Chapitre 23|Hannah.
-Hannah-
Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé. Je ne sais pas non plus quand j'ai arrêté de pleurer. La seule chose qui m'empêche de me casser en mille morceaux, c'est les bras de Logan autour de moi. Je suis couchée sur ses genoux, avec la tête enfouie dans son cou. Je me sens minuscule, fragile et vulnérable.
Je m'attendais à toutes les réactions, sauf à celle qu'il a eu. De tous les scénarios que j'ai imaginé; celui-là je ne l'avais vraiment pas vu venir.
Sentir ses lèvres sur mes horribles cicatrices ; c'était plus de ce que je pouvais supporter. C'est sans doute le plus beau geste que quiconque a eu pour moi. C'est comme s'il cherchait à me réparer en sachant pertinemment que je suis détruite. Cassée.
D'une certaine manière, c'est ce qu'il fait: il me répare.
Il n'a pas dit un seul mot. Il a murmuré que j'étais magnifique et après, il s'est juste limité à me tenir dans ses bras. Je ne le mérite pas. J'ai douté de lui. J'ai douté de sa parole, mais il est toujours là. Avec moi. Essayant de me réparer. Vraiment , je ne le mérite pas.
J'essaie de me dégager de son emprise. J'ai besoin de m'habiller. Je dois cacher mon dos. Je dois...
-Non.-il dit.-Je n'ai pas envie de me séparer de toi... Pas tout de suite.
Un nœud se forme dans ma gorge.-J-j'ai b-besoin d-de m''habiller.-
bégaie-je.
-Non, je n'ai pas envie de me séparer de toi.-répète-t'il.
Je lève le regard pour l'observer, et ma poitrine se serre lorsque je vois qu'il a les larmes aux yeux. Je caresse son menton avec la pointe des mes doigts. Il se rapproche davantage de moi, nos nez s'effleurent, et j'ai juste une envie; sentir nos lèvres se toucher.
-Je veux le tuer.-il chuchote.- je te jure: j'ai envie de le tuer.
-Tu vaux mieux que lui.- je murmure en fermant les yeux.
-Hannah, j'ai envie de le faire souffrir.-je vois comme ses doigts se sont crispés et j'effleure mes lèvres avec les siennes. Je ne veux surtout pas penser à mon père.
La tension retombe grâce au contact de nos lèvres. Il effleure à son tour nos lèvres. Ma peau fourmille, il s'éloigne soudainement.
-Je veux que tu m'embrasses.- je murmure.
Ses lèvres trouvent les miennes en un baiser lent, calme et doux.... Sa bouche bouge contre la mienne et sa langue trace des caresses qui me donnent la chair de poule. J'enroule mes bras autour de son cou, appuyant mes doigts contre sa nuque, en intensifiant davantage notre baiser.
Ses gestes deviennent de plus en plus urgents. Sa main commence à tracer des caresses sur mes hanches et je frissonne.
Mon corps se cambre, et un gémissement s'échappe de ses lèvres. Je sens ses doigts effleurer la naissance de mon sein gauche; mais il ne me touche pas , en tout cas pas comme je le voudrais.
-Je ne veux pas que tu penses que je profite de la situation.-il dit contre ma bouche. Je m'écarte pour le regarder.
-Je le veux.-j' acquiesce, anxieuse.-Je le veux, avec toi.
Il avale sec en niant de la tête.-Pas comme ça, Han-je remarque la douleur dans son regard .-Pas de cette manière. Je veux te faire l'amour. Je ne veux pas coucher avec toi...
Je te ferais l'amour lorsque je serais vraiment sûr que tu le désires aussi.
Ma main se dégage de son emprise et je baisse le regard. Je ne peux éviter la déception, mais je comprends. Je suis vulnérable. J'essaie de me dégager, essayant de me redresser afin de m'habiller.
-Hey- il m'arrête, me serrant contre lui.-
Où vas tu ?
Mon regard croise le sien et je reconnais la moquerie dans son regard.- Me changer.- je réponds, confuse.
Un sourire illumine son visage.-Ce n'est pas parce que je ne vais pas te faire l'amour que je ne peux pas te faire certaines autres choses. De très vilaines choses.
Sans aucun avertissement, sa main s'empare de mon sein. J'inspire profondément à cause de son geste inattendu. Ses yeux ne quittent pas les miens pendant qu'il commence à caresser ma poitrine. Je gémis lorsqu'il appuie sur mon téton.
Mes lèvres s'entrouvrent en un gémissement inaudible, et il m'embrasse. Sa langue se détient sur ma lèvre inférieure, pendant qu'il me dépose sur son tapis. Ses mains s'attardent toujours sur ma poitrine, caressant, explorant , me provoquant...
Mon dos se cambre et une infinité de baiser humides sont déposés de mon menton, jusqu'au cou. Ses lèvres descendent encore un peu, s'arrêtant à la naissance de ma poitrine.
Son regard trouve le mien et j'avale sec.
-Ils sont magnifiques.- il dit.
Je rougis.
Je veux dire quelque chose mais je n'arrive pas à prononcer quoique ce soit.
Sa bouche s'approprie de ma poitrine et je gémis devant la sensation de gêne provoquée par les caresses de sa langue.
Mon dos se cambre.
Ses mains se posent sur mes hanches, il me tire vers le haut, en m'asseyant. Ses mains caressent mon dos. Je faiblis légèrement dès qu'elles se posent sur mes cicatrices, mais ses lèvres sont toujours concentrées sur mon buste; m'empêchant de penser correctement.
Soudain, il s'éloigne et j'ouvre les yeux, me sentant perdue.
Il se lève et m'offre sa main, je la prends et il me relève. Il dépose un bisou au creux de
celle-ci. Il me fait un clin d'œil puis entremêle nos doigts ensemble.
Il commence à marcher, je suis surprise de voir que nous ne dirigeons pas jusqu'à sa chambre. Il fait quelques pas avant de s'asseoir sur le fauteuil. Je m'installe à califourchon sur lui, et l'embrasse, emmêlant mes doigts dans ses cheveux. Je glisse mes doigts jusqu'au bas de son pull. Je tire de
celui-ci vers le haut, en tremblant.
Il rit à gorge déployée quand je ne parviens pas à enlever son pull et il faut qu'il m'aide pour parvenir à mes fins.
Je ris avec lui, cachant ma tête au creux de son cou. Il trace des caresses dans mon dos et je me fige sur place.
-Si ça te déranges, je peux arrêter de le faire.-il dit et je nie de la tête.
C'est pas grave.-je dis.- je dois juste m'y habituer; jamais personne ne les avaient touchées.
-J'aime être le premier.
Je ris niaisement en me relevant pour l'observer. Mes doigts se faufilent en dessous de son
t-shirt. Je caresse son torse avant d'enlever son t-shirt.
Je me permets d'admirer son torse, sans pudeur. Il est très travaillé et musclé. J'observe le duvet qui le recouvre et disparaît sous la ceinture de son pantalon, je mords ma lèvre inférieure.
Mes doigts parcourent sa peau, et en m'armant de courage, je défais la ceinture de son pantalon. Je sens comme il se fige sur place, mais je ne peux pas le regarder dans les yeux. Si je le fais, je ne pourrais pas faire ce que j'entreprends de faire.
Je défais le bouton, en tremblant. J'ouvre à moitié sa braguette, laissant voir le tissu noir de son boxer.
Je suis si anxieuse et stressée que j'ai du mal à respirer. Il ne bouge toujours pas, mais j'ai remarqué qu'il ne perd pas de vue aucun de mes faits et gestes.
Je lève le tissu, et le bas de son corps se relève me facilitant la tâche.
Mes lèvres s'entrouvrent, lorsque nos regards se croisent.
Ses pupilles se sont tellement dilatées, qu'on dirait que ses yeux sont noirs. Il est essoufflé. Quand nos regards se croisent il dit:-
Tu n'es pas obligé de le faire.
Je rougis, puis je tire du tissu de son boxer vers le bas; l'enlevant.
Je n'ose pas le regarder, mais je laisse mes doigts caresser sa virilité, m'émerveillant de la douceur de sa peau à cette zone.
Sa main prend la mienne, la guidant jusqu'à enrouler son entrejambe avec mes mains.
Ses lèvres s'ouvrent quand je serre légèrement. Ma main arrive à peine à l'enrouler et la simple idée d'imaginer cette chose dans moi; me terrifie .
Il avale sec en guidant ma main vers le bas. Son regard ne lâche pas le mien. Quand on a s'habitue à un rythme doux et lent , il lâche ma main, me laissant le caresser par moi-même.
Je n'ai toujours pas baissé le regard. C'est gros, long et puissant. Ses mains caressent mes seins et il m'embrasse tandis que je le masturbe timidement.
Il gémit dès que mes doigts effleurent la pointe de sa virilité. Je me fige devant cette sensation de pouvoir.
Je lui provoque cela.
-Hannah.-il chuchote. Sa main glisse entre nous jusqu'à se poser sur ma féminité.
Je gémis dès que ses doigts commencent à tracer des caresses sur mon clitoris. C'est envahissant et bizarre.
Je baisse le regard et je le vois enfin. C'est plus imposant de ce que j'imaginais. J'avale sec. Il retire sa main, et l'apporte à sa bouche, suçant son doigt.
Il sourit et dit:-
Je dois le faire ou je ne pourrais pas dormir ce soir.
Sans un mot, il enroule son bras autour de ma taille et me relève puis me couche sur le canapé .
Ses mains ouvrent mes cuisses, et il se met sur ses genoux, face à moi. Mon pouls s'accélère et je me fige sur place.
Est-ce qu'il a changé d'opinion?
Va-t-il me caresser ?
Il descend sa tête et c'est là que je comprends, il veut m'embrasser...là.
-Logan,non..-à peine je prononce le dernier mot que ses lèvres sont déjà sur mon entrejambe. Soudain je ne peux plus rien faire d'autre appart ressentir.
Ressentir ses caresses. Sa douceur.
Son expérience.
Tout mon corps tremble face au plaisir que je reçois. Je mords mes lèvres afin de ne pas faire trop de bruit. Je suis à bout de souffle. La seule chose que je suis capable de faire c'est me tortiller dans tous les sens.
Un léger gémissement s'échappe de mes lèvres, il lève mes hanches, intensifiant ses caresses. Mes doigts s'enroulent autour des mèches de ses cheveux, je tire de celles-ci.
Je ne sais pas si je veux l'éloigner ou le rapprocher davantage.
Quelque chose se forge à l'intérieur de moi et je sais de quoi il s'agit. J'essaie de le pousser parce que je ne veux pas atteindre le climax avec sa tête entre mes jambes.
Cependant il me retient brusquement sur place, plantant ses mains sur la peau porcelaine de mes hanches.
-Logan !
Soudain, c'est arrivé ! Tout mon corps tremble à cause du puissant orgasme ; je laisse échapper des gémissements.
Je suis consciente de son corps positionné sur le mien, et ses lèvres s'attaquant à ma poitrine, mais la seule chose qui occupe vraiment mes pensées c'est ce qu'il vient de me faire ressentir.
-Je t'avais dit que je pouvais te faire de très vilaines choses.- il dit en gémissant et je frappe son torse avec douceur.
Il rit tandis qu'il effleure son nez contre le mien. Mon regard trouve le sien et je souris. Il me sourit à son tour. Je suis sur le point de l'embrasser lorsqu'on entend la porte d'entrée s'ouvrir.
-Oh, merde!-Logan se lève et crie.- NE RENTRES PAS ! ATTENDS ! DONNE MOI UNE SECONDE !
Je me mets debout. Il rit comme un enfant qui a fait une bêtise et est pris en flagrant délit.:-
Vas dans ma chambre. L'idiot de mon colocataire est arrivé.
J'acquiesce en riant avec lui, puis court jusqu'au bout du couloir.
Je referme la porte derrière moi, puis appuie mon front contre le mur. Je n'arrive pas à croire que j'ai couru complètement nue dans l'appartement de Logan. Et je n'arrive surtout pas à croire que j'ai pu faire ce que nous avions fait dans son salon.
Et cependant, c'est dingue de voir à quel point je suis heureuse avec lui.
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