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Chapitre 1 | Dangereuse curiosité

Eliot se faufila devant moi et avança vers ce qui semblait être le jardin de la propriété. Rien ne délimitait cette dernière hormis une sorte de barrière que formait une rangée de petit sapins tout autour. La maison était là, devant nous, elle n'était pas très grande contrairement à ce que je pensais. Nous avancions lentement et prudemment, le dos courbé, le pas léger tout en prenant soin de regarder autour de nous.

- Tu vois les fenêtres devant nous ? Me chuchota Eliot

- Ouais. Répondis-je à mon tour à voix basse

-Normalement il n'y a personne aux alentours, mais on va quand même essayer de se la jouer discret je pense. À mon top, on sprint discrètement, on se colle aux murs de la maison et on se positionne sous les fenêtres d'accord ?

- Ça marche, je te suis.

Il attendit quelques secondes, jeta quelques coup d'œils pour vérifier que personne ne pouvait nous voir. Puis il lança le signal.

- Top !

Nous nous dirigeâmes alors comme prévu rapidement en direction de la maison. Puis nous nous collâmes aux murs.  

-Ça va pas trop essoufflé ? Me demanda-t-il d'un ton ironique

-Ah bah si ! J'ai même faillit faire tomber un poumon ! Répondis-je toujours en chuchotant

Il se retourna et s'accroupit, puis s'avança en dessous de la fenêtre avant de me faire signe de faire pareil. Je le rejoignis alors dans la même position.

- Bon, là il s'agit de pas faire les cons. Au même moment, on va tous les deux lever très lentement la tête, et on va regarder à l'intérieur. Déclara-t-il.

- Pour ... ?

- Pour voir si quelqu'un est dans la maison tête de nœud !

- Et à quoi ça va nous servir de savoir ça ?

Il prit une légère inspiration et posa sa main droite sur mon épaule gauche.

- Quand je t'ai dit qu'on était à court d'informations concernant cette affaire pour notre cher petit site internet, c'était pas une blague, on a vraiment besoin de plus d'informations donc on va les prendre nous même ! 

-Et en quoi ça nous aide de savoir si quelqu'un est chez eux la nuit? Répondis-je dubitatif

- Ah mon cher Edwin. Tu n'as pas l'intelligence d'un journaliste professionnel toi hein ? Railla-t-il, les flics n'ont donnés aucune information concernant la famille de Diana, et sa famille, si elle en a, n'a même pas donné un seul signe de vie depuis l'incident ! Et même depuis sa disparition il y'a des semaines de ça !

- Ils doivent faire leur deuil je suppose ...

- Non non non, tu va pas me dire qu'ils faisaient leur deuil alors qu'il y a deux semaines elle était déclarée disparue et non pas morte ! Donc déjà on va voir si il y a de la vie là dedans ok ?

- Si tu le dis...

Il commença alors à se lever très lentement, ce que je fis également, et au moment où nos yeux pouvaient apercevoir l'intérieur de la demeure, il me stoppa dans ma lancée en appuyant légèrement sur mon épaule m'empêchant ainsi de me lever plus que je ne l'étais déjà.

- On va juste commencer par analyser les lieux ... Murmura-t-il

Nous ne pouvions finalement pas voir grand chose, l'intérieur était sombre, sans source de lumière. On pouvait cependant observer une simple chaise en bois qui était à environ trente centimètres de la fenêtre, éclairée par la lumière blanche de la lune, mais cette dernière n'était pas assez forte pour que nous puissions voir plus que ce que nous pouvions déjà apercevoir.

- Ouais ... pas grand chose. Conclus-je

Eliot ne répondit rien. Je supposais qu'il était certainement déçu du résultat. Mais au bout de plusieurs secondes, toujours dans la même position, je lui demandai :

- Bon du coup, on repart chez nous ?

Aucune réponse.

- Eliot ? Insistai-je

- Ed ... rétorqua-il d'un ton extrêmement bas

-Quoi ?

- Edwin ... fermes-là ... m'ordonna-t-il d'une voix tremblotante

Je tournai alors légèrement ma tête dans sa direction pour voir ce qu'il avait, mais il me stoppa.

- Ne tournes pas ... la tête. Re ... regarde la ... la vitre ...

Inquiet, je fis ce qu'il me dit de faire, mais ne vit rien.

- Le reflet idiot ! Insista-t-il toujours d'une faible voix

À ce moment là, mon cœur sauta un battement, ma respiration s'accéléra, et mes yeux restèrent grand ouverts. Je vis dans le reflet de la vitre, derrière nous, à environ une vingtaine de mètres, une silhouette humaine. Elle était dissimulée dans l'ombre, mais assez avancée pour que nous puissions la voir. Elle se tenait là, immobile. De par sa position, on pouvait deviner qu'elle était face à nous, elle nous observait. Elle avait l'allure d'un homme, les cheveux courts, de larges épaules et une posture masculine.

- On ... on fait quoi ... ?! Demandai-je, inquiet de la présence de l'individu

- Je ne sais pas ... mais j'aimerais savoir pourquoi quelqu'un se tient derrière nous à nous regarder comme si nous étions de la bouffe sur patte.

- En tout cas faut faire quelque chose et vite...

La silhouette était toujours présente derrière nous, elle ne bougeait pas d'un poil.

- Je sais ... j'ai une idée ... murmura-t-il

- Laquelle ?

- Je ne sais pas si elle est excellente, mais ça peut nous aider ...

- Arrête de tourner autour du pot explique ! M'empressai-je.

Il tourna lentement la tête pour regarder à notre droite, puis à notre gauche.

- On va se séparer, à mon top, tu ira à droite, et moi à gauche.

- Attend quoi ?! Tu veux qu'on se sépare ?!

- Chacun de notre côté on cherche un chemin rapidement pour sortir de la propriété, elle est pas trop grande donc on aura qu'à courir pendant une quinzaine de mètres je pense ...

- Eliot ! Coupai-je, pourquoi tu veux qu'on se sépare ?!

- Je ne sais pas qui est la personne là bas mais si elle nous course, mieux vaut lui donner du fil à retordre. J'ai pas envie de finir au commissariat.

Au moment où il prononça ses derniers mots, la silhouette commença à entrer en mouvement et fit un pas en avant. Mon sang se glaça et ma peur se transforma en angoisse. Mes deux bras commencèrent à trembler et mes jambes devinrent de plus en plus lourdes.

- Ok on ne peut pas perdre plus de temps que ça reprit mon acolyte, à mon top on court aussi vite qu'on peut. Un ... deux ...

La silhouette fit un deuxième pas, et avant qu'Eliot ne lance le top, elle commença brusquement à avancer d'un pas rapide.

- Ok top !

Comme convenu, nous partîmes chacun de notre côté, lui à gauche et moi à droite. Je me levai alors rapidement et entamai un grand sprint en direction inconnue tout en longeant le mur. En face de moi se trouvait une rangée de sapins qui formaient une barrière pour délimiter le terrain. Ils étaient grands et larges, mais je ne vis pas d'autres sorties à cause de l'obscurité, la faible lumière lunaire ne me permettait seulement de voir que les formes des sapins. 

Pris par la peur, je dû m'arrêter net afin de trouver une sortie rapidement. Je balayai les environs d'un regard vif mais rien ne se présentait comme étant une issue de secours. Je me souvins alors de la raison de la situation, et regardai rapidement derrière moi pour vérifier si la silhouette ne m'avait pas suivie, rien. Mon cœur n'avait jamais battu aussi vite de toute ma vie, j'étais au bord du malaise. Ma tête commença à tourner, et ma vision se flouta légèrement, me rendant la tâche encore plus complexe. Je restai là, immobile afin de regagner mes esprits, à l'affût du moindre bruit, le cœur battant. 

Je me demandai si mon ami avait pu partir assez vite...si la silhouette avait commencée à avancer dans notre direction, et qu'elle n'était pas derrière moi à présent, alors elle était certainement derrière lui ? Et s'il s'était fait attrapé ? Non...il était trop malin pour ça. J'entendis soudainement un bruit, un craquement de branche. La seconde suivante, je l'entendis à nouveau, mais plus fort et plus distinctement, la seconde d'après fut la même, avec un bruit qui semblait de plus en plus proche, quelqu'un venait vers moi. Je ne pouvais pas voir où, à quelle distance il était et qui c'était.

Ma peur reprit à nouveau le dessus, je décidai alors de foncer sur la barrière de sapin afin d'essayer de passer de force entre deux arbustes, en vain. Le bruit se faisait de plus en plus pressant, rapide et net. Je cherchai alors à nouveau un chemin à travers les sapins, je m'accroupis pour voir si une quelconque sortie pouvait s'ouvrir à moi, et à mon grand soulagement, un léger passage se trouvait entre deux sapins dont les branches ne s'étalaient pas jusqu'au sol. Je me faufilai rapidement dans le trou, brisant quelques branches à mon passage ;  une fois ma tête de l'autre côté, je ne vis toujours rien à cause de l'obscurité qui était omniprésente. L'ambiance était terriblement pesante, je ne voyais rien, je ne pouvais pas parler au risque d'attirer la silhouette et je ne savais pas où j'allais, je ne pouvais qu'entendre le bruit qui se rapprochait de moi, je ne pouvais que subir et avancer.

Je réussi à faire passer mon torse intégralement à travers le passage, il ne restait plus que mes jambes à faire passer, je dû avancer avec mes bras pour les tirer de là, les sapins étaient assez épais pour me limiter dans mes mouvements. Avec difficulté, j'avais suffisamment progressé pour passer mes jambes à travers le petit passage. J'en sortis alors la gauche avec difficulté, me retrouvant ainsi à trois pattes, celle de droite étant toujours dans le trou. Mais au moment de la sortir de là, la malchance arriva, une branche d'un des deux sapins retenait mon pied coincé dans l'ouverture, m'empêchant ainsi d'avancer et de me sortir de ce cauchemar. Je tentai de me retourner, mais la branche qui me retenait dans cette posture entravait mon pied droit dans la position dans laquelle il était, je ne pouvais donc pas voir comment m'en sortir.

Dans ma lutte contre cet obstacle, je me rendis compte que le bruit avait cessé d'être, j'arrêtai de bouger pour être sûr, rien. Ma peur se dissipa peu à peu, priant pour que l'absence de bruit signifiait l'absence d'individu. Dans le plus grand des calmes, avec une respiration toujours un peu bruyante, je courbai le dos afin d'atteindre avec ma main droite mon pied droit pour tenter d'enlever ma chaussure, mais au même moment, je senti une main qui empoigna fermement mon mollet droit et me ramena brusquement vers l'entrée du trou. Surpris sur le coup, je fus pris de panique, je donnai des coups à l'aide de mon pied droit en espérant toucher violemment la personne qui me tenait la jambe mais en vain. Sa main me serrait tellement fort qu'on aurait dit que les cinq doigts s'enfonçaient peu à peu dans ma peau, je commençai à ressentir la douleur le long de ma jambe droite. Je tentai à nouveau de donner des coups pour m'échapper de là. Au final je réussi à toucher quelque chose,  je ne savais pas quoi mais ça devait être le bas du ventre ou une cuisse, en tout cas, ça avait suffit à me libérer de son entrave. Mon pied libéré, je tirai violemment ma jambe droite afin de la sortir définitivement de ce petit trou, finissant par être complètement sorti de là, je me relevai d'un geste vif et cherchai un chemin à suivre pour courir à toute vitesse, mais l'obscurité m'empêchait toujours de me repérer, je m'enfuyais donc à vive allure encore dans une direction inconnue, dans le seul but de m'éloigner le plus possible de cette maison.

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