplexe.
"Alors qu'est ce qu'elle a dit ?" demanda Leo.
"Elle m'a donné une adresse. Mais elle servira que ce soir. Elle a dit qu'on devait faire attention à qui on s'adresse et être prudent. En plus elle a bien insisté sur le faite de ne pas aller dans la bayou directement la chercher."
"Le bayou est trop dangereux même pour les habitants d'ici alors imagine des touristes comme nous. On va devoir attendre."
"Mais on va pas attendre toute la journée !"
"Bien-sûr que si. Je peux tenir. Ça roule comme sur des roulettes ! Rit il.
Il lui sourit avant de sortir de l'hôtel. Elle le suivit peu après.
" Ça te dirai de faire un peu de tourisme ? On avait prévu de voir le monde nan ?"
Il se pencha pour prendre ses lèvres dans un chaste baiser. Le coeur de la jeune fille fit un petit saut, elle ne s'habituera jamais à l'impulsivité et au lèvres du garçon. Elle avait l'impression qu'elle revivait leur premier baiser à chaque fois. Quand Leo la lâcha, elle papillonait des yeux avant se recouvrer toute ses fonctions.
Le fils d'Héphaïstos lui pris la main et la guida vers la rue principal. Après avoir déambulé des heures entière dans les rue et les commerce les deux adolescents décidèrent de manger dans un petit restaurant local.
Après avoir choisi leur commande la brune jouait avec les doigts du latinos.
"Dis moi, tu as encore des sentiments pour Percy Jackson ?"demanda Leo.
" Percy Jackson ? Pourquoi tu me parle de lui ? "
"Je me demandais"
"Et bien tu demande mal. Il n'y plus de Percy Jackson. Il fait partie de ses héros que j'ai aimé à cause de la malédiction. Et quoi que ça pouvait être ce n'était pas de l'amour. En aucune façon. Alors arrête de me poser des questions de ce genre, s'il te plaît."
"Je t'ai contrarié ?"
Elle continuait à jouer avec ces doigts nerveusement.
"Oui, beaucoup." Lui répondit elle.
"Je te demande pardon. Je voulais juste savoir si..."
"Si quoi !?" s'emporta t-elle. "Je t'ai dis que je t'aimais toi. Pourquoi tu n'arrive pas à me croire ? Pourquoi tu as si peu confiance en toi ? Ou même en nous ? Tu crois que je mens ? Que je joue de toi ? C'est vrai que j'ai l'air si mauvaises. Allons donc à la colonie pour que je puisse revoir Percy et que je me jette dans ces bras. Le grand Percy Jackson qui pour toi, je garde encore des sentiments. Peut être que je l'embrasserai et pourquoi pas plus ? Aux oubliettes ça copine nan ?
Allons y Leo, emmène moi le voir !
Elle avait lâché sa main depuis longtemps, il voyait rouge. Il bouillonnait d'une telle rage que ces mais à plat sur la table chauffait à blanc. Elles entamèrent de brûler le bois, même la fourchette à ses côté fondit comme neige au soleil.
La nymphe regardait le brun trembler de rage, elle regretta ses paroles qui mettait maintenant son amour dans un état désastreux.
" Léo, s'il te plait calme toi. Je ne pensais pas tout ça ! Je voulais juste te faire comprendre ! "
"Me faire comprendre ? Quoi que je suis un raté ? Que je ne vaut pas Percy Jackson ou Jason Grace ou ce Ulysse. Pardonne moi de ne pas être aussi héroïque."
" Nan, tu es encore pire. Tu es le plus cruel d'entre tous."
Elle se leva, prit sa veste et partit à toute vitesse. Leo entendit la porte claquer et ferma les yeux. Son coeur, son âme hurlait d'aller la rattraper mais sa raison lui cloua les pieds sur place. Quand il ouvrit les yeux une fille était assise à la place de la nymphe.
