Je caresse l'herbe sous moi de la main. Elle est si douce. J'aimerais rester ici à tout jamais.

Mon corp est si lourd. Pourquoi se relever? Pourquoi partir de ce paradis? Je suis si bien ici.

C'est étrange quand même, ma chambre ne ressemble pas à cela. Où est ce que j'étais avant que je ne me retrouve ici, déjà? 

C'est si confus. Je me rappelle... il faisait froid et puis, plus rien.

Mais pourquoi toutes ces questions? On est si bien ici. 

Mon cerveau est plus lent que d'habitude comme si il est tentais d'avancer dans de la mélasse.

Mais en même temps c'est si reposant de ne pas penser. 

Il y a des bruits de pas près de moi. Quelqu'un doit s'accroupir à coté de moi car l'herbe se plie sous ce nouveau poids.

J'ouvre péniblement les yeux. Ce simple mouvement me fatigue tant.

Une fille est assise à mon chevet. Elle a de grand yeux bleu électriques et des cheveux bleu nuit. Elle me souris et me dis quelque chose. Je crois lire "à plus tard" et elle me referme les yeux avec sa main et puis tout se brouille dans ma tête.

L'herbe disparait de sous moi et je suis de nouveau sur le carrelage de mon entré.

Mon cerveaux se remet en marche et mes pensées affluent de nouveaux.

La sensation de froid a disparue. Par contre il n'y a toujours aucun bruit. Je me relève le plus silencieusement possible.

La lumière de la cuisine s'allume et je mis précipite. Une femme que je ne connais pas est assise à la table, en face de moi. 

Elle a des cheveux blanc attacher en queue de cheval qu'elle est entrain de ramener en catogan. Une cicatrice fend sa lèvre supérieure en deux se qui lui rajoute un coté impressionnant. Comme si son charisme seul ne pouvait pas suffire. De sa présence elle occupe toute la pièce.

Elle lève les yeux du documents qu'elle était en train de lire et son regard me met à nue devant elle. En un seul regard elle m'a complètement percer à jour et s'assure que je n'apposerais pas de résistance. Elle se lève et m'accueil comme si la personne étrangère à ce lieu était moi et non elle.

 - Sian. Rentre. Installe toi.

Je fais ce qu'elle me dit et m'assoie en face d'elle. Quand je m'assoie je ne peut m'empêcher de tenter de me mettre aussi droit qu'elle. Peine perdu, elle doit avoir une barre en fer coinsée dans le dos, je ne vois pas d'autre alternative.

Elle se penche vers moi et me tend son document.

 - Sian, maintenant que tu fais partie de , elle marque une pause et comme si elle vomissais finit, Prédateur, tu es notre ennemie. Ce n'est personnelle. Tu as l'air d'être une fille très bien. Mais eux! Fais attention Sian! Si tu es dans le doute, fais appel aux révélateurs. Ils sauront te guider.

Elle se lève et sort de la pièce. Je n'ai pas le temps de me lever que la porte d'entré a déjà claqué sur son passage. Je me rassoie. Je ne comprend plus rien. J'ai l'impression d'être perdu, plus à ma place dans ma propre vie. 

Une voie me parvient depuis le jardin. Ma mère rentre quelque secondes après. Elle a la mine soucieuse. Quand elle me voit ses traits se détendent. Elle s'assoie à coté de moi et pose le papier qu'elle tenait entre les mains sur la table. Avant que je n'aie eu le temps de voir de quoi il s'agissait elle prend la parole, sérieuse.

 - Sian. Je sais que c'est difficile mais tu va bientôt devoir partir de chez nous. 

Je hoche la tête.

 - Tu sais que ce n'est pas de ma volonté. Après les drames que tu as vécue je comprendrait que tu ne veule pas retourner vivre dans la rue, mais tu sais que nous n'avons pas les moyen de t'héberger toi et Liam. En plus mes jumeaux rentrent bientôt en maternelle. Nous pourront garder Katerina si tu le souhaite.

Elle dit ça avec tant de décontraction et de naturel. J'ai envies de m'énerver et de tout faire voler. Je me lève. Je n'en peut plus. Mon lit grince quand je m'y assoie.

J'ouvre mon téléphone. Je suis déjà fatiguée après ma journée. Je regarde rapidement mes notifications. 

Prédateur?

Ce simple mot me réveil instantanément. 

Je l'ouvre. Je suis si impatiente !

Prédateur :

Bonjours Sian,

Félicitation ! Tu viens de rentrer dans la grande famille qu'est Prédateur !  

C'est pour cela que nous te confions à toi et à ta coéquipière, Dau'ïin, votre première mission.

Avants que nous ne vous disions où et en quoi elle consiste, il faudra que tu nous certifie de ne pas nous trahir et de ne divulguer ces informations à personnes. Sinon... Tu connais le règlement.

Pour faire cela nous te transmettrons un papier et tu le remplira. Quand tu aura finis, laisse le sur le rebord de ta fenêtre. Nous le récupèreront. 

Mais rappelle toi, si tu pense que tu ne peux pas assumé la charge de Prédateur, n'oublie pas les règles.

Prédateur.