Chapitre 4 : Sian
Je repose mon téléphone. J'allais l'éteindre quand un message de Prédateur apparait sur mon écran.
Bonjours Sian.
Prédateur espère que ta rencontre avec ta partenaire s'est bien passé.
Votre premier entrainement se déroulera dans 4 jours à 22heures, pour le lieu, le guidage s'activera tout seul.
Un entraineur viendra à 23heure pour vous aider.
Profite bien
Prédateur.
J'ai hâte. Je vais voir Dau'ïin en vrai. Enfin... si elle ne me met pas encore un râteau.
L'attente jusqu'à l'entrainement me parait infinie. Je n'arrive pas à me concentrer en cours, à la maison je perd souvent le fils de la discussion, plus rien ne va. Au point que même ma mère s'en ai rendue compte. Elle viens me voir le soir du jours de l'entrainement.
- Sian. Est ce que tu as un copain?
- Quoi? Non.
- Tu sais tu peut me le dire, c'est pas grave c'est de ton âge. Tu grandis c'est tout...
- Mais maman!
- Juste, j'aimerai que ... j'aimerai ne pas devenir grand-mère. Je sais que par le passé...
- Non !
Je cherche un moyen de quitter cette discussion plus que gênante. Prédateur s'allume.
- Heu... Je dois y aller!
Je me lève attrape mon manteau et je file de la maison avant que ma mère n'aie eu le temps de dire ouf.
Le guidage s'active comme prévue. Il m'emmène à travers la ville. J'arrive finalement dans un parc désert et le guidage m'indique qu'il faut descendre. Je tourne en rond quelque minute jusqu'à se que je trouve des escaliers condamnés qui me mène enfin dans le centre d'entrainement de Prédateur.
Le centre ressemble à un grand gymnase. Un gymnase qui aurait avaler un stade de foot.
Une fille apparait devant moi.
Elle est un peu plus grande que moi, elle a les cheveux vert et doit être hyperactive ou quelque chose comme ça car elle déborde d'énergie et ses doigts ne cesse jamais de se secouer dans tout les sens.
On doit avoir le même âge, à peu de chose près en tout cas.
- Sian? C'est ça?
Je suis surprise qu'elle connaisse mon prénom alors que je n'ai aucune idée du sien.
- Heu, oui c'est ça. Et toi?
Elle perd son sourire, elle devait croire que je savais aussi qui elle était.
- Je m'appelle Dau'ïin. Enchanté!
Elle me tend la main.
Je regarde sa main. C'est Dau'ïin. Je ne pensais pas du tout qu'elle ressemblerais à ça.
Je reste longtemps à contemplé sa main comme si mon cerveaux avait oublié comment on faisait pour serrer la main des gens.
Elle baisse sa main. Elle a dut croire que je ne lui ai pas serré la main volontairement.
Un silence s'installe. Je ne sais pas comment y mettre un terme.
J'ai terriblement envies de repartir, remonter les escaliers quatre à quatre pour fuir ce gymnase et cette fille au cheveux vert.
J'entend des pas dans l'escalier.
Je regarde Dau'ïin. On a eu la même idée. Pointe la gauche avec mon menton. Elle a compris.
Elle avance à pas de velours vers la droite de l'escalier. En passant elle attrape un long couteau d'au moins une dizaines de centimètres.
Pour ma par, j'en prend un plus petit. Il est en argent et me parait très léger. Plus que ce qu'il ne me paraissait juste en le regardant.
Nous nous postons chacune de part et d'autre de l'entré des escaliers.
Les pas se rapprochent.
Dau'ïin me regarde et m'indique avec sa main l'interrupteur qui est situé juste à coté de moi. Elle me fait signe de l'éteindre se que je fait.
Je tend l'oreille pour voir où en ai la personne qui descend les marches.
Mais j'ai beau me concentré et tendre l'oreille, je n'entend rien. Je me tourne vers Dau'ïin pour lui faire remarqué quand je remarque une silhouette derrière elle. Je ne peut retenir un cri.
Dauïin se retourne et crie aussi quand elle vois la silhouette. J'allume la lumière.
Je découvre une fillette d'une dizaine d'année à coté de Dau'ïin.
Elle me fait pensé à Kat, quand elle était plus petite.
Jusqu'à ce qu'elle pose un couteau sur la gorge de Dau'ïin.
Je me précite vers elles pour intervenir. Elle m'arrête d'un claquement de langue.
- Un pas de plus et ta copine ressemblera à un caca de licorne. Sans les paillettes.
Je recule par mesure de précaution.
- Bonjour. Je m'appelle Emi. Toi, là, avec le pull à capuche, t'es Sian, c'est ça?
- Oui.
- Donc, toi, cheveux vert, t'es Dau'ïin?
-Yep, mais juste, tu peut me lâcher maintenant. Et puis, toi, t'es qui?
- Emi. Je suis votre entraineuse.
- Mais tu doit avoir dix ans!
Elle se retourne vers moi. Les mots sont sortie de ma bouche involontairement.
- Dix ans!! J'ai l'air plus jeune! En vrai j'en ai 14. Je suis tellement plus vieille qu'il n'y paraît!
Elle se met a sautiller sur place pendant de longues minutes. Dau'ïin en profite pour me rejoindre. On l'a regarde effarées. Et dire que c'est cette fillette qui doit nous entrainé !
Elle arrête de sautiller et nous regarde comme déçut qu'on ne la suive pas dans son étrange délire.
- Vous êtes pas drôles ! Bon! On commence l'entrainement.
Je regarde Dau'ïin dans l'espoir qu'elle sache en quoi consiste "l'entrainement".
Mais vu le regard qu'elle me lance on est dans la même incompréhension.
- Pourquoi vous glander, encore? J'ai pas été claire? L'entrainement a commencé.
Elle s'avance vers moi. Elle me scrute de longue minutes.
La fille au cheveux roses recule d'un pas avec un petit hochement de menton, satisfaite.
- Joli physique. Va au pas de tir et entraine toi avec les couteaux. Prend d'abord les plus légers.
Elle se dirige vers Dau'ïin. J'hésite a rester pour entendre se qu'elle va lui dire. Mais elle me jette un regard insistant, jusqu'à se que je parte en quête du fameux pas de tir.
Quand j'y arrive, je suis surprise par le nombre de couteaux étaler devant mes yeux. Je ne sais pas lequel choisir. Un couteau à la lame bleu lapis-lazuli attire mon regard. Je le prend dans ma main. Emi se glisse dernier moi et me le retire des mains.
- Pas touche! Ça c'est pour les grands.
- C'est sur que 14 ans c'est vieux.
- Tu vois? Même toi tu le dit.
Elle me lance un immense sourire. Elle est fière de sa petite blague mais je ne lui fait pas le plaisir de rire, comme elle l'aurai souhaité.
A la place du couteau que j'avais repéré, elle me tend un couteau basique, a peine plus affuté qu'un couteau à beurre.
- Ha! Là, c'est bon. Tu ne vas pas te blesser.
- Pff. Merci beaucoup, Emi! Tu viens de me sauver la vie!
Elle n'a pas l'air de saisir l'ironie car elle se remet a sautiller sur place comme la gamine qu'elle ai.
Elle part vers Dau'ïin qui est près de mannequins de boxe. Sans doute pour lui "sauver" la vie à elle aussi.
Je me reconcentre sur mon objectif. Je regarde la cible. Elle n'est pas très loin. A cinq mètre, je dirai.
Je respire profondément et arme mon bras. Je vise la cible. Et lance le couteau.
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