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Mon ami ou gardien Bayley.

Liverpool... J'ai toujours aimé cette ville, les gens y sont agréables et quasiment tous chrétiens, ce qui est pour moi une bonne chose, quitte à aller en taule autant que les gens aient les deux genoux à terre et les yeux rivés vers le ciel. De l'extérieur ce bâtiment ressemble fortement à une usine délabrée, après la guerre on pouvait trouver ce genre de bâtisse un peu partout en Angleterre mais le fait de savoir que j'allais passer le reste de ma vie dans cet endroit plutôt sale me dérange quelque peu. Je m'arrête en plein milieu de l'allée pour observer rapidement les alentours.

- À quel moment je t'ai autorisé à t'arrêter détenu ?!

Mon chauffeur essaye apparement d'être désagréable, c'est dommage j'aime bien son chapeau pourtant. Je le fixe de mes yeux bleus, j'essaye de paraître le plus agréable possible, je soupire légèrement avant de lui sourire.

- Je vais passer le restant de ma vie dans ce bâtiment et je ne vais sans doute jamais revoir cette allée.

- C'est mon problème peut-être ?

- Non mais c'est le miens. Alors je profite du peu de liberté qu'il me reste.

Je continuais de lui sourire, je venais de prononcer cette phrase alors que j'avais les poignets attachés par deux grosses chaînes, tu parles d'une liberté. Je continue de le fixer et le chauffeur me fait un signe de tête.

- Je te laisse deux minutes pas plus.

Je lui fait un signe de tête à mon tour en signe de reconnaissance, dans le fond ils ne sont pas méchants mais c'est comme tout le monde, dès que des personnes comme ce chauffeur ont un peu de pouvoir ils prennent des grands airs et montrent les dents, ou plutôt leurs armes. Je tourne légèrement la tête et je regarde dans un premier temps la rue et les gens qui passent devant ce bâtiment comme si de rien n'était. Des enfants sautent dans les flaques d'eau sans se douter que les plus grand criminels se trouvent derrière ces murs. Les femmes plus ravissantes les unes que les autres font attention à leurs tailleurs Dior et à leur coiffures, la mode New Look est lancée depuis quelques années maintenant pour leur plus grand bonheur. Les hommes, eux, semblent êtres plus pressés, habillés de leurs chapeaux, de leurs longs manteaux et du journal sous leurs bras et ils doivent sans doute se rendre au travail, à l'usine ou au bureau. Tout dépend de leur classe sociale.

- C'est bon tu as fini de profiter de ta liberté ?

- Pas encore.

Il soupire et ne cherche pas à me répondre, il doit être nouveau pour être aussi laxiste avec moi. J'inspire longuement avant d'expirer et de regarder dans un second temps le ciel gris et de regarder la pluie tomber. Je profite du silence qui règne pour écouter le bruit des gouttes qui tombent sur le sol. J'aurais aimé que pour mes derniers instants en tant qu'homme libre le ciel soit dégagé, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie, je ne peux pas être incarcéré et en plus profiter du soleil. Je ferme les yeux, c'est bon, je suis prêt. Je me mets à avancer vers la porte en fer aux côtés de mon chauffeur qui semble moins détendu que moi. Il me fait entrer alors que lui reste à l'extérieur.

- C'est ici que nos chemins se séparent ?

- Je ne suis que chauffeur.

- Eh bien bonne continuation à vous.

- Je te souhaite bien du courage mon garçon.

Il referme la porte et me laisse seul dans ce couloir à peine éclairé. C'est officiellement la fin de ma liberté. Je me mets à avancer d'un pas décidé, je ne compte pas prendre racine dans cet endroit beaucoup trop lugubre à mon goût. J'arrive au bout du couloir où une porte se trouve, je décide de frapper. Le bruit de mes poings contre la porte métallique résonne dans le couloir ce qui rend le moment encore plus angoissant. Après quelques secondes d'attentes la porte s'ouvre enfin.

- Hm... Bonjour ?

Personne ne me réponds. Alors que je m'apprête à rajouter quelque chose, quelqu'un me tire à l'intérieur et me plaque violemment au sol en me tenant les bras. Je lâche un grognement alors que ma tête tape contre le sol.

- Ton nom.

- Il existe des manières plus délicates pour me le demander .

- Tu ne veux pas non plus qu'on aille boire une bière ensemble ?

- Tom Marks.

À peine mon nom prononcé on me relève et on me colle au mur. Je regarde le gardien, un petit mec, brun et moustachu portant le nom de Bayley. Je sens qu'on va bien s'entendre tous les deux. Il m'attrape une nouvelle fois par le bras et me traine avec lui dans une pièce. Une pièce vide avec un banc posé au milieu, des lumières qui grésillent, des barreaux aux fenêtres, un sol sale. Je crois que je suis dans les vestiaires.

- Voilà ta tenue. Tu as une minute pour te changer.

Il me tend ce qui semble être une combinaison de couleur orange et des chaussures de chantier. Je prends les affaires et je soupire.

- Il faudrait penser à changer les tenues. C'est la période New Look chéri.

Je n'ai pas le temps de réagir qu'il me colle une nouvelle fois au mur en me tordant le bras. Je serre les dents en poussant un gémissement de douleur. Pas de doutes, je me suis fait un ami.

- Je sais qui tu es Tom Marks. Je sais ce que tu as fait. Et je suis là pour te faire vivre un enfer. Grogne t-il en continuant de me torde le bras.

- Moi je ne vous connais pas. Évitez de faire mauvaise impression.

Il me lance une insulte à peine audible et me relâche en lâchant mes affaires pas terre.

- Tu as une minute pour te changer. Et ne m'oblige pas a te casser le bras pour que tu obéisses.

Il referme porte en la claquant. Je soupire et je m'assois sur ce qui semble être un banc et je me change, sur le dos de ma tenue est inscrit en gros et en noir le numéro 111. Ce qui me fait le plus de mal c'est le fait d'être séparé de mon chapeau, il a une certaine valeur sentimentale à mes yeux mais je ne pense pas que mon nouvel ami Bayley accepte que je le garde. À peine changé je regarde par la fenêtre, à vrai dire pas grand chose a changé depuis mon entrée dans le couloir. Il pleut toujours et la vie continue.

- Dépêche toi de sortir Marks.

Je sors donc de ce qui semble être les vestiaires, j'ai toujours mon chapeau en main et je tombe nez à nez avec mon ami qui m'attrape une nouvelle fois par le bras et me fouille.

- Je vous fais gagner du temps. J'ai juste gardé mon chapeau.

- Donne-le moi.

Je le repousse alors qu'il tente de me le prendre.

- Seulement si vous me promettez d'en prendre soin !

- Mais tu te prends pour qui ?!

- Je veux bien vous donner mon chapeau, uniquement si vous me promettez d'en prendre soin.

Le gardien me regarde droit dans les yeux, il ne doit sûrement pas me prendre au sérieux pourtant il soupire et hoche la tête, je lui donne donc et il va le poser sur son bureau. Je le regarde faire et quand il revient je lui souris.

- Merci.

Il soupire et m'attrape le bras pour me faire avancer tout en m'insultant. On arrive devant une porte, il l'ouvre et me jette dans une pièce.

- Tu seras admis demain au bloc C.

- Et pourquoi pas maintenant ?

- C'est le protocole. Je n'ai qu'un conseil à te donner pour passer la nuit, dort dos au mur.

Il rigole légèrement et claque la porte en me laissant seul dans cette pièce mal éclairée... Je commence à m'avancer... Et merde. Je crois bien que je ne suis pas seul.

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Heey ! 😁 J'espère que ce chapitre vous a plu ! Je publie vite le premier chapitre car j'ai eu une soudaine vague d'inspiration alors voilà... Autant être productive jusqu'au bout non ? J'espère que ce début d'histoire vous plaît même si je vous l'avoue l'histoire va être un peu longue avant de démarrer le temps que j'intègre les personnages toussa toussa...

Breeef, je vous dis a treeees bientôt, restez géniaux ! 😘

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