Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chap. 9

Élémenta

Télékinésie

Télépathie

- Elendil – Saison 1, Mois 5 – J-119

J'aurais pu profiter de temps seul pour faire quelque chose d'égoïste. N'importe quoi. J'avais l'embarras du choix. Au lieu de ça ? J'étais sur le toit.

J'aurais pu, j'aurais dû même, penser à moi. Mais je ne pouvais pas la laisser seule.

Elle était loin. Si ça avait été une Évoluée, ça aurait été plus qu'ardu de la retrouver parmi ses semblables. Mais là, c'était comme chercher la seule étoile brillante par une nuit noire.

Je la suivais à distance. Elle était restée longtemps avec une Évoluée femme. M'eta. Elle venait de rejoindre un Évolué homme à présent. Un des jumeaux. De près et encore plus de loin, je ne me repérais pas. Je ne connaissais pas le trajet qu'elle prenait, mais ça l'éloignait d'ici.

Je vérifiai pour la troisième fois mon Bracelet. Rien. J'avais prévu de rester ici pour capter quelque chose en cas de problème.

Je devais marcher.

J'avançais rapidement dans la rue. Non pas parce que l'idée du piège me taraudait, bien sûr que non. Parce que c'était bon pour la santé.

J'allais rester dans un périmètre proche et découvrir le quartier. Vraisemblablement très commerçant, avec du bruit et des odeurs à chaque coin de rue.

Je m'arrêtais net.

Est-ce que c'était du café ce que je sentais ? Je regardais mon Bracelet. Il me restait peu de Crédits. Mais Tinuviel ne pourrait pas m'en vouloir. J'étais là pour sa sécurité après tout.

Mais quelqu'un m'aborda :

- Vous savez où se trouve le Centre de Rationnement ?

- Non, je suis désolé, je ne vis pas ici.

Son cœur battait anormalement vite.

- Et d'où venez-vous ?

- Pas d'ici.

- Et vous n'auriez pas vu un robot dans le coin ?

Je ne fis le rapprochement qu'après m'être rappelé que les petits robots ici faisaient office de poubelle et d'allume cigarettes. Elle s'en mettait justement une dans la bouche.

- Non plus.

Elle surveillait derrière moi. Elle attendait quelque chose. Ou quelqu'un. Et elle n'était pas dans son état normal.

- Vous me trouvez belle ?

- Pardon ?

- Moi je vous trouve très beau.

Elle détournait l'attention. Mais à ce jeu j'étais le roi.

- Moi aussi. Je me trouve très beau.

La personne qu'elle attendait arrivait. Je sentais un Évolué s'approcher de manière bien trop déterminée pour que ce soit un hasard.

Assez joué.

L'arnaque était grotesque. L'Évolué 2 allait essayer de frotter son Bracelet au mien. Allez savoir comment, il avait dû réussir à le modifier, et nul doute que ce n'était pas pour enrichir leur victime.

Je saisis le bras qui allait toucher le mien, et de mon autre main pris celle de la jeune femme.

- Vous me faites perdre mon temps et je vous en fais gagner. Nos chemins se séparent ici. Trouvez quelqu'un à voler qui vous apportera plus que 5 Crédits.

Vraisemblablement novices dans le vol et peu sûrs d'eux, mon refus les avait pris au dépourvu.

- Miliciens ! A l'aide ! Il nous menace !

Il ne manquait plus que ça.

Trois agents qui patrouillaient à quelques mètres se téléportèrent à côté de nous.

- Vos bras. A tous les trois.

Une présence familière s'approcha. Les passants autour de nous regardaient la scène, avides de connaître la suite.

- Qu'est-ce que tu fais P'aul ?

E'gon venait d'arriver. J'étais près de chez lui après tout. Il s'interposa entre l'agent et moi.

- Je ne bois pas de café en tout cas.

Les Miliciens ne compatissaient pas le moins de monde à mon manque de caféine et s'impatientaient étonnamment vite :

- Jeune homme. Votre bras. Dernier appel.

Les deux voleurs s'étaient déjà prêtés à l'exercice. Je savais que mon Bracelet était en ordre, mais je ne pouvais empêcher l'adrénaline de monter peu à peu.

- Vous auriez dû commencer par lui ! Il ne vient même pas d'ici. Écoutez-le parler !

- Et vos Crédits viennent d'où ? Demandai-je tandis que je donnais mon bras à l'un des Miliciens.

Les deux voleurs et E'gon semblaient suspendus au verdict de l'agent.

- Tout est en ordre. Quel est le problème ?

- Demandez donc aux A.D et fiers de l'être.

Le Milicien écarta E'gon sans le regarder.

- Vous n'êtes ni concerné, ni censé être ici. Circulez.

- Il n'y a aucun problème. Nous séparions nous justement.

La phrase sonnait bizarrement. Mes mots n'étaient pas dans le bon ordre.

- Ça ne me marche pas comme ça. Donnez-nous les faits.

Eg'on reprit la parole :

- Vous voulez des faits ? Les entrées de Crédits sur leurs Bracelets et l'alcool dans leur sang devraient être un bon début. Je vous donne mon bras aussi, ou nous circulons ?

Comme si la lumière s'était enfin allumée, les trois agents s'intéressèrent enfin aux bonnes personnes.

- Je serai en face si vous avez encore besoin de moi.

Je partis sans demander mon reste. E'gon me suivait.

- Tu sais soigner tes entrées dis-moi E'gon.

- Je fais ce que je peux. Et toi ? A part attirer tous les déviants du coin ?

- Sur mon temps libre je fais des fautes en A.D et j'embête ma sœur.

- Mon frère prend le relais semble-t-il. Elle était chez nous tout à l'heure.

- Tout à l'heure ?

- Oui, ils sont sortis tous les deux. J'en ai profité pour descendre aussi.

Quel mauvais garde du corps je faisais. J'en avais oublié ma cible. Qui courait si j'en croyais son cœur. Mais elle était heureuse de courir. Bon. Je le buvais ce café oui ou non ?

L'intérieur du café était chauffé mais l'atmosphère n'avait rien à voir avec le New York.

- Ma sœur a été gentille avec vous au moins ?

- Très correcte même. C'est plutôt nous qui prenons un malin plaisir à l'embêter.

- Juste pour être sûr qu'on se comprend. Si vous lui faîtes du mal, je vous brise les genoux. Que ce soit clair, un café ou cette histoire avec la Milice ne change rien.

Il sourit.

- Tout doux. Ne t'en fais pas. C'est plutôt elle qui va briser le cœur de mon frère. Et mon égo.

- Ton quoi ?

- Je chante.

- Non tu parles.

- Oui, en ce moment oui. Mais je chante aussi. Comme ta sœur. Ou plutôt non. Je n'avais jamais entendu personne faire ça. Elle est venue chez nous. Mon frère jouait de la guitare, elle et moi on chantait. J'ai failli me taire plusieurs fois, juste pour l'entendre.

- Intéressant.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro