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Chapitre 6

     Je lui suivis durant une dizaine de minutes à travers les couloirs immenses. Il se déplaçait très naturellement et marchait d'un pas décidé vers sa destination, ne regardant même pas en arrière. Arrivés devant une porte, il posa les livres sur un meuble traînant dans le couloir, sorti ses des clefs de sa poches et deverouilla la porte. Il m'invita à entrer et alla récupérer ses livres pour les poser sur son propre bureau.
     Ses appartements étaient très épurés, tout comme les miens. Aux couleurs blanches et au mobilier de bois, sa chambre possédait moins de dorures que je ne l'imaginait. De simples couches d'or de temps à autre pour reproduire l'insigne royale mais c'était tout. Il disparu par une porte et revint avec une liase de papiers dans les bras qu'il déposa sur son bureau avant de se reconcentrer sur moi. Il s'assit à son aise sur un coin de ce dernier et planta son regard dans le mien. Une fois de plus, je ne pus le soutenir et détournai les yeux.

    - Il m'a semblé vous trouver insatisfaite du gouvernement royale sur ses terres Aileen. Me tromperai-je ?
    - Non mon prince, c'est exacte, répondis-je doucement.
    - Pourquoi cela ? Continua-t-il.
    - Heu... Et bien, de là où je viens, nous peinons tous à nous en sortir. La forêt est vaste mais dangereuse. Les terres le sont également mais bien que fertiles, encore faudrait-il quelqu'un pour s'en occuper. En hiver, le froid s'engouffre dans les maisons et la maladie vient avec. La seule raison pour laquelle je m'en suis sortie est le vieu Piedro. Un médecin venu de l'est. Je ne demande pas la lune, mais j'ai une question à vous poser.
    - Et bien allez-y je vous écoute ! Dit il avec un petit rire sarcastique.
    - Les impôts... Pourquoi s'enrichir par nos biens si vous ne nous permetez pas d'avoir un salaire correcte ? Les impôts sont là pour que le gouvernement assure un seuil de pauvreté au mieux de ce qu'il peut. Ce n'est pas la cas, pas ici en tout cas.
    - Je comprends, dit il, son petit sourire ayant enfin disparu. Je suis satisfait de voir que vous avez une réelle vision de la situation, c'est pourquoi je daignerai vous répondre. Le problème, c'est que vous n'avez pas toutes les informations. Voyez vous, contrairement à certaine autre campagnes, la vôtre est frontalière. Nous ne sommes pas en guerre avec le royaume voisin mais ne sommes pas en alliances non plus. L'argent que vous payez chaque mois et la pour payer les rondes supplémentaires des soldats assurant une non-invasion. Et en imaginant que vous vous enrichissiez considérablement tout à coup, le royaume voisin sera irrémédiablement tenté de prendre d'assaut un petit village si éloigné des grandes armées que nous avons la chance de posséder. Voyez-vous, votre pauvreté assure à chaque instant la sécurité du royaume tout entier. Je suis désolé, ne le voyez pas d'un mauvais œil mais je ne vois pas pour le moment comment améliorer les choses. Il me faudrai plus de temps.
    - Mais là-bas, nous ne l'avons pas ce fameux temps, rétorquai-je.
    - Dans ce cas,  je suis au regret de vous annoncer que le changement n'est pas possible... Mais j'aimerai vous parler d'autre chose. Cette fois-ci je laisse passer pour le comportement atroce de mes petits frères envers ma petite sœur, mais essayez de ne plus vous mêler de cela ou de parler à ces enfants sur ce ton.
    - Bien mon prince, mais puis je me permettre une remarque ?
    - Vous la ferez de toute manière, souffla-t-il.

     Je sourit à sa remarque et lui fit la mienne.

    - De là où je viens, les enfants jouent aux mêmes jeu, et pourtant, le mot salope ne leur viendrai même pas à l'esprit.
    - Et la politesse leur viendrait-il à l'esprit ? Lança-t-il avec un regard assassin. Vous pouvez disposer, la discussion est terminée.

