À peine habillées, chacune des prétendantes avait bénéficié d'un petit déjeuner amené directement aux appartements. Le petit pain habituel que je prenais, le vers de lait chaud et celui de jus de fruit. Il était plutôt léger en comparaison de ce que l'on nous donnait habituellement. Après cela, nous avions été chacune amené à l'entrée de château. Là, nous fûmes placées toutes côtes à côtes avant que les grandes portes principales ne s'ouvrent.

    - Pff, je sens que cette journée sera bien longue... Soupira Sasha.

     En observant autour de moi, je pu apercevoir le prince au loin, nous regardant avec insistance, une tasse de café à la main. Il me fit alors un sourire que je lui rendis immédiatement. Les filles autour de moi observaient également le futur roi avec beaucoup d'insistance, se demandant sûrement laquelle d'entre nous il regardait de la sorte. Nous fûmes cependant toutes rapidement coupée dans notre contemplation de ce bel ange car un homme frappa des mains pour attirer notre attention. C'était Valentin, qui avait assuré mon cours de bonnes manières. Il nous expliqua alors le déroulement de cette sortie en ville.

    - Bien, maintenant que vous êtes toutes rassemblées, je vous demanderai de m'écouter bien attentivement. Toute la capitale à été mise au courant de cet événement au moment même où ce dernier à été validé. C'est pourquoi de nombreux stands, spectacles, et activités quelconques ont été érigées de part et d'autres de la cité par nos précieux citoyens. Le but de cette journée et de vous faire connaître et aimer. Tout comme la disposition globale de la ville les stands aisés comme les pièces de théâtres se dérouleront à proximité de château à l'inverse de la basse ville qui accueillera les activités des classes plus basses socialement.

     Il marqua une pose le temps de voir si nous avions la moindre question avant de reprendre.

    - Bien, je vous demanderai donc de vous présenter à la grande place située au centre ville pour 8h00 ce soir. Maintenant que les consignes vous ont été données, je vous prie de gagner vos calèches afin que vous puissiez être amenées à l'hôtel de ville situé sur la grand place.

     Le château étant situé à l'extérieur de la ville, sur les hauteurs, nous dûmes nous rendre en cortège au lieu de rendez-vous.
     Une fois assise, je remerciai le cocher qui m'avait aidé à monter avant de sentir une présence à ma droite. Le prince.

    - Tu ne devais pas prendre ta propre voiture ?
    - Je suis le roi ! Répondit-il simplement, comme à son habitude.
    - Et personne de dira rien quand au fait que tu sois présent à mes côtés ?
    - Nul n'a l'obligation d'être au courant.
    - Je vois.

     Je le vis réprimer un petit rire avant de s'allonger sur la banquette de velours rouge dans le but de poser sa tête sur mes genoux.

    - Serai-tu fatigué ? Demandai-je innocentement.
    - Et bien, j'ai dût rester éveiller un long moment hier soir afin de te reconduire en toute sécurité à tes appartements.
    - Je l'ai été tout autant que toi.
    - Ayant pu observer l'état dans lequel tu te trouvais, je pense pouvoir me permettre de te dire que tu n'étais pas réveillée.
    - Il est vrai que je ne me souviens de rien.
    - Qu'entends-tu par rien ? Me demanda-t-il.
    - Et bien, il fait dire que mes souvenirs me lâchent au moment où nous avons empreinté le couloir menant à ma chambre.

     À ma grande surprise, il resta silencieux. N'osant pas relever ce fait, je m'en tint à me taire pour le reste du voyage.
     D'ailleur, je ne pus m'empêcher de lancer des regards à ce visage d'ange à moitié endormi sur moi. Ses cheveux en bataille me donnaient envie de passer une de mes mains dedans et son torse se soulevant au rythme de sa respiration de poser l'autre dessus. Je ne fis cependant rien, le laissant dormir paisiblement et ne prenant pas le risque de le réveiller.
     Une fois là-bas, une foule de personnes nous attendait déjà. Cependant, nous fûmes conduites à l'intérieur de l'hôtel de ville avec pour consigne de n'accorder aucune attention au peuple en folie.
     Juste avant de descendre je secouai légèrement le prince afin qu'il se réveille. Il ouvrit des yeux pleinement éveillés et aborda une mine boudeuse.

    - Blanche Neige avait eu le droit à un baiser.
    - À la différence de toi, elle avait une pomme coincé dans la gorge.
    - T'es difficile toi hein !
    - Et toi tu es impatient.

     Il rit doucement et passa une main sur ma joue en souriant.

    - Merci pour la sieste.

     Il se redressa ensuite et ouvrit la porte du transport lorsque ce dernier se fut arrêté. Il hésita un instant mais me tendis la main afin de m'aider à descendre. Il inclina légèrement la tête avant de se diriger vers les deux chevaux qui venaient de nous faire faire le voyage. Il les caressa un moment avec bien veillance avant de ne se détourner d'eux pour pénétrer dans le grand bâtiment sous les regards fiévreux des 7 autres prétendantes.
     L'une d'elles me lança un regard à glacer le sang mais je ne pus me rappeler son nom... La fameuse "princesse de glace", Sophie ? Elle détourna cependant immédiatement les yeux lorsqu'un servant l'aborda pour la conduire à l'intérieur de l'édifice. J'eus droit au même traitement que mes congénères lorsqu'un homme d'une quarantaine d'années m'y conduisit. Il était d'ailleurs plutôt séduisant et beau garçon. C'est lorsque je me surpris à avoir des pensées obscènes que mon esprit reprit place dans la réalité.

    - Bien, annonça le prince, je vois que vous vous êtes toutes magnifiquement bien parées.

     Il avait dit cette phrase en me regardant, ce qui eut pour effet de me faire rougir.

    - Cependant, ce n'est pas à moi qu'il faudra plaire aujourd'hui mais à ces sujets qui deviendront bientôt ceux de l'une d'entre vous. Je vous souhaite donc une excellente journée dans les rues de ce magnifique royaume.

     Et voilà ! Chapitre 19 : validé !
- Vous avez aimé ?
- Mais que s'est il passé hier soir ?
     Je m'excuse fortement pour ce retard mais j'ai eut beaucoup de mal à trouver une histoire intéressante à faire autour de cette journée en ville... Le syndrome de la page blanche peut frapper n'importe qui n'importe quand ! Donc voilà, encore mille pardons...
     La suite au chapitre suivant !

Et par dessus tout : merci de votre lecture !