Après avoir prévenue Titi que j'y allais,  je quitte la fête pour rejoindre le beau brun dans le parking. Ce dernier se trouve juste adossé à sa voiture, je lui fais savoir que nous ferons autrement.

— On prend ma voiture, vous pouvez conduire. Lui dis-je en déverrouillant la voiture et en lui lançant les clés de voiture.

— Ok, c'est comme madame le désir.

L'on se dirige vers le cadeau de mon chère papa, je monte dans mon bolide après qu'il m'est ouvert la portière. Ce dernier fait le tour du véhicule et vient s'installer derrière le volant,  je quitte les lieux en compagnie du beau brun.

On prend l'autoroute et environ quinze minutes plus tard,  nous voilà arrivés devant un hôtel. Nous entrons dans la bâtisse et il réserve une chambre pour la nuit. Dès qu'il a la clé en main, on prend l'ascenseur et atteignons notre étage ainsi que notre chambre.

Des que nous avons franchi la porte,  il ne se retient plus et se jette sur mes lèvres pour les dévorer avec passion. Je me laisse aller et cède sous ses assauts. Ses lèvres vient ensuite cajoler mon cou, avant qu'il ne me soulève et que mes jambes se nouent autour de sa taille.

Il claque la porte derrière nous à l'aide de son pied sans jamais quitter mes lèvres. Moi, je profite pour glisser mes doigts dans sa magnifique chevelure de lion. Il nous conduit jusqu'au lit et m'y jette dessus,  je rebondis sur ce dernier telle un ballon mais je suis très vite stabilisée par son corps qui se trouve à présent au dessus de moi.

Je le regarde dans les yeux tout en me mordillant la lèvre inférieure et rétorque.

— Je veux que tu me fasses du bien, comme aucun autre avant toi.

En même pas deux secondes, il retire ma robe et ce qui dévoile mon corps couvert d'une lingerie sexy à dentelle bleu nuit. Il dégraphe ma paire de soutiens avant de venir gober mon sein droit sans pour autant négliger l'autre. Je me cambre sous ce dernier, en étant de plus en plus excitée. Ne pouvant plus attendre, je déboutonne son jeans pour enfin de saisir de son membre.

***

Harlem, quartier à New York.

La sonnerie de mon téléphone m’extirpe de mon sommeil. J'ouvre les yeux difficilement et me laisse glisser hors du lit en me lançant à sa recherche. Lorsque je retrouve enfin mon sac, je me saisis de l'objet et regarde qui m'appelle de si bonne heure.

Mais surtout, je me demande quelle heure est-il ?

Dès que mon téléphone affiche 7 heures 13 du matin,  je me redresse immédiatement et commence à paniquer. Putain, je vais avoir de gros soucis en plus d'être en retard. Qu'est-ce qui m'a pris de dormir ici ? S'était juste sensé être une bonne baise et je m'en allais.

Je vais avoir de sérieux ennuis si mon père rentre avant moi et en plus d'être en retard pour la fac. Je dois repasser chez mon père pour me laver, me préparer et me saisir de mon sac de cours. Je me mets à réunir mes affaires qui jonchent sur le sol, j'ai très peu de temps pour retrouver mes vêtements.

Lorsque je suis enfin habillée,  je me tourne vers le lit où j'ai passé la nuit et qui abrite toujours mon amant d'hier soir. Cela me pousse à me remémorer la nuit déjantée que nous avons partagés. Je dois reconnaître que j'ai pris un pied de malade. Cela fait extrêmement longtemps qu'un homme m'a autant satisfaite. Munie de toutes mes affaires, je me dirige vers ka porte avec l'intention de quitter les lieux mais sa voix me pousse à interrompre ma tentative.

— On part comme une voleuse, on dirait ?

Je le détail un peu plus, chose que je n'ai pas suffisamment faite hier. Le manque de sexe m'a complètement rendue imprudente, mais en regardant bien, je me rends compte que mon amant est à croquer. Il est grand, beau brun, aux yeux vert avec un charme à vous retourner la tête. Il est tout à fait mon genre de mec en plus d'être latinos. Je reconnais avoir un petit faible pour les latinos. Je suis arrachée à mes pensées par mon chère coup d'un soir qui décide de quitter le lit alors qu'il est encore à poils. Ce dernier s'avance vers moi et ajoute :

— Si tu souhaites profiter de moi encore un peu, je ne dirai pas non à une petite baise matinale.

Je reviens à la réalité, esquisse un sourire avant de lui répondre :

— Suis désolée beau brun mais je n'ai pas le temps, je dois y aller.

Sans attendre sa réponse, j'ouvre la porte, sors de cette chambre et ferme la porte derrière moi.  Je prends la direction de la sortie au plus vite, je me dirige vers ma Maserati Ghibli de 2022. Je m'installe derrière me volant et je prends la route pour rentré chez-moi.

