Chapitre 31 - Un Invité De Marque
L'homme qui avait interpellé Alan il y a de cela déjà un certain temps posa sa main sur l'épaule de l'homme avec qui nous discutions. Aramis Braham De Sifani si mes souvenirs étaient exactes.
« - Malcolm... Je t'avais dit de ne pas parler à cette jeune femme sans mon autorisation.
- C'est que vous vous faisiez long père.
- Veuillez excuser l'impolitesse de mon fils. Je lui avais demandé d'éviter d'entamer toute discussion avec les prétendantes, et vous venez d'en comprendre la raison. Comprenez, vous n'êtes connu du grand publique de votre royaume que depuis peu, et en ce qui nous concerne, depuis ce matin. Je voulais éviter tout contact avec vous et les autres prétendantes afin d'éviter ce genre de maladresse.
- Tout va bien, j'entends et accepte vos excuses. Nous aurions dû également être plus complaisantes, répondis-je.
- Veuillez m'excusez de mon impolitesse, puis-je me permettre d'inviter votre dame de coure afin de me faire pardonner ? Repondit le fils du royaume de Sifani.
- Et bien demandez lui mon prince. »
Ce dernier se tourna vers Daphné et inclina le buste tout en tendant un main face à lui, mais qu'elle pris avec assurance.
« - J'espère que vous savez danser, à défaut de savoir parler. »
Je vis une lueure de défi briller dans le regard de chaqun des deux danseurs. Une fois qu'ils furent partis, je retournai mon attention vers un des plus hauts dignitaires de la soirée.
« - La réception vous plaît-elle ? Demandai-je poliment.
- Et bien, c'est vrai qu'à défaut de savoir faire la guerre, votre royaume sait faire la fête. Et vous ? Loin de moi la moindre indiscrétion mais trouvez-vous vos marques dans ce haut lieu ? »
Je pris note du pic qu'il venait de glisser mais ne relevai pas.
« - Et bien, l'adaptabilité ne viens pas par la naissance, alors j'imagine que si j'en là aujourd'hui, c'est que j'ai su faire en sorte que chaque situation me réussisse. Est-ce là une réponse qui vous convient.
- Et au-delà de toutes mes attentes. Je comprends ce que le prince a voulu dire par "apporter beaucoup au royaume".
- Pourriez-vous préciser votre pensée.
- Vous avez beaucoup de répondant. »
Je lui accordai aimablement un sourire poli qu'il me rendit aussitôt.
« - J'espère que vous ne prenez pas mal ce que j'ai avancé tout à l'heure devant votre fiancé ?
- Vous parlez du fait qu'on ne melangerai pas le femme et le politique ?
- Effectivement mais ce n'est pas ce que j'ai voulu avancer. Ce que je voulais dire, c'est que je me sens personnellement inconfortable de parler de politique en présence de femme. Non pas que vous ne soyez pas haptes à comprendre, plutôt l'inverse d'ailleurs. Vous comprenez les hommes un peu trop facilement à mon goût.
- Je vois, selon vous, une femme mènerai donc mieux la guerre qu'un homme ?
- Loin de là. Si les femmes dirigeaient le monde, il n'y aurai ni guerre, ni ennemie, seulement paix et alliance. Ce n'est malheureusement pas la cas, et savez-vous pour quelle raison ?
- Et bien non, mais je pense comprendre vous préconisez de me la donner.
- Vous êtes sur la defensive à ce que je vois... Effectivement je vais vous la donner. Si une femme est plus intelligente qu'une homme, elle sait aussi le manipuler. La femme de mène pas de guerre car elle a le pouvoir de les arrêter. Malheureusement, chaque guerre a une origine, et cette origine est toujours en lien avec une femme, quelle qu'elle soit.
- Donc selon vous, la femme stoppe la guerre qu'elle cré ?
- Non, les femmes stoppent les guerres que d'autres ont engendré, et ce avant que de nouvelles n'apparaissent, avec comme raisons les même que pour les précédentes. La femme est une entité mystérieuse, elles sont le reflet du côté odieux des dieux.
- Et les hommes ? Sont-ils à l'image des dieux eux aussi ?
- Non, les hommes sortent de l'enfer avant de se faire dévorer par ce dernier qui en crache de nouveaux. Bien, je vais devoir vous laisser, beaucoup de personnes souhaitent s'entretenir avec vous. Ce fu un plaisir de discuter avec vous votre altesse, j'ai l'espoir de vous revoir dans d'aussi bonnes conditions la prochaine fois.
- Vos sentiments sont partagés ! J'espère que vous trouverez votre nuité à votre goût.
- Je suis touché de votre inquiétude à propos de cela, je ne manquerai pas de vous en faire pare. »
Il s'inclina légèrement, tout comme moi, avant de s'éclipser avec son fils qui venait de terminer sa danse. Daphné vint me rejoindre, les yeux brûlant des flammes de l'enfer.
« - De quoi t'a-t-il parlé ? Demanda-t-elle presque inquiète.
- Heu... À bien y réfléchir de rien... Je dirai qu'il m'a fait part de sa vision de la place qu'occupait la femme donc notre monde.
- Je vois, je me suis inquiété pour rien...
- Pourquoi cela ? Demandai-je, perplexe.
- Il est évident que je n'ai pas été invité à danser par plaisir, il voulais être seul avec toi pour discuter. Et puis, sont empoté de fils me l'a presque avoué. Il était tellement fière de voir son plan fonctionner qu'il s'en est vanté. Si il n'était pas si important, je l'aurai envoyer S'occuper des chevaux. »
Son attitude me fit sourire. Tant qu'elle était de mon côté, je n'avais pas grand chose à craindre. Je comprends pourquoi elle était là favorite du peuple : elle était belle, intelligente, perspicace, et elle savait exactement quoi faire avec qui et à quelle moment. Elle avait, depuis le début, pris tous les bons choix possibles.
×××
Suite à de nombreuses rencontres, de nombreuses questions et de nombreux dérapages rattrapés de justesse par Daphné, la réception pris fin pour les prétendantes qui furent contrainte de regagner leurs appartements, tout comme les dignitaires pas suffisamment haut placés pour avoir le privilège d'assister au congrès que devait animer le futur roi. Je fus alors reconduite dans ma chambre, sous les regards envieux des autres prétendentes. Cependant, ce ne fu pas à ma chambre que le major d'homme me conduisit mais bien à la suite royale du prince.
« - Heu... Excusez moi mais mon instalation dans sa chambre est définitive ou... Pas ? Rajouta-je car je savais pertinemment que les domestiques avaient pour habitudes de ne pas couper la paroles et donc, de ne pas répondre à une phrase dont ils n'avaient pas la fin.
- Et bien tant que vous êtes fiancé. Une fois que le mariage aura eu lieu, vos appartements se trouveront à l'atage au dessus, avec ceux de la famille royale. Quelque-chose vous ennuie ?
- Oui bien sûr ! Savez-vous combien de mois j'ai mis pour connaître le chemin vers la salle à manger par cœur ? Et encore, je suis sûre que sans lumière je me perdrai. Et là vous m'annoncez que je vais changer deux fois de chambre dans les prochains mois ? Heureusement qu'il y a des toilettes dans les chambres parce que là d'où je viens, il fait prendre les escalier.
- Si vous le désirez je peux attendre à votre porte chaque matin à partir de l'heure que vous désirez afin de vous conduire où bon vous semble !
- Quoi ? Non, c'est très aimable à vous, mais je ne peux décemment pas vous demander ça, mais auriez vous plus quelque chose comme... Un plan du château ?
- Vos demandes sont très atypiques votre majesté... Je ferai mon possible pour vous en fournir un dès demain matin afin que vous ne soyez pas accommodé de quelque désagrément.
- Ho non, ne vous inquiétez pas, vous avez l'air fatigué, je vous en pris dormez cette nuit, je m'arrangerai plus tard avec le prince.
- Bien, si vous le désirez, j'espère que vous passerez une excellente nuit.
- Vous de même. Merci de m'avoir raccompagné ! »
Il eut l'air surpris de ma dernière phrase mais se contenta d'incliner la tête en signe de remerciement poli.
J'y arriverai, un jour je le ferai craquer. Je veux que ce majordome craque. Je ne l'ai pas vu sourire une seul fois depuis mon arrivée au palais, mais je vais y arriver, je vais le faire tourner en bourrique...
Chapitre 31 : validé !
Ouf, premier chapitre depuis presque un siècle, il vous plaît ?
Que pensez vous du roi de Sifani ?
La suite au prochain chapitre !
Merci à vous tous qui me lisent !
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