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Chapitre 6 : Rien ne fonctionne mieux qu'une menace


Je suis sous le choc. Mon cœur palpite à une allure beaucoup trop soutenue. Une boule d'angoisse et de colère mêlée se forme au fond de ma gorge. Je fixe Greg durement alors qu'il ne fait pas attention à moi, préférant le regard pétillant de mon fils.

Après une brève exclamation, Eliott s'est de nouveau concentré sur ces jouets, nous oubliant partiellement. Je profite de cet instant pour régler cette idée stupide.

– On peut parler ? dis-je en serrant les dents.

Greg dirige enfin son attention sur ma pauvre petite personne. Le stupide sourire qu'il m'envoie me donne plus envie de le frapper que de discuter.

Et dire qu'avant, j'avais envie de lui sauter dessus pour des raisons... bien moins catholique.

– En privé. Suis-moi, ajouté-je froidement.

Il se lève à ma suite. Je jette un rapide coup d'œil vers le comptoir et constate qu'Alex nous fixe tout en mettant des viennoiseries dans la vitrine. Je le rassure comme je le peux, au vu du regard meurtrier qu'il pose sur l'homme non loin de moi. Arthur, lui, tente de ne plus faire attention à nous, même si je sais qu'il garde un œil sur mon fils et moi.

Je finis par me diriger vers la porte d'entrée pour avoir un minimum d'intimité, bien que la simple collaboration de ce mot avec Greg m'hérisse les poils.

Ou bien, c'est la main qui vient se poser dans le bas de mon dos.

Je donne un coup de main pour lui faire comprendre mon aversion pour ses sales mains sur mon corps.

Je l'entends râler dans mon dos, mais j'y fais abstraction et ouvre la porte.

Je me sens stupidement nerveuse. Je ne devrais pas l'être, pourtant. Défendre son avis mais surtout sa liberté ne devrait pas me mettre dans cet état.

Malheureusement, c'est l'effet Greg sur moi.

– C'était quoi, ça ? Il est hors de question qu'on te suive je-ne-sais-où, l'attaquai-je en me retournant brusquement vers lui.

– Je ne crois pas t'avoir demandé ton avis, chaton, répond-il d'une voix beaucoup trop suave à mon goût.

Son regard me transperce. Son corps est bien plus proche que je ne l'aurais voulu. J'avale difficilement ma salive quand je devine le désir qui flotte au fond de ces yeux.

Le même désir qu'il y a trois ans. Le même que lors de ces nuits douces et torrides à la fois. Je me souviens parfaitement de ces moments qu'il m'accordait. Ce n'était que de pauvres instants où je me sentais enfin désirable.

Ces épisodes restaient malheureusement trop peu face à l'indifférence qu'il faisait preuve face aux autres, mais surtout face aux autres femmes qui étaient sans cesse autour de lui. J'ai toujours eu une petite voix dans ma tête qui me chuchotait que je n'étais pas la seule. J'étais morte de jalousie.

Je fais taire mes sombres souvenirs et reprends une contenance en faisant un pas en arrière.

– Je te préviens Greg. J'accepte déjà bien malgré moi la possibilité que tu viennes le voir chez moi, alors n'en demande pas trop.

Un ricanement brise l'air et me glace le sang.

– Ne prend pas ce ton-là, avec moi, dit-il en faisant de nouveau un pas vers moi. Je ne suis pas comme l'autre con, c'est compris ?

– Je n'ai plus peur de toi.

Si, affreusement.

Je sais justement qui il est, et c'est ça qui m'effraie le plus. Je ne suis juste pas assez stupide pour lui donner raison.

Son sourire s'agrandit après la réplique, ne le déstabilisant pas le moins du monde.

Il pose furtivement sa main sur ma hanche pour me rapprocher et nous faire légèrement pivoter en même temps. Je fronce les sourcils face à son manège que je ne comprends pas. Son regard fixe le mien. Je perds de ma superbe lorsque je sens quelque chose de froid sur ma peau.

L'enfoiré.

Il a sorti son arme, une fois encore !

Ma respiration s'accélère considérablement et je suis sûr que je suis aussi pâle qu'un linge blanc. Toute envie de le défier me quitte, même si je suis affreusement hors de moi qu'il ose me faire pression avec son arme.

Mais c'est Greg. Il fera tout pour obtenir ce qu'il veut. Même si mon souhait le plus fort à cet instant est de lui tenir tête, je ne fais pas le poids. Ce constat me brise de l'intérieur.

– Que tu es peur, ou non, je m'en contre fou. Sache juste qu'à la moindre contrariété, elle est juste là, ajoute-il en exerçant une pression sur ma peau avec la pointe en métal.

Je ne trouve plus mes mots, cherchant si sa menace peut être vraie.

