
Chapitre Unique : Part.5/5
Destin Funeste
____________________
Partie 5/5.
Lorsque la coureuse entendit un son aigre derrière, elle s'arrêta, puis se tourna pour savoir ce qui se passait. Dans un instant de confusion, le temps semblait tourner au ralenti. Étendu par terre, son compagnon de circonstances essayait de se relever mais en était incapable.
Les traits déformés de douleurs cuisantes, il leva un regard hagard vers Kimya, avant d'analyser son corps pour comprendre ce qui n'allait pas. Là, l’horreur le frappa de plein fouet. Il découvrit la hache enfoncé dans son ventre. C'était un puissant coup dans l'abdomen qui interrompit sa course. L'entaille était si profonde que ses viscères se dévoilaient, prêts à se déverser sur le sol. Il frissonnait alors que la chaleur de son sang se répandait sous lui. Chaque inspiration et expiration devenues pénibles, déclenchaient des vagues de souffrance insoutenable. Ce qui expliquait sa respiration sifflante. Cependant, ce qu'il ne réalisait pas encore, c'est que l'auteur de son martyr se tenait près de lui.
Epouvantée, Kimya voulut hurler, mais paralysée par la peur, aucun son ne sortit de sa gorge serrée. Elle voyait son ami circonstanciel se vider progressivement de sa vie, chaque seconde le plongeant plus profondément dans une agonie insupportable.
Le subclaquant⁶ avait droit à une vue cauchemardesque. Le tortionnaire, implacable, planta ses yeux ténébreux dans les siens, un sourire carnassier se dessinant sur ses lèvres. La tignasse locksée semblable à celle d'une gorgone⁷ ; la peau rayonnante comme celle d'un mamba noire sous la lueur de la lune et des ampoules ; sa longue barbe nattée rappelant celle d'un viking ; il retira lentement le fer tranchant du corps de sa victime. Un bruit répugnant se faisait entendre alors que la lame se dégageait de la chair. L’homme au sol émit un râle rauque, son visage pâlissant sous la torture et la frayeur.
Le mourant murmura quelque chose que son alliée ne put saisir, mais elle sentit le poids des adieux dans son regard. Il savait. Il avait compris que son sort était scellé. Dans un dernier effort, il tenta de tendre la main vers elle, un geste de détresse, mais son bras retomba mollement, comme vidé de toute force. Inéluctable, l'exécuteur se tenait au-dessus de lui, son arme dégoulinant de sang. Sans aucun état d'âme, d'un puissant coup sec, ce dernier lui fendit le crâne en deux, comme s'il s'agissait d'une simple bûche. Les yeux de l'assassiné se voilèrent, et il s’affaissa, inerte.
Les larmes inondant son visage, Kimya sentit une haine irrépressible monter en elle. Son être tout entier bouillonnait de rage, mais tremblait également d'effroi. Elle savait qu’elle ne pouvait rien faire contre ce cavalier infernal. Derrière elle, la porte menait vers une issue inconnue, mais devant, c’était la mort assurée. Son cœur martelant à ses tempes, elle tourna les talons et se précipita vers le portillon en bois. Au moment de l'enfoncer, une robuste main glacée la retint par le poignet, la projetant brutalement sur la surface de dalle. Confuse, le corps endolori et couvert d'écorchures, sa poitrine plantureuse tambourinant, elle se retourna immédiatement. C'était Zagor qui interféra avec sa tentative de fuite. Elle le reconnut par son accoutrement.
Cette fois, elle faisait face à cet individu, et il ne ressemblait à rien qui puisse laisser entrevoir une lueur d'espoir. Alors qu'elle le parcourait de la tête aux pieds, les pulsations dans son thorax devenues frénétiques, elle réalisa une chose. Vu de près, il ne devait pas seulement mesurer au moins deux mètres, c'était surtout un laid homme. Sa chevelure éparse ne pouvait cacher la vilaine cicatrice sur son front dégarni. Ses grands yeux ronds et rougis la fixaient avec une animosité pétrifiante. Ses narines dilatées, aspiraient et expulsaient l'air telle une bête sauvage enragée. Effarée, une pensée accabla l'opprimée. Était-ce le rejeton du diable ?
Soudain, un ricanement malicieux retentit. Résonnant dans la nuit noire, on eut cru une hyène. Ce rire atypique, émanant du complice du goliath, amplifia la terreur de Kimya.
— Je te la laisse, c'est pile ton genre de meuf ! Moi je vais sortir les poubelles, lança ce dernier.
Après cette déclaration obscènes, les lèvres larges et épaisses du colosse s'étiraient progressivement en un rictus lubrique, dévoilant une denture jaunâtre. Pendant que l'homme à la coupe de Méduse tirait le cadavre du défunt, le géant observait avidement son nouveau centre d'intérêt. Pétrifiée par son regard effrayant, cette dernière restait aphone et stationnaire, comme si elle était hypnotisée par son apparence. Cependant, le tueur fit quelques pas en avant.
Dans un sursaut de lucidité, elle reculait sur le siège en le voyant avancé. Puis, son instinct de survie reprit le dessus. Elle se releva pour fuir, mais le prédateur, rapide et doté d'immenses bras, agrippa ses longs cheveux. La trentagénaire tenta de se défaire, mais les doigts de son assaillant semblaient être des serres de fer.
Sans retenue, le géant la propulsa vers la clôture recouverte de plantes, l’immobilisant en la plaquant contre ledit mur. Kimya se débattait, mais ses efforts furent sans succès face à la force démesurée de son oppresseur. Sa machette, tranchante comme un rasoir, se balançait dangereusement avant d'être jetée quelques mètres plus loin. Tout de suite après, il la reluqua en la gardant fermement statique. Sa robe partiellement trempée de sueur, moulait davantage ses courbes, attisant les idées crapuleuses du sadique. Subitement, le sociopathe commença des attouchements rugueux. D'abord, sa grande main crasseuse et malodorante caressait âprement la joue de Kimya, ensuite, elle glissait lentement le long de son cou jusqu'à son pubis, pelotant cette zone puis, remontait pour palper rudement ses seins, enfin, tripotait envieusement son postérieur.
— Putaiiiiin... visez moi ce gros cul bien mou ! Ton mec doit prendre son pied quand il te baise, hein ! déclara-t-il en la donnant une fessée.
Le pervers rapprocha son visage de sa proie, sentant la chaleur corporelle et la respiration saccadée de cette dernière, ce qui le stimulait, et la renifla avant de lui lécher baveusement le pavillon. La dégoûtée pouvait sentir la salive nauséabonde sur son oreille. Tremblante comme une feuille, des larmes perlaient sur ses pommettes, se mêlant à de la sueur qui humidifiait sa figure. Alors que le sexomane s'apprêtait à déboutonner son pantalon, sans trop le réaliser, il relâcha légèrement son emprise. Une opportunité qu'attendait patiemment sa victime pour passer à l'offensive. Sans tarder, un coup de nuque dans le nez, le fit reculer de quelques centimètres en grognant : « arghhh... la pute ! ».
Mais tout juste quelques secondes s'écoulèrent qu'il répliqua avec une puissante gifle décoiffante, laissant une empreinte de main sur sa joue. Au débotté, elle riposta avec un coup de pied dans son entre-jambe. Regrettablement, cela eut un effet inattendu. Son assaillant plongea dans une colère frénétique, répondant en la frappant brutalement dans les côtes. Ceux-ci émirent un craquement pendant qu'elle chancelait en geignant. Suivait un violent coup de poing dans la face qui la cloua au sol, sonnée.
La denture serrée, les mâchoires durcis comme de l'acier, il grommela en tenant ses parties intimes :
— Tu vas vite regretter tes actes, pétasse !
Les traits froissés de fureur, il déversait sur Kimya, une pluie de poings d'une férocité sans borne. Les impacts résonnaient comme s'ils heurtaient un objet solide. Les cris envenimaient son assaut. Exténuée, elle devint un punching-ball.
— T'inquiètes, je vais te faire miauler tellement fort que tu ne te rappellera même plus de ton nom !
Il la souleva et posa son dos sur une table à proximité, à hauteur de sa vessie, puis baissa son pantalon. Dévoilant son organe reproducteur de la taille d'un concombre. Consciente de ce qu'il envisageait de faire, avec toute l'énergie qui lui restait, elle projeta ses plantes de pieds vers le menton de son agresseur, pour le repousser. Malheureusement, ce dernier esquiva, rattrapant aussitôt ses jambes, les assénant de violents coups de coude à plusieurs reprises, pour les affaiblir. Grinçant les dents, elle éprouvait des maux inendurables. Ses fémurs semblaient brisés. Pour s'assurer de la garder immobile, le malfaiteur récupéra sa machette et, avec le revers de celle-ci, frappa plusieurs fois sur les chevilles, puis les muscles des membres inférieurs et supérieurs de Kimya, la faisant affreusement crier. Ses muscles semblaient se déchirer et ses os se fracturer. Dorénavant, elle était totalement à sa merci.
Essoufflée et à bout de force, incapable de lever le petit doigt pour se défendre, elle voyait son tortionnaire déposer son arme, puis déchirer entièrement son vêtement. À présent nue, il écarta ses cuisses. Sans préliminaires, après trois échecs de pénétration, il força une nouvelle fois son entrée. Cette fois, son appareil génital se logeait profondément dans le sien.
Étranglée, d'horribles gémissements s'échappait de l'abusée. Elle pouvait sentir ses parois vaginales se blesser sous les va-et-vient brutaux du violeur. De surcroît, il la frappait, la griffait inlassablement. Sa peau rougie, parsemée d'entailles, picotait au contact du fluide salé qui coulait excessivement de ses pores.
Après une vingtaine de minutes de coït, l'abuseur la retournait, posant son torse sur le mobilier, puis écarta ses jambes flageolantes. Crachant dans sa paume, le malpropre appliqua le liquide gluant entre ses fessiers. D'un coup de reins, il rompit la résistance des sphincters⁸ de l'abusée, s'engouffrant dans le rectum de cette dernière. Ses atroces hurlements excitaient davantage le masochiste. À dessein, il rabotait violemment son derrière.
Trente minutes plus tard, il terminait d'assouvir ses pulsions sexuelles. Il se retira, laissant la violentée s'écrouler. Kimya n'avait plus la volonté de rien. Physiquement et psychologiquement détruite, elle se sentait sale, dégoûtée de l'existence. Son corps lui faisait souffrir et ne lui obéissait plus. L'envie de mourir occupait toute sa réflexion. Son enveloppe charnelle réclamait la mort pour taire son âme torturé par le supplice qu'elle venait de subir. Elle se répugnait et s'en voulait de ne pas avoir écouté son père.
L'homme satisfait, remonta son jogger. Juste après, il empoigna vigoureusement le pied de cette dernière, la traînant de la cour jusqu'à l'extérieur de la propriété. L'ensemble de son corps présentaient des ecchymoses ainsi que des blessures, plus ou moins graves les unes les autres. Son organe génital ainsi que son séant⁹ saignaient abondamment.
Projetée dans l'herbe humide comme de la volaille, au milieu d'un petit périmètre éclairé par des phares de véhicules placés en demi cercle, une soudaine risée s'éleva. C'est à ce moment qu'elle remarqua qu'il y avait une dizaine d'autres criminels. De plus, sur sa gauche, fut creusé une fosse pleine de cadavres méconnaissables de tous les invités de sexe masculin, et sur sa droite, celle des femmes démembrées et décapitées. Elle voyait ces psychopathes faire minutieusement des tris.
Témoin de cette barbarie humaine, elle comprit que toutes les prières ne trouvaient pas forcément de réponse, et que l'Homme pouvait incoerciblement fixer la destinée d'un autre.
FIN.
____________________________
6. Sur le point de mourir, à l'article de la mort.
7. Créature mythologique malfaisante, représentée sous les traits d’une femme à la chevelure constituée de serpents, dont Méduse est la plus connue.
8. Muscle annulaire qui a la faculté de se contracter et qui sert à rétrécir ou à fermer certains orifices naturels (anus dans ce cas).
9. Postérieur, derrière, fesses.
____________________________
😫 Oooh... mais c'est quelle fin ça ? Il se passe quoi ensuite ? Je veux savoir moi ! 😥À ton avis, quel dénouement te semble évident ? Dis le moi en commentaire.
😖 J'ai le sang qui bouillonne de rage. Qu'on me les donne ces deux psychopathes criminels et je vais les faire regretter d'avoir vu le jour. 😩 Au moins je vais me consoler avec tes critiques et remarques.
😞Je suis sûr que même la petite étoile 🌟 réclame justice. Alors faisons la briller.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro