Chapitre 4
Ce n'est pas possible, la fille qui me hante depuis que je l'ai rencontré s'avère être ma nouvelle élève. Putain de bordel de merde, j'ai couché avec une de mes élèves. Lorsque j'ai croisé ses yeux bleu-gris, j'ai crû que j'allais la prendre dans ce salon et devant son père.
C'est fou de d'admettre qu'un simple regard peut faire autant d'effets. Le plus dingue est que sa présence réveil ce qui se trouve entre mes cuisses. Pour me calmer, je prends une inspiration et essaye de faire abstraction de ce qui se passe. Il faut avant tout que je reste professionnel.
Elle semble un peu surprise par ma réaction mais, elle se ressaisit très vite et serre ma main en entrant dans le jeu.
La sonnerie du téléphone de son père, attire notre attention. Ce dernier se lève en nous demandant de l'excuser, il décroché à se dernier et quitte la pièce pour pouvoir discuter avec son interlocuteur.
Étant seul à seul, elle ne me regarde pas alors que je ne rêve que d'une chose que ses yeux rencontre les miens à nouveau.
— Kaye…,
— Appelez-moi mademoiselle WHITAKER, professeur. Me coupe-t-elle en posant son regard sur moi.
— Alors mademoiselle WHITAKER, je pense que nous sommes un peu…
— Excusez-moi, monsieur SANTINERO mais il n'y a pas de nous. Me coupe-t-elle à nouveau.
— Vous vous méprenez, je tiens à…
La porte s'ouvre de nouveau et laisse apparaître mon employeur. Ce dernier semble avoir terminé son échange téléphonique, la jeune femme en profite pour prendre la parole.
— Et bien monsieur, je pense que nous n'avons plus rien à dire. Je vais donc prendre congé et vous laisser en charmante compagnie avec mon père.
Elle se lève et prend la direction de la porte avant de disparaître de la salle.
Ce n'est pas possible, en plus d'être une diablesse au lit, elle a un caractère bien trempée. Son père n'avait pas tord lorsqu'il m'avait fait savoir qu'être son prof ne sera pas de tout repos. Je vais devoir lui montrer qui est le prof ici, et ce n'est pas elle.
***
Kaye
J'attends Elsia dans notre restaurant favori, je suis impatiente. J'ai envie de vite lui faire part des derniers événements dans ma vie, elle sera d’une bonne écoute. Surtout que j'ai besoin de me décharger et savoir comment je vais faire pour me débarrasser de lui.
Je la vois enfin arriver au loin, et son air renfrogné me décroche un demi-sourire.
— Mais Kaye, pourquoi m'avoir demandé de venir de si bon matin ? Me demande-t-elle à peine assise en face de moi.
— Par-ce-que c'est urgent, je ne t'aurais pas fait venir ici pour de la merde rassure-toi. Lui répondis-je en prenant mon verre d'eau.
Elle a fait une queue de cheval ce qui dégage son visage et laisse entrevoir son beau visage. Elle a l'air d'une femme fatal ainsi.
— Bref comme je le disais, la situation est critique. Repris-je d'un ton sérieux combiné à une tête sévère.
— Ok, je t'écoute, mais laisse-moi commander un truc à boire et manger.
— D'accord.
Elle commande un thé au citron, avec de petits gâteaux et moi verre de jus frais et une tarte aux pommes. Je retourne mon verre d'eau vide et une fois l'acquisition de nos boissons, je décide de me lancer. Il n'y a pas de temps à perdre il me faut tout lui expliquer.
— Bon, pour commencer tout est parti de la fête. Le mec que j'ai rencontré et avec qui j'ai baisé je la revue hier.
— Ah bon ? Mais c'est formidable, il t'a reconnu ?
— Bien-sûr que oui mais il y'a un problème.
— Lequel ?
— Le bel inconnu avec qui j'ai passé la nuit s'avère être mon nouveau professeur d'espagnol.
Ses yeux on failli sortir de leur orbite, tellement ma révélation là surprise.
— Quoi ??!! Attend ! Pardon attend, je crois que je vais faire une crise cardiaque.
Elle pose sa main sur sa poitrine en faisant des exercices de respiration, qu'elle drama.
— Si tu réagis ainsi tu m'imagines un peu. J'ai failli faire un malaise lorsque mes yeux se sont posés sur lui. Et en plus mon père était là.
Ses yeux sont ébahis et elle me dit :
— Je ne sais pas si je dois : être heureuse que tu es pris ton pied avec lui et que tu n'es pas choper une MST où si je dois aller te chercher un porte bonheur vue la malchance que tu as. Ou juste me taire et attendre la suite.
— Je pense que la dernière option serait la meilleure, fis-je en prenant mon verre de jus.
— Ok, alors poursuis, je t'écoute.
— Il a voulu s'entretenir avec moi concernant ce qui s'est passé il y'a quelques semaines alors que mon père était occupé au téléphone. Je l'ai de suite arrêté en lui faisant comprendre qu'il n’y a plus rien à dire et j'ai pris congé d'eux.
— Ouh là là, seigneur donne-moi la force. Sur tout les mecs de cette soirée, il a fallu que tu tombes sur ton professeur de langue.
Elle saisit de son verre et boit une bonne partie pour mieux digérer cela.
— Et il se peut que j'ai encore envie de me le faire, le voir ciré comme il était m’a un truc même si j'ai fais genre.
— Doux Jésus, tu ne peux pas faire ça. Cette relation est dite interdite, tu le sais ?
— Oui bien-sûr, mon père m’a fait savoir au dîner qu'il est embauché et que dès la semaine prochaine nous aurons notre première séance de cours.
Elle ne pû contenir un fou rire ce qui me fait m'interroger sur ce que j'ai dis.
— Mais ça c'est une putain d'histoire, j'ai vraiment hâte de connaître la fin de cette dernière. Tu es devenue l'actrice principale d'un livre diablement croustillant.
— Je me demande bien à quoi peut ressembler ses cours et surtout comment va se dérouler cette première leçon. Une chose est sûr, il est hors de question qu'il reste mon professeur. De toute façon il ne peut rien m’enseigner.
— S'il te plaît Kaye, ne le froisse pas trop.
— Adviendra ce qu'il adviendra.
Elle pousse un soupire et mord dans un de ses petits gâteaux.
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