Chapitre 22
Je me levai d'un bond devant elle et envoyai la totalité de ce qui reposait sur la table de bois terre. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il m'arrivait mais j'étais dans une rage folle. Ce n'est que lorsque je me rendis compte de la bêtise que je venais de faire que je repris mes esprits et me rendis vers la présumée sorcière afin de m'assurer que je ne lui avais fait aucun mal.
- Veuillez m'excuser, je ne sais ce qu'il m'a prit. Vous...
- Grand Dieu ne t'inquiète pas, c'est normale vu tout ce que vous avez bu, venez plutôt, le repas va commencer, vous ne devriez pas rater cela !
À peine eut elle terminé sa phrase que le clochet de l'église sonna 12h00. Je me dirigeai donc vers je ne savais où, en suivant la foule qui se déplaçait à l'unisson.
À peine quelques minutes plus tard, j'arrivai sur une grande place où étaient dressées deux grandes tables. Je m'assis à l'une d'elles en compagnie de deux femmes qui me saluèrent.
Là, les réjouissances reprirent de plus belle. Le vin était destribué avec générosité et la nourriture l'était tout autant. Pour être honnête, je ne mettais pas sentie aussi bien depuis que j'avais quitté mon village. L'après-midi passait et les rires ne faiblissaient pas. Ce ne fut que lorsque le jour commença à tomber que des discussions plus calmes commencèrent.
- Et alors, c'est laquelle la vôtre ? Demanda l'un.
- Bah, peu m'importe du moment qu'on ne crève pas plus de faim...
La remarque me fit tilter.
- Parce-que vous pensez mourrir de faim ?
La table s'était calmée dès le moment où j'avais haussé la voix.
- Tout c'que j'dis c'est qu'la vie aurait pu être un peu mieux.
- Comme elle aurait pu être bien pire.
- Toi tu vas voter la petite de la basse non ?
- Je ne vais pas voter moi...
- À quoi bon choisir, avança une femme un peu plus loin, aucune d'elles n'est venu nous voir après tout ?
Une vague d'acquiesements s'éleva des personnes présentes au banquet. Jusqu'à ce qu'une voix s'élève au dessus des autres.
- Vous vous trompez...
Une petite fille venait de se lever et pointait un doigt accusateur dans ma direction. La plupart mirent du temps à comprendre mais les chuchotements s'intessifièrent à tel point que me tête commença à vibrer. Je me levai alors difficilement, prenant conscience de l'effet de l'alcool que j'avais prit et m'en allai à grandes peines dans les ruelles de la ville, désertes à cette heure. Me tête tournait de plus en plus et lorsque le son de l'horloge retentit, annonçant une nouvelle heure, mon cerveau vrilla immédiatement. Je m'assis contre un mur et et respirait un grand coup. Je dus reste là, immobile, longtemps car je sentis que l'on me secouait légèrement. J'ouvris les yeux pour me retrouver face à un soldat. Il sembla soulager et m'aida à me relever.
- Comment allez-vous ? Quelqu'un vous a-t-il porté préjudice ? Le Prince s'inquiète beaucoup pour vous vous savez.
- Je... Non j'ai juste, j'ai... Tout va bien, ne vous inquiétez pas.
- Comment serai-ce dont possible ? Vous étiez effondrée dans un coin d'une ruelle. Si je n'avais pas fait si attention, personne n'aurai pu vous retrouver.
Le soldat avait l'air très jeune, une quinzaine d'années, 17 tout au plus.
- Je vous dis que tout va au mieux. Quelle heure est-il ?
- 21:00 à sonné il y a peu madame... Les votes ont déjà commencé sans vous attendre...
- Bien.
Un mal de crâne atroce me prit et manqua de me faire perdre l'équilibre mais le soldat me rattrapa et je pu alors m'appuyer sur lui.
- Si vous le permetez je puis vous ramener à cheval. Avez-vous déjà monté ?
- Oui je vous remercie, il est inutile de vous en faire pour cela.
Il me fit monter à l'arrière de sa monture et se dirigea droit à l'hôtel de ville on l'on pouvait deviner de loin un attroupement de personnes. Il contourna cependant la place, en prenant soin de rester loin des regards indiscrets, afin de me faire entrer par l'arrière du bâtiment. La course à cheval n'avait fait que renforcer mon mal de crâne qui donnait l'impression à ma tête d'exploser. À peine le porte fut ouverte que je tombai sur le Prince qui se précipita vers moi.
- Mais où étais-tu ? Cela fait plus d'une heure que tu n'avais pas donné de nouvelles ! Que s'est-il passé ? Tu t'es perdu ? Quelqu'un t'a fait du mal ? Je te remercie Diego tu peux disposer.
Le soldat hocha la tête et s'en alla tandis que le Prince me bombardait de questions.
- C'est bon, tout va bien... Ça va...
- Comment ?! C'est tout ce que tu trouves à me répondre après ça ? Ça va ?!
- Je... Oui, j'ai juste...
- Quoi ? Continue.
- Envie de... J'ai juste envie...
- Et bien vas-y, dit moi !
- J'ai juste envie de dormir.
Le prince acquiesca m'a réponse d'un signe de tête et m'aida à me rendre à mes appartements. Là-bas, je pretextai une envie pressante pour m'éclipser aux toilettes et rendre à la nature le contenu de mes entrailles.
Lorsque je revins, le prince était toujours là, assis sereinement sur le lit, entrain de me fixer de ses yeux noirs.
- Tu sents le vin... Pourquoi as-tu bu ? Pourquoi de la sorte, autant ?
Je ne répondis pas à sa question et me contenta de me diriger vers mon dressing ou se trouvaient mes affaires, déjà rangées par les majordomes de la demeure.
Je ne savais pas... J'avais juste... Envie de m'amuser, ça faisait tellement longtemps. Mais comment pourrais-je lui dire cela ? Avais-je l'air si malheureuse ?
- Mon père a déclaré à la foule que tu étais tombée malade. Tu devrai en profiter pour te reposer. Les voitures ne repartiront que demain matin après l'annonce des votes.
- Que se diront les gens de la ville si je n'y assiste pas ?
- Que tu étais malade, car tu es humaine, tout comme eux.
Je hochai la tête et allai me changer dans la pièce adjacente. Lorsque je revint, toujours en compagnie de mon mal de crâne, m'allonger dans mon lit, je le vis s'accourpir afin de se tenir face à moi.
- Je suis plus un bébé tu sais. Tu ne vas quand même pas rester la jusqu'à ce que je m'endorme ? Lâchai-je ironiquement.
- Bien sur que non, qu'elle piètre seigneur je ferai. Je vais rester jusqu'à ce que tu te réveilles !
Je me redressai sur mon lit pour le regarder. Il avait une petite lueure dans les yeux et un sourire au coin des lèvres qui me montrait a quel point il était sûr de lui. Cet air qui longtemps m'avait insuporté m'avait aujourd'hui séduit, et c'est avec un large sourire sur me lèvres que je l'invitai à me rejoindre.
Chapitre 22 : validé !
Vous l'attendiez hein 😏. Après moi je dis ça elle l'a juste invité je dis pas qu'il l'a rejoint hein, vous le saurez au prochain chapitre 😌.
- Vous avez aimé ?
La suite au prochain chapitre !
Et bien sûr... Merci de votre soutient à tous !
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