Mon cœur pleure qu'il n'en serait jamais capable pendant que mon esprit hurle le contraire.

– Tu n'oserais pas...

– Ne me pousse pas à bout et tu ne le sauras pas.

– Tu es complètement fou, ma parole.

– Je l'ai été lorsque j'ai compris que tu n'étais plus là, il y a trois ans. Je l'ai aussi été lorsque j'ai compris que tu me cachais mon fils. Alors, si je suis fou, c'est de ta faute, chaton.

Il range doucement son arme, en jetant discrètement un coup d'œil autour de nous. Je peine à retenir les larmes qui menacent de couler.

Il attrape fermement mon bras, me faisant grimacer de douleur. Il nous pousse vers la porte, mettant fin à la discussion.

Il approche tout de même sa bouche de mon oreille pour me lancer une dernière réplique.

– Maintenant, on rentre à la maison.

Il me pousse presque vers Eliott, voulant nous amener le plus vite possible. Alex tourne la tête vers nous lorsqu'il entend le son de nos pas lourds sur le sol. Son visage se ferme instantanément quand il voit la main de Greg serrée mon bras, me coupant partiellement la circulation.

En moins de deux secondes, il se retrouve à notre hauteur, en position d'attaque.

– Eliott, range tes jouets. On y va, dit froidement Greg en fusillant Alex.

Faut qu'il change de ton avec mon fils, celui-là.

– Tu crois les amener où, là ? grogne Alex.

Greg me lâche immédiatement pour arriver bien trop rapidement vers mon ami. Il lui agrippe le col et le soulève légèrement.

– Je crois que tu n'as pas bien retenu la leçon, la dernière fois. Tu veux surement que je te rafraîchisse la mémoire ?

– Je crois plutôt que toi, tu n'as pas compris qu'elle ne voulait pas de toi, répond Alex en prend tout son courage face à la puissance qu'impose l'homme en face de lui.

Il ne se rend pas compte de son erreur, le pauvre. Calmer Alex, je sais faire. Calmer Greg, beaucoup moins.

Je tente de les séparer mais je suis bien trop faible. Arthur n'est pas là non plus pour m'aider. J'agrippe le bras de Greg et tente de me mettre entre les deux corps, face à Alex. Je capte son regard facilement.

– Arrête, s'il te plait.

– Quoi ? Tu rigoles, je vais...

– Alex ! Je t'en supplie, marmonnai-je.

Je vois très bien qu'une hésitation le prend. Je donne une autre pression sur le bras de Greg, que je tenais toujours, pour le faire lâcher. Non sans se plaindre, il finit par le relâcher pour poser son bras autour de ma taille. Mon dos est bien fermement collé à son torse. Je sens sa respiration rapide contre la peau de mon cou.

Il veut marquer son territoire face à son adversaire.

Au vu du regard d'Alex qui se décompose, je pense que le message est passé.

– ça va aller, Alex. Ça va aller.

– Comment peux-tu dire ça ? Regarde son attitude avec toi, imagine avec Eliott !

Le bras autour de mon corps se resserre en réponse à sa réplique. Je peux facilement deviner son expression. Dure et froide.

– Ne t'inquiète pas, j'ai toujours eu l'habitude de ça. Je n'ai jamais eu autre chose que ce genre de situation toute ma vie. Sauf, bien sûr durant ces trois ans.

Son regard passe de la stupéfaction face à mon histoire que je ne lui ai jamais confiée, puis se tord de tristesse lorsqu'il comprend.

Je sens qu'il a du mal à me laisser. Mais, comme moi, il n'a pas le choix.

Je pose ma main sur son bras en dernier geste de ma part. Greg me tire avec lui pour me faire reculer, trouvant nos gestes d'affection beaucoup trop long pour lui. J'aide Eliott à ranger ses affaires, une fois étant vers lui. Greg le prend dans ses bras et quitte le café d'un pas rapide. Je jette un rapide coup d'œil vers lui, attendant qu'il soit suffisamment loin pour sauter dans les bras de mon ami. Il me serre fortement, nichant sa tête dans mon cou et soufflant de frustration et d'impuissance. Mes larmes sillonnent mes joues, libérant toute ma peur et ma tristesse.

– Merci, murmuré-je en me reculant, essuyant grossièrement mon visage.

Je me recule avant de lui tourner le dos, sous son regard implorant, abattu quant à la suite qui m'attend.



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Hello ! 
J'espère que vous allez bien ?

Voici le dernier chapitre pour vous ce soir, qu'en avez-vous pensé ? 
Un affrontement de plus entre Alex et Greg, peut être le dernier ? 
TeamAlex ou TeamGreg ? Qui fait chavirer votre coeur ? 

Suivez-moi sur instagram : morganeperrin_auteure

Je vous embrasse, 
Morgane.

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