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0.6

La pluie avait balayé le peu de neige qui était tombée dans la nuit, rendant les bords de route recouverts d'un manteau gris flasque de glace à moitié fondue, et les voitures qui passaient éclaboussaient des gouttes noires sur les piétons.

Quel temps de merde.

L'air était ni chaud ni froid. C'était plutôt lourd avec une odeur de neige moisie mélangée au pétrole.

Ce temps me rendait morose.

Encore plus morose que Jaebum et ses essais culinaires qui rajoutaient une couche d'odeur pestilentielle dans ma vie.

- Yugyeom aide-moi, c'est la merde ! hurlait-il depuis la cuisine.

D'un soupir agacé, je quittai la fenêtre contre laquelle je m'étais appuyé et qui m'avait laissé une zébrure rouge sur le torse et rejoignit ce dernier.

- Qu'est-ce que je dois faire ? grognai-je en traînassant des pieds.

J'arrivai à la cuisine, mais il n'y avait personne. Même si ça sentait toujours le cramé.

Je tiquai.

- Jaebum ?

Puis j'entendis du bruit à l'entrée. Je fronçais les sourcils, interloqué, avant de me diriger, non sans discrétion vers la porte d'entrée.

C'était le facteur.

Et je ne sais pas pourquoi, mais au fond de moi, j'étais légèrement déçu.

Jaebum revint avec du courrier dans les mains, et s'assit sur le canapé du salon.

Penaud, je ne pus rien faire d'autre que d'y poser également mes fesses.

- T'as l'air un peu déçu. Tu t'attendais à ce que ce soit quelqu'un d'autre ?

- Non, grognai-je en balançant ma tête en arrière.

J'étais tout aussi perdu que furieux.

Il fallait que je le vois.

Alors je me levai, déterminé, puis me dirigeai à la salle de bain afin de me préparer.

- Et au faite, Yugyeom, moi c'est Jaebum hyung. Sinon je te rétame.

- Ouais c'est ça, ricanai-je sarcastiquement avant de m'engouffrer dans la pièce d'eau.

Encore une fois, je marchai sous ce froid mordant, où la pluie ruinait mes cheveux que j'avais préalablement coiffés, ne serait-ce que convenablement.

Les mains fourrées dans les poches, l'air sévère sur le visage, j'étais partie sur un coup de tête stupide.

Mes caprices me fatiguaient autant qu'ils devaient le fatiguer, lui.
Mais de toutes manières, au point où j'en étais, je n'avais plus rien à perdre.

Ma raison m'avait quitté en même temps que le peu de compassion s'était enfuie de mon coeur froid.

Je retraçais ce chemin que j'avais foulé des dizaines de fois, d'un pas mécanique et lourd, la tête vide de pensées.

Tu sais Mark, je me suis toujours demandé ce qui me faisait toujours revenir, ce qui me faisait aimer ta présence.
Car en y repensant, il y avait tout.
Et rien.
C'était frustrant, affligeant.

Tu étais plus détestable pour moi, que moi je l'étais pour toi.

Le plic cristallin des gouttes d'eau qui s'écrasaient au sol résonnait à intervalle régulier dans la cage d'escalier.

J'étais planté devant sa porte, et à présent, j'hésitais.

La main en suspens, je frôlais la cloison de bois.

Est-ce que je toquais ? Ou est-ce que je sonnais ?

C'était débile car ça revenait au même ; signaler ma présence.

Seulement, avant que je ne me décide, je crus entendre des éclats de voix.

Interloqué, je jetai un coup d'oeil aux portes alentours, cherchant d'où provenait le bruit. Mais c'était bien chez Mark.

Des pas s'approchèrent, et un rire s'éleva. C'était un rire masculin. Je n'eus pas le temps de m'enfuir car la porte s'ouvrit sur Mark et.. sa copine.

Je balançais ma tête en arrière retenant un rire nerveux qui ne demandait qu'à s'échapper. Au final, un simple sourire ironique déformait mes traits.

À quel point je pouvais être con ?

- Y-Yugyeom ? s'étonna l'américain alors que je concentrai mon regard embrasé sur lui.

- Oh tu attendais de la visite ? Tu aurais pu me le dire, je serais partie plus tôt, sourit la jeune femme l'air légèrement timide.

Elle me répugnait.

Il me répugnait.

- Je ne savais pas qu'il venait.

Il lui planta un baiser sur le haut du front et la jeune femme s'en alla.

Elle était partie. Et lui me regardait comme si j'étais... je ne sais pas.
Comme si j'étais un intrus. Ou l'objet de ses désirs les plus profonds.

Mes cheveux gouttaient toujours, et mon visage était humide.

- Il pleut, dis-je bêtement.

- J'ai vu ça, répondit-il d'une voix atone.

Il soupira et s'écarta de l'embrasure de la porte, m'indiquant d'entrer.

Alors je franchis le pas, et m'engouffrai dans cet appartement qui d'habitude si familier, me paraissait étranger.

L'odeur était différente. Ça sentait la femme. Et le café.

C'était bien loin des effluves chaudes et aux multiples fragrances charnelles qui subsistaient sur les murs fins du logis.

Sans un mot, il disparut dans la salle de bain, me laissant seul au milieu du salon, puis revint quelques secondes après, une serviette à la main.
Il me la tendit, et je me séchai.

Toujours dans un silence morbide.

J'enlevai mes fringues trempés sous son regard brûlant, et ne gardai que mon t-shirt et mon jean.

- Écoute, Mark...

Mon regard s'encra dans le sien. Et mon corps s'embrasa.

J'avais perdu mes mots. J'étais prêt à m'excuser.

M'excuser pour quoi ? Pour être un connard ? Pour débarquer à une heure pas possible ? Peut-être. Ou peut-être pas.

Mais à ce moment là, la situation m'échappait.
Et même si je n'étais pas venu pour ça, même si, pour une fois, je ne comptais pas en faire un objet, ses yeux transparents semblaient me supplier. Sans que je n'eusse besoin de le lui demander.

Il fit un pas. Je cillai. Il en fit un autre. Et je déglutis.

Alors que son souffle rassurant volait sur ma peau, je posai une main sur son torse fin, et le poussai légèrement.

- Non. Je passe pas après elle.

Un éclair de fureur déforma son visage.

- Tu te fous de moi ? C'est toi qui dit ça ?

- Parfaitement.

Voilà. Il m'avait énervé. Et je pouvais sentir mes traits se transformer en pierre, et mes yeux briller comme deux glaçons.

- À défaut d'être un connard, la différence entre toi et moi, c'est qu'on a pas les mêmes principes, persiflai-je avec un sourire sarcastique.

Ses paupières papillonnèrent d'incompréhension. Et je comptais bien lui faire comprendre ce que j'avais sur le coeur.

- Enfin, connard, connard, pinaillai-je, moi, je ne trompe pas ma copine en voulant coucher avec le premier venu.

- Tais-toi. Tu racontes que de la merde, hurla-t-il.

Un baume familier recouvrit mon coeur. Il était poignant, et paraissait même me faire un peu mal. Malgré tout, je préférais l'entendre me crier dessus plutôt que de faire face à son silence accablant.

- Et bien, prouve-moi le contraire. Qu'est-ce qui fait que tu ne serais pas un plus gros lâche que moi ?

Il se voilait la face en sortant avec une nana, alors que ses yeux suaient l'amour lorsque j'étais dans les parages.

- Moi au moins, je me mens pas à moi-même.

Au contraire.

- Moi au moins, enchaîna-t-il en s'approchant dangereusement de moi, je sais dire je t'aime.

Il me poussa. Violemment.

Et tout mon corps me lâcha. Ses mots m'avaient tranchés.

Non, non.

- Tu dis des conneries, putain, grommelai-je.

- Nique ta mère, Kim Yugyeom.

- Tu me l'as trop souvent répété.

- C'est parce que t'es trop débile pour comprendre que si je le dis, c'est qu'il y a une putain de raison.

Mark me plaqua contre le mur planta son visage à quelques centimètres du mien.
Son souffle orageux s'écrasait sur mes lèvres, et je pouvais sentir ses yeux me cribler de balles mortelles.

Les joues rouges de fureur, il continua de déballer insultes sur insultes alors que mon cerveau s'était fermé, se protégeant de toutes attaques pouvant me faire défaillir.

Je n'entendais plus, je ne pensais plus, et ne bougeais plus,

Tous les sentiments, toutes les émotions s'étaient envolés, me laissant juste seul avec moi-même contre ce qui m'avait déconnecté de la réalité.

Et je ne sais plus si c'était à cause de mon absence de réaction face à ses cris ou mon regard assombri qui se baladait sur lui, mais Mark se tut.

Et le silence nous hurlait aux oreilles. Même nos respirations bruyantes semblaient évaporées.

J'avais cette vulgaire impression que mon corps s'était affaibli.
Car lorsque ses prunelles embuées de peine s'ancrèrent dans les miennes, je m'étais perdu dans mes vices.

Un mot, que je pensais ne jamais prononcer m'écorcha la langue et me brûlait l'estomac.

Et aussitôt, la paume plume de sa main se posa sur ma joue, et ses lèvres salées par ses larmes honteuses épousèrent les miennes, apaisant les écorchures de ma phrase.

Il n'avait cherché à comprendre si j'étais sincère, et à vrai dire, je ne savais même pas si je le pensais ou pas.

Mais il m'embrassait, et je l'embrassais en retour.
On se bouffait l'âme, et on se défonçait le coeur dans un désir charnel indéniable.

Plus rien ne me faisait plus envie que lui, et ses attentions particulières que j'avais passé des mois entiers à ignorer.

D'une délicatesse nouvelle, je l'emmenait dans les profondeurs de son appartement à l'odeur pure, avec pour intention de restituer cette fragrance spéciale, propre à nous deux, et lui montrer que j'étais revenu et comptais bien y rester.

Car après tout, je venais de m'excuser.

01/07/2018

bien le bonsoir

ce chapitre est carrément trop long par apport aux autres. J'en ai fait le triple la.

mais il est un peu spécial
peut etre incompréhensible...
mais bon c pg jm'y suis fait

on est au chapitre 6 et ya 600 vues 😎😎😎

bon aller jsu en cours flem de faire une not pcq vs etes d putes

band de put
@taimlepain

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