Une fois au domaine, je m’empresse de prendre une douche et de me préparer. Je tiens à être à l'heure pour mon premier jour de cours surtout que cela est ma dernière et qu'il y'a toujours des nouveaux changements.

Une fois prête, je rejoins Mayslie en bas pour le petit-déjeuner. Mayslie est ma gouvernante et nounou, pour moi c'est comme ma mère. Comme d'habitude, elle me sermonne par-ce-que j'ai passé la nuit dehors et que je risque d'être en retard pour la fac.

Je quitte la maison en compagnie de mon chauffeur et garde du corps Thélyo. Il m'attendait devant la porte d'entrée comme à son habitude lorsque mon père est absent,  je ne supporte pas de l'avoir à l'intérieur de la maison tous les jours. Bref, ce dernier est avec moi et me conduit partout où je vais.

— Bonjour mademoiselle.

— Bonjour Thélyo, nous pouvons y aller. Lui dis-je en me dirigeant vers la voiture.

Je m'installe dans cette dernière, je troque ma voiture personnelle pour une autre voiture de luxe du type . Thélyo s'installe derrière le volant et démarre la voiture.

À ma base mon père voulait m'en coller deux sur le dos genre un chauffeur et un garde du corps mais j'ai refusé catégoriquement cela et il a cédé sur le fait que ce dernier fasse les deux.

Étant sur l'autoroute, je regarde le paysage défiler en souhaitant vite terminer cette année et obtenir mon diplôme. J'ai hâte d'y parvenir et de quitter le nid familial pour enfin avoir ma propre vie. Mon garde du corps me sort de mes pensées pour me faire savoir que nous sommes arrivés à Pace University.

Je sors de la voiture lorsqu'il m'ouvre la portière, m'aide à ne pas que je me fasse mal. En nous dirigeant vers le bâtiment, plusieurs regards sont sur nous et les chuchotements à mon sujet fusent de partout. Au début, je détestais cela mais au bout d'un certain temps, j'ai fini par ne plus y prêter attention. Ils n'ont qu'à dire ce qu'ils veulent à mon sujet cela ne m'atteint plus.

Toute la fac sait que je suis, l'héritière du grand milliardaire WHITAKER.  En continuant mon chemin jusqu'à mon amphithéâtre, je suis intercepté par une folle qui me saute dessus.

— Kaye !!! S'exclame-t-elle en me sautant dessus.

— Elsia, Soufflais-je en me sentant étouffée.

Je tapote doucement son dos pour qu'elle ne me tue pas, cette dernière se détache de moi doucement et me permets de reprendre mon souffle.

— Mais où étais-tu ? Hier, tu as complètement disparue. Me questionne ma meilleure amie et la seule d'ailleur.

— J'étais occupée mais comme tu peux le voir,  je suis encore vivante et en parfaite santé ne t'inquiète pas. Lui répondis-je en reprenant ma marche.

— Ok, Dieu merci. Mais je veux tout savoir sur le mec avec qui on m'a dit que tu es partie d'accord ?

— Bon allons-y en cours, nous sommes assez en retard.

Cinq ans que je suis ici et mon cercle d'amis est très restreint. Pourquoi ? Je tiens tout simplement à ne pas laisser n'importe qui entrer dans ma vie, sans oublier que cette dernière année ici me fera prendre les reines des affaires de mon père.

C'est pour cela que je suis née et c'est ainsi que les choses ont toujours été. Je jette un coup d'œil à mon emploi du temps et je me rends compte que nous commenceront par notre matière de base de ce matin. Ce sera Madame LOYERS qui nous fera cours comme à l'accoutumé.

Nous tenons devant la salle 124, nous entrons vite fait avant de le professeur ne soit dans l'amphithéâtre. Il y’a déjà une petite vague d'étudiants qui ont peuplés la salle, je prends place avec ma meilleure amie au milieu de la foule et nous attendons l'arrivée de Madame LOYERS.

Je mets vite fait mon téléphone sur silencieux et mon regard se pose de suite sur la porte réservée aux professeurs. Cette dernière vient de s'ouvrir pour laisser apparaître une femme à la chevelure sel poivre et au formes un peu arrondi.

Ses chaussures à talons martelent le sol et s'arrête lorsqu'elle atteint son bureau. Elle pose ses affaires et se muni d'un stabilot pour inscrire son nom sur le tableau. Quant elle termine, elle se tourne vers nous et commence sa présentation.

— Bonjour à tous,  je me nomme Amaria LOYERS et je serai votre professeur principal tout au long de cette année. Pour ceux qui me connaissent,  je suis rigoureuse dans mon travail et je souhaite que les étudiants que je vais avoir en fin d'année soient aptent à pouvoir obtenir un diplôme qu'ils ont mérité. De ce fait,  nous pouvons commencer par le programme de cette année concernant cette matière.

Ça y est, c'est partie pour quatre longues heures de cours.