0.4
Ses grands yeux bruns étaient ce qui le trahissait.
Je pouvais tout lire dedans. De la première étincelle de plaisir jusqu'à la dernière goutte de désespoir.
Mais lorsqu'il croisa mon regard, souligné par mes pouces qui retenait sa tête face à la mienne, je ne pus que m'y perdre.
Inlassablement.
Sans jamais pouvoir comprendre ce qui voilait ses pupilles profondes et envoûtantes.
Et dans ces moments là, c'était comme si tout s'inversait. Comme si mon coeur se déchirait et que j'étais un livre ouvert, où chaque mot, chaque lettre, étaient écrits en gros.
Ça durait bien quelques secondes. Mais c'était déjà trop. Car il avait pu me voir flancher.
- Yugyeom. Pars.
Est-ce que je l'aurais écouté ? Bien sûr que non.
En ce moment même, rien ne me faisait plus envie que de rester des heures entières, à fixer son visage passer par toutes les émotions. Ses lèvres rosées qui ne prononceraient que mon nom.
Seulement le mien.
Car j'étais le seul.
J'étais le seul à pouvoir déposer mes croissants de chair sur les siens.
Je voulais être le seul. C'est ce que voulait mon côté égoïste et orgueilleux.
Mais ce n'était pas ce que voulait Mark. Car il me repoussa violemment. Si violemment que j'en sentis mon coeur se disloquer entre mes côtes.
- Pars putain.
Peut-être que mes phrases crues l'atteignaient toujours. Mes les siennes me sifflaient dans les oreilles. Elles m'assourissaient, me vrillaient les tympans, et paralysaient entièrement mon corps.
Non, non. Elles ne me faisaient rien. Elles ne me blessaient pas. Elles ne me blesseraient pas...
- Pourquoi ? demandai-je d'une voix peu assurée.
Je n'eus pas le temps d'en demander plus, ni de m'énerver, et de lui cracher, comme toujours, mes paroles insensées, car on frappa soudainement à la porte.
Et c'est sous mon regard stupéfait, et ses yeux mitrailleurs qu'il se dirigea d'un pas lourd jusqu'à son entrée.
C'est en me lançant un coup d'œil étrange, presque provocateur, qu'il ouvrit la porte sur une jeune femme aux cheveux bruns.
Le sourire de celle-ci s'effaça lorsqu'elle rencontra mon regard hagard.
La situation m'échappait totalement, et je peinais à garder le contrôle de moi-même.
C'était si impromptu. Et grotesque.
Un ricanement nerveux s'échappa du fond de ma gorge, alors que je les vis s'embrasser délicatement sur les lèvres.
Mark lui avait à peine effleuré la peau, et son regard énamouré me donna un haut-le-coeur. Ce qui redoubla ma fureur.
Sa niaiserie me donnait la nausée, il était totalement obnubilé par cette fille qui avait fait son apparition.
Il me lança un ultime regard, avant de lâché sur un ton insistant et plein d'autorité nouvelle.
- C'est dommage, tu aurais pu faire la connaissance de ma copine, mais tu dois partir, n'est-ce pas ?
Mes poings me démangeaient. J'avais une envie folle de le détruire petit bout par petit bout.
Plus aucune pitié ni compassion ne semblait régner dans mon corps.
Le voir sourire à la brunette me rendait ivre de rage. Son rictus était si différent qu'il arborait avec le mien lorsque nous n'étions que tous les deux...
Pendant des mois il m'avait menti, et il m'avait même caché cette relation.
Mes phalanges craquèrent d'un son morbide tandis que je tentais de garder mon calme.
Mais c'était une épreuve plus que compliquée, car tout me poussait à vouloir fini ce gars.
Contre toute attente, je lui répondis de moi-même sans aucune once d'agressivité dans ma voix.
- Oui je partais, fis-je d'une bienveillance presque sincère.
Alors que je récupérais mes affaires, sur le chemin de l'entrée, j'hochai la tête à la brune puis transperçai de mon regard celui de Mark.
Malgré mon air détendu et souriant, qui ne laissait rien paraître, il comprit tout de suite dans mes iris que ça n'allait pas se passer comme il voulait.
Puis, le pas lourd et l'âme colère, je claquai cette porte, viré de chez l'américain.
C'était ironique. Toutes les fois où j'avais franchi le seuil de son appartement, c'était toujours de mon propre gré.
Mais c'était comme si tout était chamboulé. Comme si tout ce qui voulait s'échapper de moi avait causé cet incident.
Mark ne pouvait pas aimer quelqu'un d'autre que moi, n'est-ce pas ?
C'était à lui de s'effondrer lorsque je m'enfuyais égoïstement de son logis, pas à moi.
Donc pourquoi je sentais ces brûlures salées sur ma peau ? Comment pouvait-on avoir aussi mal alors qu'on avait causé ses blessures à lui-même ?
Mark, tu ne pouvais vraiment pas me faire ça.
T'es allé trop loin.
➰
02/04/2018
Yugyeom réfléchit bizarrement hein
jv p-e écrire encore un autre OS
c pas sur mais, c'est tres possible
sinon jrentre de ma competition, et on pouvait tres franchement voir que j'etais pas aller a l'entrainement depuis 3 semaines, que j'avais graille comme un porc pendant 3 semaines et que j'avais bien grossi hhzhahehehe ct rigolo
bref c nimp com dhab
on a 200 vues bande de batar c énorme ptn
jpensais pas que ce machin monterait aussi vite...
zoubi
band de morues saccagées
@taimlepain
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