     Je restai immobile durant quelques secondes avant de m'en aller calmement. Juste avant de fermer la porte derrière moi je me retournai et lui souhaita une joyeuse fin d'après-midi.
     J'hésitai à me rendre de nouveau dans les jardins mais jugai que ce n'était pas une bonne idée de recroiser les enfants immédiatement. Je me dirigeai donc à grandes peines, vers mes appartements. Je finis néanmoins par me perdre et dû accoster un soldat que je croisai par hasard et qui m'indiqua poliment la route jusqu'aux escaliers principaux.

    - Je vous remercie. C'est très aimable à vous de m'avoir consacré de votre temps.
    - Ho mais je vous en pris, c'est très rare de croiser une femme aussi charmante et polie à la fois.

     Je lui souri gentiment et repris mon chemin en espérant cette fois-ci ne pas me perdre. J'arrivai effectivement aux escaliers au bout de quelques minutes. De là, je pus donc retrouver le chemin de ma chambre. Une fois arrivée je vis Marie et Pauline en train de passer le ballais.

    - Je peux aider ? Demandai-je poliment.
    - Mais non trésor, me répondit Marie. C'était bien les jardins ? Demanda-t-elle.
    - Oui, enfin je ne suis pas restés longtemps des enfant s'amusaient je ne voulais pas les déranger.
    - Ho tu dois parler de la fratrie du prince. Ils sont devenus vraiment casses pieds depuis qu'il a reprit les affaires, souffla Pauline.
    - C'est à dire ? Demandai-je curieuse.
    - Et bien, ils étaient de vrais petits anges avant m'expliqua Marie, mais depuis que le prince Alan s'est mit à travailler de manière régulière ils n'ont plus ni cadre ni exemple. C'est comme ça il faut faire avec.
    - Mmh, je vois...

     Je me dis que j'allais probablement retourner les voir dès que j'aurai le temps. Pour le moment, il se faisait tard et je voulais écrire un lettre à ma famille. Je me dirigeai donc vers mon petit bureau installé dans un coin de ma chambre et j'enlevai mes talons qui commençaient à me faire mal, en particulier à la cheville. Je me la frottai rapidement avant de prendre une feuille et une plume.

     "Cher père, chère sœur, et bien entendu, vous tous. Je vous écrit depuis ma chambre, c'est très beau ici, et il y fait très chaud. Je ne suis là que depuis ce matin mais je peux déjà vous dire que je vais aimer y vivre. Vous me manquez tous évidemment, enfin, les deux vieux un peu moins mais vous me manquez. Cependant, j'ai déjà eu des mots avec le prince sur notre situation, et même s'il n'a pas l'air décidé, je ne pense pas qu'il ait mauvais fond. Mon avis n'a juste pas encore d'importance à ses yeux. Il a l'air assez froid et rude mais pas méchant. Enfin bon, tout ça pour vous dire que la situation va peut être changer. J'espère rester assez longtemps pour pouvoir avoir le droit de vous inviter quelques jours. Enfin bon, que dire de plus... Ha oui ! Le couturier m'adore. Il dit que j'ai un corps de Muse. C'est la première fois que j'entends cela. Je ne sais pas quand vous recevrez cette lettre mais ici, pour le moment, il fait très beau. Nous sommes en été après tout. De toutes les filles, seule une parait agréable. Elle s'appelle Calypso et vient des îles. C'est la seule qui ait daigné me parler...
Bon, je vous laisse, j'ai des choses à faire.

Gros bisous à toute la famille, Aileen"

     Je pliai la lettre en 4 et la glissai dans une enveloppe avant de la fermer à la cire. Pauline, qui avait terminé le balai, laissa Marie faire le lit pour amener la lettre aux messagers. Je me sentis alors parfaitement bien dans ma peau.

     Voilà ! Chapitre 6 : Validé

J'espère qu'il vous a plu 😊 n'hésitez pas à me faire pare de vos avis en commentaire ou même de me faire remarquer mes fautes qui doivent être nombreuses...

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