Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 15

     Alors que je prenais mon petit déjeuner et que les discussions fusaient dans tous les recoins, le roi se leva et fit une annonce.

     - On m'a rapporté ce matin que certaines d'entre vous trouvaient le château ennuyant.

     Il marqua une pause, guettant le moindre signe qui trahirai cette fameuse personne, soit moi, avant de reprendre son discours.

    - Nous avons donc, mon fils et moi, décidé d'un commun accord que nous organiserions une sorte de défi. En effet, je vous demanderai de passer la journée de demain en ville. Là-bas, vous ferez ce que bon vous semble. Vous pourrez visiter, acheter, et tout ce qu'il vous passera par la tête. La seule règle et que je veux vous voire rentrée, toutes autant les unes que les autres, à 00:00 pinpante !

     Elle acquiescèrent toutes, moi y compris, à la différence que je jetai un regard haineux au prince qui m'observa avec incompréhension. Quel jeu d'acteur... Je décidai alors de passer à son bureau après avoir terminé et digéré mon repas.
     Chose qui fut faites. Vers 10:00, je pris les chemins des appartements royaux. Devant son bureau, je frappai à la porte et entrai après son invitation. Il me regarda lassé avant de soupirer.

    - Je manquais déjà ? Me demanda-t-il.
    - Là n'est pas la question... Ou et le lézard ? Lancai-je.
    - Pardon ? Lâcha-t-il. Et moi qui pensais que tu venais me remercier !
    - Ne faites pas l'ignorant. Vous me prenez de haut le matin et accédez à ma requête dans la foulé ? Ça cloche beaucoup trop à mon goût.
    - Tu es ingerable et inévitablement perspicace. Lorsque nous l'avons décidé, ce "défi". Mon père et moi avions effectivement un but commun. Cela ne vous a pas été annoncé mais il y aura une élection de cinq d'entre vous qui resteront. Les autres partiront. La vérité et que d'habitude, les prétendantes se crêpent le chignon, libèrent des scandales et partent d'elles même. La sélection n'a jamais duré plus de deux mois. Mais cette année, bien que vous ayez toutes vos caractères, et tu es extrêmement bien placée pour me le prouver, vous êtes plutôt calmes. Ne te meprend pas, je n'ai aucune envie d'assister à de tels choses, mais je dois avouer que la sélection n'est pas telle que je l'imaginais. On ne me l'a pas vraiment vendue de cette manière... Enfin bon, le but est seulement d'écouter cela. Même si j'ai déjà personnellement mon idée sur la question...

     Il avait dit sa dernière phrase doucement. Plus pour lui que pour moi à vrai dire. Je ne relevai cependant pas et lui dit.

    - J'avais raison, aucune intention donc de...
    - Voudrai tu me laisser terminer ? Me coupa-t-il. Je pense que nous avons commencé sur un malentendu ce matin et j'ai fait cela pour me faire pardonner.
    - Je vois...

     Un malentendu hein...

    - Aileen... Un vote sera tenu durant trois jours après vôtre passage en ville. Le but et de plaire au habitants. Tout le monde aura la voix alors si tu veux rester passe plutôt dans la basse ville. Tu y auras plus de chance pour faire tes preuves que dans les hauts quartiers où tu ne croiseras que des personnes aisées à la recherche d'une reine de grande lignée.
    - Je vous remercie de cette intention mais je vous l'ai déjà dit, ma famille me manque, je ne pense pas vouloir réussir cette sélection.
    - Penses-tu réellement ce que tu dis ? Osa-t-il.
    - Je sais ce que je veux et je n'ai absolument pas besoin de vous, ni de personne d'autre d'ailleurs, pour cela.

     Une nouvelle fois, j'avais haussé la voix de manière involontaire. Mais sans cesse il ne faisait que vouloir s'immiscer dans ma vie. C'était une manie que je n'appreciais pas du tout. Il paru surpris de ma réaction mais je me contentais de me lever et avant de prendre congé, je lui dit simplement :

    - Je ne pense pas que ce matin était un malentendu. Vous n'avez absolument pas changé.
    - Je ne te comprend pas, souffla-t-il.
    - Parce-que ce n'est pas ce que je vous demande.
    - Et que me demandez-vous ? Posa-t-il.
    - De nourrir votre peuple.

     Je m'en allai alors et fermai la porte derrière moi. Je ne comprenais pas, je n'arrivais pas à comprendre ce qui n'allais pas chez moi. Je n'arrivais pas à savoir pourquoi il m'énervait autant.

     P.D.V. Alan

    - Je ne te comprend pas, lui dis-je, complètement perdu.
    - Parce-que ce n'est pas ce que je vous demande.

     Ses mots m'atteignirent immédiatement. Je m'étais stupidement énervé ce matin pour une raison hors contexte et maintenant elle m'en voulait ? Sa réaction était cependant extrémiste pour quelques tutoiements et peut être quelques paroles exagérées. Était-ce réellement une raison pour se montrer désagréable de la sorte ? À vrai dire, je ne la pensais même pas capable d'être rancunière...

    - Et que me demandez-vous ? Demandai-je alors.
    - De nourrir votre peuple.

    Sur ces mots, elle s'en alla en fermant la porte dignement. Et qu'insinuez-t-elle là ? Comment osait-elle ? Je commençai alors à m'énerver seul dans mon bureau.

    - Ha parce-que madame pense que je m'en fou ?!

     Je fis voler une pile de paperasse au sol.

    - Madame pense que je me tourne les pousse ?! Je me casse le cul jour et nuit pour ces putains de territoires trop étendus et Madame n'est pas satisfaite !?

     Ce fut cette fois-ci une pile de livre qui embrassa le sol.

     - Et moi ? Qu'ai-je fait à Madame ?! Qu'ai-je fait à sa famille ?! Elle ne peut pas juste ouvrir les yeux ? Se rendre compte un temps soit peu de ce que signifie l'avenir d'un pays !? Réfléchir ?!!?

     Ce fut au final un miroir qui se brisa en mille morceau, tout comme les fibres de ma main.

    - Mais quelle chieuse celle-là !
    - Alan ? Lança une petite voix par l'encadrement de la porte menant à mes appartements personnels.

    Je fis volte face et me retrouvai face à Penelope. Ho mon Dieu... J'avais complètement oublié qu'elle était là. Comment allai-je faire ? Comment allai-je expliquer tout ce désordre ?

    - Moi je sais pour elle fait la tête... Avoua la petite.
    - Comment ? Lâchai-je, déboussolé.
    - Bas oui, elle, tout ce qu'elle veut c'est aider sa famille et toi tu lui dis que tu ne peux rien faire. Elle n'est pas bête, elle sait que tu es la personne la plus importante du royaume. Alors elle se dit que si toi tu n'en es pas capable, qui le fera ? C'est pas de sa faute, elle est juste un peu triste...
    - Et d'où tiens-tu cela ?
    - C'est quand elle discute avec sa servante pendant qu'on joue à la marelle...

     Ces petits ont vraiment les oreilles qui traînent partout...

Chapitre 15 : validé !

Mais bon... À part ça... :
- Vous avez aimé ?
- Vous aimez la relation "je t'aime moi non plus" qui se crée entre nos deux personnages ?
- Aileen fera-t-elle tout pour rester ou pour partir ?
- Et Alan... Se lassera-t-il du caractère de conchon de notre paysanne préférée ?

La suite au prochain chapitre 😉 !

Et surtout... Merci à vous de me lire !!!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro