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0.2

Je ne savais plus pourquoi j'étais devant chez lui.

Devant cette porte que j'ai claqué des dizaines de fois.
Devant cette porte où j'ai tourné le dos sans remords au jeune homme qui s'y tenait maladroitement debout des centaines de fois.

À vrai dire, je ne comprenais pas ce que je foutais sur son paillasson vulgaire et piquant.

Enfin, j'avais une raison crédible, mais à la fois, trop étrange, là où toute logique dépassait ma pensée.

J'étais parti me promener, et il s'était mis à pleuvoir violemment. C'est après avoir été trempé jusqu'aux os que je m'étais rendu compte que j'étais à deux rues de chez Mark.

Et je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais j'ai gravit ces marches que je haïssais tant, ces marches que je connaissais par coeur.
Et me voilà depuis quinze minutes, à me torturer l'esprit, à en perdre la raison, du pourquoi j'en étais arrivé là.

Et la seule réponse que je m'autorisai à me fournir, c'était simplement "il pleut".

Ça me faisait vraiment chier d'être ici.

Mais c'était sans compter du fait que j'avais vraiment froid.
Et mon poing frappa la porte en bois après un énième frémissement. Cette porte, j'aurais pu la reconnaître parmi des centaines. J'en connaissais chaque éclat, chaque rainure, chaque fissure. Je savais quel bruit elle faisait quand je laissai ma fureur se déchaîner. Tout comme mon désespoir.
Le son y était similaire. Et tout à la fois différent.

Mais c'était cette porte que je connaissais tant, que je haïssais autant que je l'aimais, qui s'ouvrit sur ce visage surpris et douloureux.
Sur ces expressions que j'appréciais tant en lui.

Une vague de démence se propagea dans mon coeur lorsque je sentis dans un frisson désagréable, ses yeux bouffis détailler désespérément mon corps trempé.

Ce gay.

Sa manière de me reluquer indiscrètement me repoussait. Lorsque je voulus lui faire comprendre d'un seul et unique regard de ne pas s'attarder là dessus, je ne pus rien faire d'autre que de laisser mes iris se balader sur sa peau à moitié découverte.

- Yugyeom, barre-toi, lâcha-t-il d'un voix brisée et grave.

Pour rien au monde je ne l'aurais écouté. Pour rien au monde j'aurais laissé cette peau immaculée plus longtemps.
Pour rien au monde je remplirai pas ses yeux rougies et accablants d'un voile de plaisir.

Tout ce qu'il me disait, je n'en avais strictement rien à foutre. Lui aussi finalement.

Il me disait le contraire de ce qu'il pensait.
C'était juste pour éviter de se montrer trop faible.

Mark. Savais-tu à quel point je peux te rendre dingue ?

À quel point j'ai envie que tu me haïsses encore plus fort ?

Savais-tu à quel point la frénésie me galvanisait lorsque tu te rendais totalement à moi ?

La porte avait claqué. Mais c'était juste pour y plaquer dessus l'américain qui n'opposait aucune résistance.

Ça me tuait.

J'avais beau lui en faire voir de toute les couleurs, il restait dans mes bras. Il restait à ma portée.

Des mois entiers, je m'étais remis en question. Des mois d'absences où je ne donnais ni son ni image, je m'étais demandé pourquoi il ne voulait pas en finir.

Pourquoi malgré ma violence il restait à pendouiller faiblement dans mes bras.

Pourquoi alors qu'il était prisonnier entre mon corps imposant et la façade de sa porte d'entrée je n'étais pas déjà en train de lui faire subir la pire des tortures ; mes lèvres.

Pourquoi j'avais simplement enroulé mes bras autour de son corps tremblant.

- Yugyeom, pourquoi tu ne me laisses jamais en paix... murmura-t-il, son souffle étouffé contre mon t-shirt. Pourquoi il faut que tu reviennes à chaque fois ?

Mon sang s'était glacé dans mes veines. Mon cerveau avait cessé de fonctionner. Et je m'étais posé la même question.
Elle résonnait dans mon crâne, elle m'assourdissait, me rendait complètement fou.

- Parce que tu m'aimes, répondis-je d'une voix aussi assurée que j'en étais confus.

D'un geste brusque, il me repoussa. La fureur faisait briller ses prunelles sombres.

Je m'y perdis un instant. Plongeant ainsi dans ses orbes révélatrices et émotionnelles.

J'étais prêt à accueillir ce rejet éternel. J'étais prêt à entendre ses mots qu'il me répétaient éternellement, ceux qui étaient remplis de haine. Ceux qui me rendaient euphorique.

J'étais tombé amoureux de cette routine déchirante. Celle où à chaque fois que je venais, je le laissais avec ses regrets, et moi, repartais avec un sourire satisfait.
Cette routine où il me disait sans arrêt que je devais pourrir d'égoïsme.

Celle où je me sentais si bien lorsque qu'il me traitait de connard.

- T'es aveugle Yugyeom.

Il pouvait m'insulter, dénigrer mes ancêtres, me souhaiter la mort et toutes autres tortures, rien ne m'atteignait, ni me blessait.

Rien.

Sauf sa gentillesse.
Sauf sa bienveillance.
Sauf la raison pour laquelle je le maudissais.
Sauf lui, et entièrement lui.

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