Elle avait une dégaine de militaire en permission. Elle avait de long cheveux bouclé amassé en queue de cheval haute attaché avec un foulard rouge brodé. Ella avait de grand yeux noir perçant et elle souriait amusé. Elle avait les couleurs de sa ville natale, ses mimiques, son apparence respirait la force et le respect. Le demi dieu avait remarqué les nombreuses cicatrices qui lui barraient le visage, ou encore celle plus profonde, plus grosses qui naissait au coin de son cou. Son corps avait gardé les grandes lignes de sa vie. Paradoxalement, il l'a trouvait belle, une beauté différente de celle de Calypso , cette fille, elle était sauvage, on aurait dit un chien de guerre.
"C'est pas très sympa de parler comme ça à sa copine" lui dit elle enfin. "Si tu continue elle va te quitter."
"Peut être que c'est qui a de mieux pour elle."
"Y'a des chances."
" Et vous êtes ? Je suis pas doué a reconnaitre les dieux sous une forme humaine"
"Tant mieux j'en suis pas un. J'ai su que tu me cherchais."
Il se redressa sur son siège.
"Vous êtes la fille du bayou ? Le bras droit de...-
"Du seigneur du monde des morts....oui. Et toi tu es ? "
"Vous travaillez vraiment pour Hadès ?"
"Pourquoi ? Tu crois que bosser pour lui est une condamnation ?" Elle s'enfonça dans son siège un sourire désabusé. "Il faut arrêter de croire à ça."
"A quoi ?"
"Qu'il n'y pas pire que la mort. Il y a pire que le monde des morts et c'est le monde des vivants. Qui es tu ? Pourquoi tu me cherche ?"
"Je suis Leo Valdez. Fils d'Héphaïstos. Et j'ai besoin de vous pour me guérir."
"Un demi dieu ? Qu'est ce qui te fais croire que je vais te guérir ?"
"Persephone nous a envoyé ici."
"Oui, je comprend. Mais le truc mon petit gars. C'est que je bossais pour Hadès mais c'est du donnant donnant. En ça, j'étais son bras droit et pas un esclave. Je n'obéis à personne, je décide. Alors Persephone n'a aucun droit sur moi, épouse ou non de mon principale employeur."
"Elle a dit..."
"Oui je sais bien ce qu'elle a dit. Mais moi je dis que je n'ai aucune obligation. Pourquoi je devrai aider un demi dieu ?"
"Les demis dieux ont sauvés la planète et cette ville qui t'es chère de la menace de Gaia et de la fin du monde."
"J'ai entendu parler de cette histoire. Je sais aussi que l'un d'eux s'est sacrifié alors qu'il n'était qu'un enfant."
"Précisément."
"Alors c'est toi ? Tu es ce gamin qui est mort pour le monde. Mais tu es revenus à ce que je vois. Comment ?"
"Le remède du médecin."
"Tu as guérie de la mort....souffla t-elle. "Alors c'est pour ça qu'elle t'a envoyé à moi, rit elle"
" Qu'est ce que vous savez sur tout ça."
"Que ça va simplement passé. Tu es juste le fils d'un dieu qu'est ce qui peut t'arriver ?"
"Que j'implose. Que je deviennent une torche en fusion. Ou une bombes nucléaire qui pourrait rasé cette ville."
La femme se redressa menaçante. Leo pensa qu'elle avait l'allure d'une amazone prête à l'écraser d'un pied.
"Qu'est ce que ça veut dire ces conneries ?"
"Que vous êtes tombé sur le mauvais demi dieu pour vous la couler douce avec des conseils aussi débile. Je suis un fils d'Héphaïstos avec la capacité de pirokinesie."
"Tu...tu utilise le feu....alors ça...Je croyais ne plus revoir quelqu'un comme toi. Tu sais que ton pouvoir est d'une puissance colossale. Si tu savais t'y prendre tu pourrais être aussi puissant que les enfants des trois grand si même plus. Et pourtant, l'ironie retourne ton pouvoir phénoménale contre toi. Bien...et bien c'est devenu intéressant. Alors Leo Valdez parle moi un peu de toi."
************
Il doit y avoir des fautes je demanderai à ma fée de corriger ! Ne vous inquiétez pas ! Elle fait un travaille du tonnerre !
Dites moi ce que vous en pensez ! C'est nouveau alors un petit avis ça fait plaisir et ça motive à mort !
Prochainement....
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