Chapitre 14 II
La vérité était là, et elle était implacable. Je m'ennuyais. J'avais besoin d'air, d'avoir des personnes avec qui passer du temps. Je devais m'occuper et je ne savais pas comment. J'enfilai la robe que m'avait apporté Élie et ne remarquai qu'à ce moment précis qu'elle était différente des autres qu'il m'avait faites jusque là.
- Il y a... Peu de tissu, fis-je remarquer.
- Et bien oui, les beaux jours arrivent alors nous nous sommes dit que nous pouvions vous déshabiller un tantinet soit peu. Vous n'aimez pas ? Demanda-t-il, tout à coup inquiet.
- Ho bien sûre que si, elle est très jolie ! J'ai juste été surprise.
Il me sourit alors et répartit immédiatement à son atelier, probablement pour pratiquer d'innombrables expériences sur de pauvres bouts de tissu. Il fut très vite suivit pas Marie et Pauline
Une fois seule je me replongeai alors dans mes pensées. Que pourrais-je faire aujourd'hui ? Je me penchai de nouveau sur ma relation avec le prince. Elle n'avait en faite pas tellement évoluée du puis la bal. En fait, nous nous étions même éloignés. Probablement à cause des nouvelles relations qu'il avait noué au court de cette soirée, il avait passé tout son temps enfermé dans son bureau. Je décidai alors d'aller le voir en personne. Je n'avais rien en particulier à lui dire, j'allais réfléchir sur la route, mais rendre visite au prince alimenterai forcément ma journée d'un peu de piment.
Arrivée devant son bureau, je toquai, sûre de ce que je voulais dire, et ce dernier m'ouvrit.
- Vous auriez une requête ? Demanda-t-il.
- Une question plutôt.
- Et bien dites je vous en pris !
- Ou en êtes vous avec l'étude des basses terres ?
- Je vois que vous êtes pressée. Au risque de vous paraître désobligeant, j'ai d'autres choses tout aussi importantes si ce n'est plus dont je dois m'occuper. Alors je n'ai rien à vous dire sur mon avancé concernant ce problème. Je vous ai donné mon point de vue sur la situation et il n'a pas changé.
- Ce que je veux savoir, ce n'est pas si votre point de vue a changé mais si la situation elle même a changé.
- Et bien la réponse est la même. Ce n'est pas parce que les enfants jouent à vos jeux que vous pouvez faire de même avec moi. Je vous prierai donc de bien vouloir cesser de me prendre de haut.
- Je ne vous prend pas de haut, je ne fais qu'exprimer ma pensée.
- Je sais qu'il doit se passer beaucoup de choses pour vous en ce moment mais tenter de vous contenir et d'arrêter de faire l'enfant en vous amusant dans tout les coins. Il y a une liste infinie de choses à faire ici, et celle de mes tâches l'est tout autant alors arrêtez de me rendre la vie plus dure qu'elle ne l'est déjà.
- Je passerai outre le fait que vous trouviez votre vie difficile. En revanche, contrairement à vos dites, je trouve ce château plus ennuyant que mon village. Il n'y a rien à faire pour occuper nos journées.
- Ho, je vois. Et bien vous rentrez chez vous lorsque vous serez éliminée.
- Et ce n'est pas vraiment désirable j'imagine ?
- Effectivement, mais c'est à moi de décider de votre sort alors...
- Je décide moi-même de ce que je fais ! Ce n'est certainement pas vous qui allez diriger ma vie.
J'avais involontairement haussé la voix. La discussion avait d'ailleurs perdu toute son animosité. Le prince aussi avait perdu son sourire. Il posa sa plume et me regarda cette fois-ci droit dans les yeux. Les siens était d'un noir profond. Tellement profond que l'on ne pouvait voir la différence entre sa pupille et ses iris. Il se mit alors à parler, et ses yeux se voulurent sévères.
- Étant donné la tournure que prend cette conversation, je pense pouvoir abandonné toute politesse en vous tutoyant. Si j'avais été jusque là agréable et attentionné envers toi, c'était parce-que tu me paraissais beaucoup plus agréable, sympathique, et avant tout beaucoup moins intéressée que les filles présentes dans le palais. Il me semble m'être cependant, à mon plus grand regret croit le moi, entièrement trompé sur toi. C'est en tout cas ce que m'a appris ta visite d'aujourd'hui.
- Au regret de vous décevoir, le vouvoiement n'est pour moi non une marque de respect mais de distance émotionnel. Il est donc hors de question que je l'abandonne face à vous. En attendant, je vois que je vous dérange, je vais donc prendre congé.
Touché. J'avais refusé de le tutoyer et je m'en allais de mon propre grès. Son honneur était touché. Je m'étais également trompée sur son compte vraisemblablement.
- Moi qui vous pensais différente... Souffla-t-il alors que je lui tournais déjà le dos.
Je m'avancai vers la porte sans lui répondre. Je l'ouvrir, sortie, et avant de sortir, je lui lançai à mon tour.
- Et je tenais à vous informez, si Penelope est venue me voir et non vous, c'est que vous étiez la cause de son cauchemar.
Je vis son expression changer légèrement mais il ne dit rien.
- Croyez-moi, le regret de m'être trompée sur vous et bien plus grand que le vôtre.
Et je fermai la porte à ces mots. La vérité, c'est que je me demandais si je n'étais pas la réelle cause de ce changement d'humeur, et donc de cette dispute. Peut-être ma première question l'avait-elle mit en erreur sur mes réelles intentions. Je n'en savais rien... Mais les faits était qu'il n'aurait pas du me parler de la sorte. Oui, j'avais raison de m'être énervé. Mon comportement était entièrement justifié. J'avais raison de ne pas vouloir aller jusqu'au bout de cette sélection.
Voilà ! Chapitre 14 : validé (cette fois)
- Vous avez aimé ? (non j'imagine)
- Alan est bien chiante 😭... Pk à votre avis ?
- Aileen sort de ses gonds... Enfin !
Raaaah là là. J'ai eu tellement de mal à écrire ce chapitre que j'ai dût le couper en deux... Ça va ? Vous l'avez aimé au moins ? Je vous en pris dites le moi c'est vraiment important vous savez !!! 😭
Et comme d'habitude : merci à vous de me lire !
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