Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 21 | La Lettre d'invitation

Une semaine entière passa, j'avais raccompagné Eliot chez lui où il devait sortir une excuse solide à sa mère pour son absence. Je l'ai aidé en insistant sur le fait que c'était de ma faute, on était parti camper et il avait perdu son portable, heureusement sa mère n'a pas cherchée plus loin, elle était heureuse de retrouver son fils, et moi heureux de retrouver mon meilleur ami. 

N'ayant aucun endroit où aller, je m'étais installé chez lui, toujours en cachant la vérité à sa mère. Je lui avais raconté ce qu'il s'était passé durant mon absence, et il m'a soutenu durant cette dure période. Les cours eux n'avaient toujours pas repris, et on avait aucune information là dessus, je supposais qu'on allait devoir attendre un certain temps avant d'avoir un nouveau principal.

De son côté, Aurore restait chez elle sans sortir, j'allais la voir de temps en temps pour voir comment elle allait, et pourtant chaque après-midi où je me rendais chez elle tout se passait bien. Aucun signe de violence n'apparaissait, c'est en tout cas ce qu'elle m'assurait, et j'en étais rassuré. Quand à Gareth, juste après avoir quitté l'église, je m'étais rendu chez lui, à l'étage, et j'y avais en effet découvert la réelle propriétaire des lieux et son fils, tous deux gardés inconscients avec des médicaments à l'abri des regards ainsi qu'à mon grand étonnement le garçon qui nous avait agressé Eliot et moi au lycée un matin de cours. Après ma découverte, je ne lui ai plus adressé la parole, il n'a cessé de me dire que Kurtis me manipulait ... mais tout ce qu'avait révélé ce dernier coïncidait. Et ma confiance envers Gareth s'était pratiquement effacée. Comment pouvais-je croire en quelqu'un qui m'avait menti aussi longtemps ? Je n'avais même pas remarqué ce qui se tramait autour de moi ; il n'y a que moi qui intéressait Gareth, la fausse mort d'Eliot l'importait peu, le cas d'Aurore était uniquement pour me garder à ses côtés. À présent la situation était délicate, tendue. Eliot et Aurore étant liés à Kurtis, nous ne pouvions même pas tuer ce dernier, car je ne permettrais pas de perdre qui que ce soit encore une fois. 

Un soir, alors que je discutais tranquillement avec Eliot, on toqua brièvement à la porte. Lorsque mon ami ouvrit cette dernière, une enveloppe était déposée sur le palier, n'attendant que d'être ramassée. Il l'ouvrit, et me lu à haute voix une simple adresse.

- C'est tout ? Demandai-je

- Juste ça ... rien qu'une adresse.

- Et tu sais où c'est ?

- J'en ai bien peur. Avoua-t-il d'un air sceptique

Dans la lettre, l'auteur nous demandait de rejoindre immédiatement l'adresse indiquée. Il n'y avait aucune signature et aucun indice qui nous permettait de connaître celui qui l'avait rédigée. Intrigués, nous décidâmes de nous rendre à l'adresse inscrite avec la plus grande des prudence. Je n'étais pas trop d'accord pour y aller, mais Eliot toujours friand d'aventure m'obligea à le suivre. Je ne connaissais pas l'adresse, mais mon acolyte semblait à peu près savoir, et il nous menait droit à une sorte de manoir. 

- C'est ici ? Interrogeai-je étonné

- Euh ... bah on dirait bien que oui. Me répondit-il en relisant attentivement la lettre

La demeure était légèrement isolée au bout d'une rue. Je ne m'étais pratiquement jamais aventuré dans ce quartier de Lancaster, et jamais je ne m'étais imaginé entrer dans une maison comme celle-ci. Elle était extrêmement large, possédant certainement une ribambelle de pièces différentes avec un étage ainsi qu'un grenier. Les lumières étaient allumées, signifiant la présence d'individu.

- On y va ?

- Je te suis ... Répondis-je

Nous arrivâmes devant la porte d'entrée à l'apparence luxueuse, large et grande avec une poignée dorée. D'un geste hésitant, Eliot frappa trois coups, et ce fut une à notre grande surprise une femme blonde en petite tenue qui nous ouvrit.

- Je peux vous aider mes petits ? Nous demanda-t-elle d'un air niai

- On ... on a reçu une lettre avec cette adresse. Répondis-je

- Ah ! Entrez alors ! 

Nous pénétrâmes la maison d'un pas prudent et avec admiration, à peine entrés nous pouvions voir plusieurs grandes pièces dont à notre gauche, une sorte de salon. 

- Par ici ! Nous invita une voix masculine provenant de la dite pièce

- Suivez moi ! Nous dit la blonde qui nous avait accueillit

Elle nous mena au salon qui était en réalité bien plus large que ce que j'avais imaginé. Une grosse cheminée illuminait les lieux de ses grandes flammes, trois grands canapés en cuir siégeaient au milieu et une dizaine de bibliothèques, d'armoires et de tables étaient disposés dans toute la salle.

- Ah c'est vous ! 

Kurtis assis sur un des canapés semblait s'amuser avec quatre autres femmes toutes habillées vulgairement. Eliot et moi échangeâmes un regard embarrassé. 

- Je vois que vous  avez accepté ma requête sans broncher ! Dit-il en se levant, se dévoilant chemise et braguette ouverte, ils ne devraient pas tarder. Ajouta-t-il

- Qui ça ... ? Demanda Eliot

- Allez les filles la soirée se termine ici ! Déclara-t-il en reboutonnant sa chemise 

- Kurtis ?

Il ne répondit pas à la question de mon ami. Soudain, alors que les filles sortaient, elles rirent toutes dans l'entrée.

- C'est quoi ce bordel ... ? Demanda Gareth accompagné de Dante en entrant dans le salon

- Pile à l'heure, vous êtes tous ponctuels visiblement ! Sourit Kurtis 

J'esquivais le plus possible le regard de Gareth, je m'étais décidé de ne plus jamais lui adresser la parole, d'ailleurs j'étais assez furieux après Kurtis de nous avoir fait venir tous les quatre.

- Et bien ! Quelle ambiance ! Je vois que la réconciliation ... vous ne connaissez pas. S'amusa l'hôte

Dante s'avança vers lui.

- Qu'est-ce que tu veux sale dégénéré ?

- Eh oh ! Du calmes la momie là, ta force ne servira à rien ce soir. Non, le sujet de ce soir nous concerne tous, excepté un.

Il s'approcha rapidement d'Eliot et posa sa main sur son épaule.

- Ne le touches pas ! M'écriai-je

- Tu as peur de quoi ? Me demanda-t-il de son sourire narquois

- Kurtis, lâches-le. Ordonna Gareth

Ce dernier gloussa.

- Pathétiques. Ce gosse n'a rien à y gagner, et tout à perdre, éjectons-le de la partie le plus vite possible allons ! 

- Kurtis.

- Kurtis arrêtes ! Dis-je en éjectant sa main de l'épaule de mon ami

- Tu l'as déjà perdu une fois, tu n'as pas envie de ressentir cette sensation n'est-ce pas ?

Ne comprenant pas le sens de sa phrase, je ne répondis pas.

- Alors laisses-moi te préparer à ce qu'il t'attends.

- Edwin ... S'apeura Eliot

Je n'avais aucune idée de ce qu'allait faire le désincarné, et je voulais éviter que quoi que ce soit arrive à Eliot une nouvelle fois. N'ayant aucune chance face à lui, désespéré et affreusement inquiet, je lançai un bref regard de détresse à Gareth. Sans hésitation, ce dernier attrapa Kurtis par les épaules et le projeta sur le mur de la cheminée, avant de retomber lourdement sur le sol.

Ce dernier se releva sous un grognement, et se propulsa sur Gareth pour lui asséner une violente droite qui fit tomber à genoux ce dernier.

- Malgré toutes ces années, je me demande comment tu es arrivé à survivre avec une cible aussi grosse sur ton dos.  

Il jeta un regard furieux sur Dante.

- Tu approuves ce que je dis ou tu préfère rester aux côtés de cet incapable ? 

Dante ne répondit pas.

- Laisses-les. Gémit Gareth encore à genoux

Kurtis s'approcha d'Eliot et l'attrapa à la gorge de sa main droite

- Je ne le laisserai pas me ralentir. Grogna-t-il

Dante se propulsa derrière lui et lui planta soudainement  une aiguille contenant un étrange liquide qu'il injecta dans la nuque du désincarné. Deux secondes suffirent pour voir ce dernier s'écrouler sur place, relâchant ainsi Eliot.

- Ça va Eliot ?! M'inquiétai-je

Il me fit oui de la tête, reprenant douloureusement sa respiration.

- Cheval ... ah ! Je t'avais dit qu'un tranquillisant pour éléphant est plus efficace ! Amateur ! Ricana Dante en aidant son ami à se relever

- Qu'est-ce que vous foutez ?! M'exclamai-je en voyant Kurtis étalé au sol, inconscient

- On se débarrasse de cet ordure. Expliqua Gareth

- Mais vous ne pouvez pas ! ...

- On ne vas pas le tuer. Dit-il en prenant le corps par les épaules, on va le mettre hors d'état de nuire. 

- Ce n'est pas en faisant ça que tu regagneras ma confiance Gareth, ne t'attends pas à l'avoir. Dis-je froidement

Il me regarda d'un air dépité. 

- Partez tous les deux, rentrez. 

Sans hésiter, nous nous retournâmes et sortîmes du manoir.

- Bordel ... j'ai vraiment eu peur cette fois ... M'avoua Eliot

- Je commence à en avoir vraiment marre putain.

- On va s'en sortir, t'en fais pas.


Deux jours plus tard, aucune nouvelle des désincarnés. Nous avions fait exprès d'en rester à l'écart afin de ne plus être mêlés à leurs histoires. Nous nous étions d'ailleurs promis que nous arrêterions de nous intéresser d'avantage à ces personnes. En si peu de temps, nous avions vécu tant de choses, tant d'émotions ... c'était trop. Nous n'étions que de simples lycéens, et n'étions en aucun cas prêt à ce genre d'histoire. Eliot me fit tout de même remarquer les dires de Kurtis, la présence de ces désincarnés n'était pas anodine, et il semblait que cela avait un lien avec moi. L'imprévu était donc toujours possible, mais je ne voulais pas en entendre parler. À la place, je discutais avec Eliot, et Aurore par SMS qui m'informait des éventuelles situations dangereuses dans lesquelles elle pouvait se mettre. Jusqu'à présent et contrairement à ce que nous avaient expliqués les désincarnés, aucun signe de violence n'était apparu chez elle, et je commençais à croire que ce n'était que des mensonges.

Quelques jours plus tard, je l'invitais à nous rejoindre Eliot et moi. 

- Toutes les choses que vous m'avez expliqué m'ont fait assez peur, mais au final je n'ai rien ... plus de peur que de mal comme on dit ! Nous avoua-t-elle

- Tu ne ressens vraiment rien ? Lui demandai-je

- Non non.

- Et tu as fait quoi durant tout ce temps ? Questionna mon ami

- J'ai aidée une femme qui avait demandée de l'aide à ma mère pour s'installer dans les environs, et puisque j'étais un peu dans la déprime à cause de cette histoire, elle m'a aidée à garder le moral ! 

- Sympathique. 

- Ouais, mais elle est partie hier en week-end donc bon, là j'ai plus grand monde.

- Tu peux rester ici si tu veux ? Proposai-je

Elle acquiesça et demanda à sa mère par téléphone. Le soir même, elle était toujours avec nous, nous discutions alors tous les trois de tout et de rien. Elle paraissait plus rassurée et sûre d'elle, ce qui lui donnait un air rayonnant qui la rendait plus joyeuse. Lorsqu'Eliot faisait une bourde, elle ne cessait de rire aux éclats, son rire était tellement réconfortant pour moi, ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentis une once de joie aussi forte. L'ambiance qui régnait entre nous trois était tellement plus simple et apaisante que la tension qui pesait à chaque fois que nous nous mêlions à une quelconque histoire de désincarné. Ces sensations étaient extraordinaire, mais ce que nous avions vécu nous poursuivait. Les cours n'avaient toujours pas reprit et je ne savais pas ce que j'allais faire quand ce serait le cas. J'esquivais intérieurement le douloureux sujet, mais je n'avais plus d'endroit concret où vivre ... et ... je ... je n'avais plus de famille.




Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro