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Le début de tout

Comme d'habitude, il réfléchissait... A tout et à rien à la fois.

Allongé sur son lit si grand et pourtant si vide, il réfléchissait, il imaginait. Son avant-bras cachant ces yeux à cause de la luminosité. Il était perdu, mentalement parlant. Les cours d'escrimes, de chinois, les cours au collège, sa double identité, tout. Il aimerait en parler. Il voudrait en parler. À qui réellement se confier ? 

Plagg ne pourrait comprendre pourquoi son porteur va si mal si pour lui le camembert compte comme de l'amour. Ladybug ? C'est catégoriquement non. Elle ne veut en aucun cas savoir sa vie privée. Elle pourrait sûrement lui apporter des conseils mais sans le contexte elle ne pourrait pas. Nino ou Alya ? Ils ne savent pas son double plus héroïque. Chloé ? Elle a beau être une amie d'enfance, elle n'écoute qu'elle même. Kagami ? Il était bien trop mal a l'aise avec elle.

Et enfin Marinette ? La douce Marinette, il ne pourrait pas lui avouer ce qu'il lui pèse, elle a ces problèmes à régler pour l'encombrer de ces problèmes à lui. Il ne veut pas être égoïste en pensant qu'il a de plus gros problèmes que les autres.

Alors il sourit face au monde, que ce soit pour la caméra ou pour son entourage. Dans ces moments là, il regrette amèrement d'être si éloigné de son "père" si on peut l'appeler ainsi depuis la disparition de sa mère. Sa mère aurait pu comprendre, ils ne se cachaient rien à l'autre, leur lien mère/fils était unique et exceptionnel. Avoir perdu ce lien et sa mère l'a profondément touché jusqu'a l'encré dans sa peau au fer rouge. Or elle n'était plus, alors il évitait l'idée qu'il pouvait lui en parler à elle.

Il se leva, lentement. Une fois debout, il se dirigea vers la grande fenêtre qui faisait la longueur d'un mur. Le soleil se couchait, comme chaque soir, indéfiniment. Il prit son téléphone et regarda l'heure.

21h18. La patrouille du soir était à trente. Il reverra enfin sa Lady, la femme qui a emporté son cœur, et qui l'avait aussi brisé quelques fois. Mais il s'en fichait, le fait simple de croiser Ladybug lui faisait du bien.

21h21. Plus que neuf minutes avant de la revoir. Revoir son si beau sourire qui le faisait fondre. Revoir ces formes qu'il rêvait de posséder. Revoir ces yeux d'un bleu lagons dont il y voyait des étincelles. Revoir ces cheveux bleutées flottés dans le vent quand elle court. Tout était parfait chez elle pour lui, sa beauté lui coupait le souffle, son intelligence l'épatait et sa créativité l'émerveillait.

21h26. Quatre pauvres minutes restantes avant de pouvoir virvoleté dans le vent, courir à en prendre haleine, de sentir la liberté dans l'ensemble de son corps. Quatre horribles minutes qui l'empêchait d'oublier, d'oublier sa vie et ces problèmes, d'oublier sa situation, d'oublier les mensonges, d'oublier la vérité.

21h29. Il chercha Plagg du regard. Le Kwami étant sur son lit avec du camenbert à porter de pattes. Il interpela son Kwami, qui se retourna lassé des transformations. Il s'exclama et ne dit qu'une simple phrase qui stabilisait sa santé mental dans ce manoir. "Transforme-moi".

Après s'être transformer, il échappa à sa prison, un doux sourire aux lèvres. Il pouvait enfin s'oublier dans cette vie caché. Il parcourait Paris, silencieusement mais rapidement. Il arriva au plus vite à la Tour Effeil pouvant enfin retrouver sa bien-aimée. Il espérait au fond de lui qu'elle serait une bouffée d'air frais. Et il eu raison. Son coeur s'emballa en voyant sa Lady qui attendait patiemment en jouant de son yo-yo. Il approcha doucement, les yeux fixées sur elle, le regard fasciné. Elle le remarqua et souria en se rapprochant de lui.

_ Chat tu es enfin là ! J'ai cru que tu ne viendrais pas. Fit elle soulagé

_ Loin de moi cette idée My Lady. S'exclama le chat

_ Bon alors je fais le Nord et l'Ouest de Paris ça te va ? Demanda Ladybug

_ No problemo, et je voulais te di- Dit il en se faisant coupé 

_ Donc tu fera le Sud et l'Est, ça ne te derangera pas? Questiona la coccinelle

_ Non bien sur que non mais avant je voulais te parl- En se faisant coupé une seconde fois

_ Ok cool ! C'est parti alors ! Répondit l'héroïne s'éloignant à toute vitesse

_ La prochaine fois peut être. Ce n'est pas si grave... Dit finalement Chat Noir ces oreilles couché en arrière.

Oui ce n'était pas si grave de lui dire que son pouvoir de la création ne soignait pas son corps après les combats. Ce n'était pas pour ça qu'il voulait lui parler. Et surtout il ne faisait pas d'ironie en parlant de ça. Ladybug était sûrement déjà entrain de patrouiller, alors que lui restait sans rien faire sur la Tour Eiffeil, planter là sans pouvoir bouger la moindre parcelle de son corp. Le super héros chat allait finir par prendre racine. Il observait les étoiles apparaître. Il n'était pas en colère ou spécialement heureux, juste terriblement déçu de ne pas avoir été écouter quand c'était important.

Il secoua la tête, "je lui en parlerais plus tard, si j'y arrive." pensait-il.

Chat Noir patrouilla les zones que sa Lady lui avait expliquer, cherchant dans chaque recojn, à l'affût. Il se dépêcha, faisant au plus vite pour pouvoir lui avouer qu'il ne guerrissait pas sûrement à cause de son pouvoir de destruction. Il arrivait au point de rendez-vous à côté d'un pied de la dame de fer. Sa partenaire apparut juste en face de lui souriante. Il lui rendit son sourire avec une étrange sensation. 

Son coeur se serrait et ces poumons ne reprenaient que des petites quantités d'air. Sa respiration était irrégulière. Sa coéquipière inclina sa tête, de l'incompréhension passa dans ces yeux puis en un instant son regard était amusé.

_ Tu as fait la course pour être aussi essoufflé ? Je savais pas qu'on faisait une compétition. Rit-elle de bon coeur

_ Peut être.... parce qu'on.... en fait pas une. Essaya Chat noir entre quelques respirations 

_ Quoi ? Tu as mal quelque part ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu m'inquiètes là. Demanda Ladybug paniquée

_ Je plai...sante... Tenta de parler le chat 

_ Ce n'est pas drôle. J'ai eu peur pour toi imbécile. Se facha la coccinelle

_ Pardon, reprends une respiration normal, je peux te parler ? C'est très urgent et ça ne peux pas attendre. Essaya le jeune homme

_ On peut en parler demain ? J'ai école demain matin et je veux pas risquer des heures de colles si j'entends pas mon reveil, ne t'inquiète pas on en parlera au plus vite ! Répondit la jeune fille de manière confiante et désolé

_ Je... ouais pas de problème... A demain et dors bien Buguinette ! Abandonna-t-il finalement

"J'en parlerais demain c'est pas grave"pensa-t-il. Pour la première fois, il se sentit mal à la suite d'une discussion avec Ladybug. D'habitude il en serait heureux. Mais là ça été le contraire. Il ne préfèrait pas s'attarder là dessus et rentrait dans ce qu'il qui lui sert de "maison". 

Il entra par la fenêtre et se détransforma, retournant à sa vie d'oiseau en cage d'or. Le blondinet ferma la fenêtre, observant une dernière fois les étoiles avant de se coucher. Plagg se trouvait sur son canapé en se laissant morfondre à cause de son manque d'énergie. Adrien était habitué aux réactions de son kwami, il lui donna alors un camembert entier et puant sur la table basse. Il se dirigea vers sa salle de bain se maudissant de n'avoir pas insité avec sa Lady. 

Il enleva son tee-shirt et son pantalon en entrant dans la salle d'eau. Il s'asperga d'eau avec le robinet de son lavabo tout en réfléchissant à la manière de lui dire. Il releva la tête et fixa son reflet dans le miroir, de façon très surprise, des cernes se créant sous ces yeux qui eux-même affichaient de l'étonnement. Il fronça les sourcils en descendant vers son torse couverts de petites cicatrices à peine visible mais quand même bien là. Rien d'inquiétant mais étant mannequin, il avait peur des représailles de Nathalie. Il anticipera comme à son habitude avec un peu de maquillage, de crème et cela passera inaperçu. Il continua à s'examiner minutieusement, constatant les dégâts. Il fini par tomber sur une ancienne cicatrice qu'il a déjà essayé de cacher à maintes reprises. Elle était bien trop imposante pour ne pas être remarquer. Elle débutait de sa dernière côte à gauche, passant sous son nombril et finissait au milieu de la bordure de son caleçon, cette cicatrice était fine mais longue. Il pourrait la caché quelques temps, mais pas toute sa vie. Désespéré, il se tourna dos au miroir, regardant ces pieds, honteux de ces blessures visibles. Il n'allait pas pouvoir cacher tout ça bien longtemps, il était tout de même mannequin.

Plagg était là, à le regarder peiné, il essayait de paraître impassible mais il était attaché à ce porteur particulier. Le voir ainsi lui coupait l'appétit, ce qui n'arrivait pratiquement jamais. Adrien sursauta en voyant son kwami de la destruction si près à ces côtés. Son si petit ami lui montra le miroir de ces pattes. Soufflant une dernière fois, il tourna simplement la tête derrière lui laissant son corp appuyé sur le lavabo. Il écarquilla les yeux d'horreur en voyant son dos balafré ainsi, il ne s'était jamais aperçu que son dos avait autant de cicatrices. Il arrêta de les compter trop nombreuses soit elles. Il se rassurait en se rappelant que demain sa classe faisait du canoë donc un sport qui nécessite un tee-shirt à manches longes. Il souffla cette fois si de soulagement.

_ Je suis désolé

Adrien se retourna vers Plagg conscient qu'il ne s'excusait jamais. Il ne comprenait pas pourquoi le petit chat était désolé et cela l'inquiétait n'ayant pas l'habitude de l'entendre s'excuser, à la place de réclamer ou vanter son fromage.

_ Pourquoi ? Ce n'est pas ta faute.

Son Kwami se mit en face de lui, ces pattes et sa queue abattu vers le vide.

_ Je suis le seul Kwami qui ne peut pas guérir son porteur entièrement. C'est ma faute. Je ne peux que refermer tes plaies, pas les faires disparaître comme les autres de mon espèce.

_ Les refermer est déjà pas mal Plagg, et puis tu peux être fier, tu es le seul qui m'a donné ce que je rêvais, la liberté. C'est grâce à toi que je suis un héros. Tu ne peux rien dire contre ça. Allez vient on va se coucher, j'ai pas envie de mettre un pyjama.

Il le prit entre ces mains et le posa sur un oreiller avant de se coucher à côté. Il s'endormit vite, fatigué et le coeur lourd. Morphée l'accueilla les bras ouvert dans un sommeil sans rêve ni cauchemar, juste le néant.



J'espère que ce début d'histoire vous a plu, on se retrouve avec un autre chapitre bientôt!

By Kura 

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