Chapitre 8
Le roi se rassit et nous pûmes faire de même pour continuer de manger. La reine, quant à elle nous dévisageait toutes une par une, essayant probablement de deviner desquelles elle allait devoir faire attention. Son choix devait probablement beaucoup compter dans l'avis final également. Je détournai les yeux rapidement avant qu'elle ne s'attarde trop sur moi et remarquai que Penelope demandai quelque-chose à son frère.
Je tentai de comprendre l'échange. Elle avait un grand sourire et son frère semblait surpris. Il sembla demander une chose faussée car la petite fille fit non avec sa bouche et son doigt. Elle secoua ses main au dessus de son assiette comme pour balayer son contenue et réitéra sa demande. Le prince semblait toujours autant surpris mais lorsqu'il fit venir un cuisiner, la princesse sembla satisfaite de ce qu'il venait de dire. L'homme approuva avec un grand sourire et fit un aller retour rapide pour revenir avec un bol dans lequel nous pouvions voir une vingtaine de petites tomates coupées qu'elle mangea soigneusement avec ses couverts. Comme une grande fille. J'etouffai un petit rire avant de finir ma salade mais se fut sans compter sur Calypso qui m'interompit.
- Dis, c'était quoi cette blague ? Depuis quand tu connais la famille royale ?
- Je ne la connais pas, affirmai-je, mais j'ai l'habitude de m'occuper des enfant alors...
- Ho d'accord je vois... Et c'est quoi cette histoire de couvan ?
- Mais non je te l'ai déjà dit j'ai grandit dans une église, le roi n'a pas les même références voila tout.
- Ha d'accord je vois et bien bon appétit dans ce cas !
- Merci toi aussi.
La phrase prononcé par Sacha me revint alors en tête : "bientôt tu veras qu'elle va nous sortir qu'elle est la fille de Dieu, elle est folle cette campagnarde c'est certain...". Elle avait vraiment une dent contre moi... Mais quel était donc son problème ? Pourriture de noble va... Tellement jalouse d'être mise au même niveau qu'une pauvre. Non mais qu'elle imbécile je vous jure.
On nous apporta alors le plats. C'était une sorte de poulet étrange avec une mousse orange entourée d'un moreau de viande et... Je crois que je vais m'arrêter là ça fait vraiment fille des champs. J'entendis un "miam, de la dinde" soufflé pas Calypso et me mis à manger. C'était délicieux. Cette fois-ci, tout le monde semblait ravi.
Comme je ne me mêlais pas aux discussions inintéressantes des autres prétendantes, je me mis à réfléchir à demain. Pourquoi me donnait-on rendez-vous dans cette salle ? Enfin bon, la vérité c'était principalement la robe qui occupait mes pensées. Je ne pensais pas être un jour attirée par se genre de choses mais je devais bien avouer que mon couturier en faisait de si magnifiques. D'ailleurs, je ne connaissais même pas son nom...
Le dessert arriva plus rapidement que je ne le pensais. De la glace. Je n'en avais jamais mangé non plus. J'observai alors soigneusement la manière de manger des autres prétendantes pour m'y prendre de la même façon. Le repas se finit et après que le roi fut parti, nous nous levâmes petit à petit pour rejoindre nos apparemments. Alors que j'allais passer la porte, je sentis deux petites mains m'agriper. Je me retournai alors pour me retrouver sans surprise devant Penelope. Elle me fit signe de me mettre à son niveau alors je m'accroupi et elle me chuchota à l'oreille :
- Tu ne dois le dire à personne hein, mais même si mes parents ne t'aiment pas trop, moi, tu es ma préférée. Après, Alan il a un caractère de cochon hein... Mais moi j'aimerai bien que tu deviennes notre princesse.
- Je te remercie Penelope, je te promet que je garderais ton secret.
- Promis ? Demanda-t-elle toute heureuse.
- Oui, c'est promis. Regarde, avec ma famille, quand on se promettait quelque chose on faisait ça.
Je pris son petit doigt dans le mien et elle sembla convaincue. Je pu alors retourner à ma chambre avec un grand sourire gravé sur mon visage.
Arrivée là-bas, je vis Marie et Pauline en pleine discussion avec mon couturier. Ils me remarquèrent une fois que j'eus fermé la porte derrière moi et Pauline fut la première à délier sa langue.
- Mr Saab et nous essayons de trouver des tenues de nuits qui vous iraient...
- Ho je vous en pris appellez moi Élie enfin... Tenez, venez ici ma Muse. Venez !
Il ne cessait de faire des mouvements de main pour me dire ou je devais aller. C'était bien un couturier celui-là, aucun doute. Il fit rouler une espèce de porte manteau et y accrocha divers pyjamas tous plus beaux les uns que les autres. Il me regardait et faisait le tri de ses créations, lâchant parfois un "médiocre" ou un "c'est moi qui ai fait cette chose ?" face à des habits magnifiques. Une fois qu'il eu fini, il ne restait que peu de pièces.
- Que faisons nous de celles qui ne vous conviennent pas ? Demanda alors Marie.
- Vendez les, il y aura bien des aveugles pour les acheter. Il y en a toujours. Et pas de main sur les prix, comme d'habitude, ils montent tout seuls de toute manière.
Tout cela me surpris. Alors comme ça, il vendait ce qu'il n'aimait pas pour s'en débarrasser et gardai précieusement ses plus belles créations qu'il voulait unique... Décidément, je n'avais pas encore tout compris de ce monde.
- Bien, enfilez moi cela ! Ce sera très bien pour cette nuit. Vous les aimez ? Demanda-t-il après quelques secondes de réflexion.
- Ho oui elles sont magnifiques.
- Parfais, c'est à laver à la main. Je m'en vais continuer votre robe de demain, j'ai déjà quelques idées en tête.
Et sur ces mots, il s'en alla en emportant avec lui son porte manteaux routant. Je pus alors voir plus en détails les 3 pyjamas qu'il m'avait confectionné. Ils étaient vraiment magnifiques...
En tout cas, je n'aurai pas le droit aux nuisettes pour le moment... Mais c'était un modèle que j'aimais beaucoup, et c'était probablement pour une bonne raison que le couturier, que je savais maintenant se nommer Élie, m'avait choisit ce modèle.
Ils étaient très confortables, en tout cas le bleu que je portais l'était, et je m'endormais immédiatement après m'être glissé dans mon lit. Cette premier journée m'avait semblée vraiment très longue...
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