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Chapitre 2 : Les premiers coups

Son regard me transperce. Il est glacial, plus encore qu'il y a quelques instants. Ses doigts serrent fortement mon téléphone. Malgré l'émanation de peur qui transperce mes pores, je ne détourne pas le regard et le lui rends.

– Réponds-moi !

Sa forte voix résonne dans mes oreilles, me faisant sursauter. Un petit hoquet franchit la barrière de mes lèvres à mon insu.

– Ça ne te regarde pas, dis-je fermement.

Un sourire apparaît sur son visage, me glaçant le sang. Je tente de le repousser, mais il plaque plus durement son corps contre le mien, l'une de ses mains bloquant mes deux mains.

Son sourire retombe vite lorsqu'il finit par lire le message sous mon regard désespéré.

De Alex :

« Tu t'en sors ? Je m'inquiète puisque tu mets du temps... Rentre vite, on t'attend avec impatience. Ton fils te réclame. »

Il lit le message à haute voix. Si j'avais eu un doute sur sa connaissance d'Eliott, là, il n'y en avait plus. Je panique légèrement, et j'avoue avoir peur. De lui et de sa réaction. Il a toujours été quelqu'un d'impulsif. Beaucoup trop même.

– C'est qui, bordel ?

Je garde mes lèvres scellées, ne voulant pas les mettre en danger. Moins il en sait, mieux je me porte.

– Je ne me répéterais pas une autre fois, Julia.

– Je ne te dirai rien.

– C'est ton mec ? Tu le laisses chez toi, alors je ne vois que ça ! Tu n'es qu'une catin de plus ! me crache-t-il au visage.

Je serre à mon tour ma mâchoire, atteinte par ses mots, même si je ne devais y apporter aucune importance. Il ne me connait pas, ou plus. Il n'a plus le contrôle sur moi et il utilise les insultes pour me rabaisser, comme il l'a toujours fait. Malgré ça, je retire rapidement l'une de mes mains de sa poigne et laisse partir la claque. Dans un bruit sourd, elle atterrit sur sa joue, lui faisant tourner brièvement la tête sur le côté. Une vague de peur me prend quand je réalise ce que je viens de faire. Je passe de colérique à angoissée.

Sa seconde main vient prendre durement ma mâchoire, me bloquant la tête dans sa direction. Ses doigts serrent leurs emprisonnent sur ma peau.

– Ose encore lever la main sur moi, et tu ne réussiras plus à faire un pas devant l'autre. Mon fils risquerait de ne plus te reconnaître.

– Ne parle pas de lui ! Tu n'es en rien son père.

– Mon chaton, si je ne souviens bien, il faut être deux pour faire un enfant. Même si tu ne le veux pas c'est mon fils, dit-il avec dureté. Et je compte bien l'amener avec moi.

– Non ! Tu n'as pas le droit ! dis-je en me débattant.

– Je prendrais tous les droits que je veux. Tu ne peux rien contre moi, mon chaton.

Sa tête s'approche de moi, me faisant redoubler de force pour l'éloigner de moi. Il lâche mon menton pour tenir de nouveau mon poignet durement. Les larmes montent et je peine à les retenir. Sous son regard autoritaire, je perds de ma contenance, paniquant.

– Où est-il ? reprend-il.

– Tu ne sauras jamais où il est. Je préfère mourir que de te le dire.

Il lâche un rire qui me glace le sang et me fait stopper toute défense. Mon souffle se coupe sous ses mots :

– Nous n'en arriverons pas là, mon chaton. Je compte bien te ramener aussi avec moi. J'ai trois ans à rattraper, murmure-t-il proche de mon oreille.

Mon corps est partagé entre le dégoût et le désir. Je connais cet homme. Je sais à quel point ses mains sur moi ont un pouvoir que je ne peux contrôler. Il a été le seul homme à me toucher de cette manière.

– Tu ne m'auras plus dans ton lit. Ce temps-là est fini, Greg. Va-t'en.

– Oh, non ! Je t'aurais autant de temps que je le souhaiterais, tu m'as bien compris ? Amène-moi voir mon fils.

Il m'agrippe fortement le bras en se reculant de moi, attendant que je le dirige jusqu'à mon appartement. Il se fourre le doigt dans l'œil.

– Non.

Il ricane une autre voix avant d'approcher son visage du mien.

– Je crois que tu oublies de quoi je suis capable. Je te laisse une seconde chance.

Je détourne la tête de lui, ne supportant plus son regard perçant dans le mien. Je ne lui réponds pas, me contentant de rester droite. Il souffle d'agacement, avant de passer son bras dans son dos. Au son particulier de l'arme, je le regarde avec de grands yeux remplis de peur. Il tient dans sa main son arme fermement, la chargeant.

– Tu es sûre de ne toujours pas vouloir parler ? me dit-il en me fixant.

Je ferme les yeux, ne souhaitant pas lui répondre. Il est hors de question que je lui livre mon fils sur un plateau d'argent.

– Tu sais que je peux savoir où tu habites d'ici dix minutes ? Le temps que Mario te retrouve sous ton nouveau nom. Mais passons, tu as fait ton choix. Alors, dis-moi, sur qui je tire ?

Mon regard passe de l'incompréhension à la supplication ?

– Sur la vieille là-bas ? Où sur le mec près du banc ? Je te laisse le choix encore une fois, je suis trop sympa.

– Non... s'il te plait, lui répondis-je les larmes aux yeux fasse au tableau qu'il me dresse.

– C'est soit tu m'amènes voir mon fils, soit je tire.

Je panique de plus en plus, mes yeux faisant des aller-retour entre les gens présents bien plus loin et son arme. Je finis par lâcher ses foutues larmes qui me piquent les yeux. Je sanglote devant lui et je me maudis de me montrer si faible face à lui.

– Tue-moi plutôt, mais jamais tu n'auras mon fils.

– Je te réserve quelque chose de bien mieux que la mort, mon chaton. Décide-toi... Je compte jusqu'à cinq. Un... deux...

– Je ne veux pas ... Je... S'il te plait.

– Donne ta réponse, sinon je tire.

Imperturbable, il me fixe sans être touché par ma tristesse et ma panique. Il s'en fou royalement, comme avant. Les larmes n'ont pas de pouvoir sur lui.

Je renifle péniblement avant de prendre mon courage à deux mains et lui donne ma réponse.

– Range ton arme, c'est bon. Tu as gagné.

– Comme toujours.

Je fais abstraction de sa remarque et essuie mon visage de toutes ses larmes dont il est baigné. Greg me relâche et attend que je m'avance. Je tremble comme une feuille, mais tente de reprendre mes esprits pour ne rien montrer aux gens que nous risquons de croiser. Nous sortons de notre coin à l'abri des regards et finissons de traverser la place. Je sens sa présence constante dans mon dos. J'ai la sensation que son regard me reluque inlassablement.

Peu avant d'arriver, je m'arrête pour lui faire face.

– Est-ce que je peux récupérer mon téléphone ?

– Pour prévenir ton mec ? Non merci, je vais me présenter.

– Greg, je te laisse voir ton fils, mais je t'interdis de faire quoi que ce soit contre Alex. Nous ne sommes plus ensemble.

Il s'approche de moi, son souffle tape contre mes lèvres. Il s'est approché rapidement, m'empêchant de réagir. Il pose son bras dans mon dos pour me rapprocher encore plus de lui.

– Tu as toujours été à moi.

– Je ne le suis plus. Lâche-moi.

– Tu le seras toujours. Avance.

Il se recule sans pour autant me laisser libre. Il me presse dans la direction que nous prenions avant que je nous stoppe.

Mon cœur tape beaucoup trop fort. J'ai peur de ce qu'il compte faire lorsque je vais ouvrir la porte. Et Alex. Mon Dieu, j'espère qu'il ne lui fera rien...

J'ouvre la première porte qui mène aux escaliers, avant de les montrer et d'arriver au premier étage. Je lui jette un regard suppliant avant d'insérer la clé d'une main tremblante.

Je pousse la porte doucement, suivi de prêt par Greg.

– À enfin ! Te voilà ! Je meurs de faim, et j'arrivais plus à retenir le monstre ! Tu... se coupe-t-il en remarquant Greg dans mon dos.

Ce dernier quant à lui respire fortement depuis l'arrivée d'Alex vers nous. Ils s'affrontent sévèrement du regard. Alex passe rapidement son regard sur moi, voyant sans difficulté que j'ai pleuré. Je ne peux rien lui cacher.

– Vous êtes qui ? finit-il par dire.

Il n'en faut pas plus pour que la masse de muscle et de rage derrière moi ne saute sur Alex, sous mon cri de surprise. Alex se prend un premier coup de poing dans la mâchoire. Je tente de faire un pas en avant pour les arrêter, avant de voir la petite tête de mon fils juste à côté.

– Eliott ! dis-je en me précipitant vers lui pour le prendre dans mes bras.

Alex se prend un second coup dans l'estomac. Greg ne lui laisse pas le temps de se reprendre qu'il le frappe cette fois avec la jambe.

– Greg, stop, hurlai-je. Je t'en prie !

Il stoppe ses coups sous mes cris, me lançant un regard en biais et remarquant l'enfant dans mes bras. Il respire comme un buffle sous la rage qui transperce sa peau. Il se tourne vers nous, laissant Alex agoniser au sol. Je m'approche rapidement vers lui, mais Greg me stop et m'attrape le bras fermement. Je tente de le pousser, mais en tenant Eliott dans mes bras, je n'y arrive pas. Mon fils commence à son tour à se débattre. Je le pose au sol, essayant de l'éloigner de Greg. Mon fils court de ses petits pas vers Alex. Je pleure de nouveau, ne pouvant aller le voir à mon tour à cause de la poigne de Greg sur moi.

– Oh mon Dieu Alex. Je suis tellement désolé, sanglotai-je.

Ce dernier tente un geste vers Eliott pour le rassurer, mais Greg s' approche rapidement.

– Ne touche pas mon fils. Et maintenant, tu ne toucheras plus ma femme non plus.

Sauvagement, il prend le bras de mon fils qui se met à pleurer sous la douleur. Mon coeur est meurtri face à cette image. Je m'accroupis vers mon fils et l'éloigne de Greg. Je lui chuchote des petits mots à l'oreille dans l'espoir de le calmer.

– Alors c'est lui ? me dit Alex en me fixant, toujours au sol.

Mes pleurs redoublent encore plus, resserrant mon câlin sur mon fils.

– Je comprends mieux.

Il se relève et fait face à Greg, étant bien moins en forme que lui. Une main sur le ventre, il le défi du regard.

– Je comprends mieux pourquoi elle t'a quitté pour venir ici.

Et c'est les mots de trop. Greg grogne férocement avant de lui donner encore quatre coups, le faisant atterrir de nouveau au sol. Greg est enragé. Eliott tremble dans mes bras.

– J'espère que tu en as bien profité, parce que je te laisserais plus la toucher, hurle Greg.

– Il n'y a jamais rien eu, je t'en supplie arrête-toi ! Tu vas finir par le tuer !

Il vrille son regard dans le mien.

– Tu mens !

– Non, s'il te plait !

– Tu mens, hurle-t-il encore plus fort.

Ce dernier se met à pleurer à chaudes larmes, courant dans mes bras grands ouverts. Sa tête plonge immédiatement dans mon cou tandis qu'il continue de pleurer et de renifler. Je me remets debout et le serre fortement dans mes bras pour tenter de le rassurer.

Il tremble comme une feuille.

Greg nous fixe sans plus émettre le moindre son ni geste. Il reste stoïque, se rendant compte qu'il a réussi à faire peur à son fils.

Sa mâchoire se serre durement, le rendant encore plus effrayant qu'il ne l'ait déjà. Il s'avance à grands pas de nous, laissant Alex derrière lui, agonisant au sol.

Maintenant tout proche de nous, je ne peux m'empêcher de resserrer mes bras autour d'Eliott, dans un instinct de protection. Je ne sais pas de quoi il est capable, même avec un enfant.

Voyant ma réaction, il s'arrête à un mètre seulement de moi. Son regard tombe sur le petit corps de mon garçon. Puis sans un mot, il part à grands pas vers la porte d'entrée avant de la claquer brutalement. Je lâche malgré moi une grande expiration, comme si je mettais retenue depuis un bon moment maintenant de respirer.

Je repose doucement Eliott au sol. Il n'ose pas relever la tête et la garder fixement vers le bas.

– Mon chéri, tout va bien, ce n'est rien. Maman va te faire un bon chocolat chaud, tu en veux ?

Il se contente de me regarder avec son éternelle petite moue qui me faire craquer à chaque fois avant de hocher la tête.

– Attends-nous dans le salon, mon chéri.

Il commence à y aller avant de s'arrêter à hauteur d'Alex, toujours au sol, mais qui s'est mis dans une position semi-assise.

– Ne t'inquiète pas, mon poussin. Maman va faire un bisou magique à tonton Alex et tout ira mieux.

Il hoche une seconde fois la tête avant de partir d'un petit pas vers le salon.

Je m'approche rapidement d'Alex et me baisse pour être à sa hauteur. Son arcade saigne et je pense qu'il aura de nombreux bleus.

– Ça va ?

– Si j'ai ce fameux bisou magique, je peux mourir en paix.

Je le pousse gentiment par l'épaule.

– T'es con, sérieux. Si tu as encore de l'humour, c'est que ça peut aller !

Je me relève et lui tends la main pour l'aider à se lever à son tour. Il l'attrape sans rechigner. Je lui tourne le dos pour aller dans la salle de bain prendre des compresses, avant d'entendre ses petits mots.

– Je ne comprends pas commenttu as pu sortir avec un tel mec...

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Un chapitre où les coups fusent déjà !
L'affrontement entre Alex et Greg est très musclé... De quel côté êtes vous ? 

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Votre avis m'intéresse !

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Je vous embrasse, 
Morgane.

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