Chapitre Huit
IIX
-Cliché, rouspéta Emma
Je soupirai.
-Quoi ! On pourrait en faire un bouquin de votre histoire (NDA : je me suis fait rire en écrivant ce passage) Sérieusement, vous êtes un conte de fées.
Elle mangea la dernière bouchée de sa salade en levant les yeux au ciel. Ma meilleure amie regarda pour l'énième fois depuis le début de notre repas son téléphone.
-Tu attends un appel ?
-De l'agent de ma mère, visiblement son voyage à Paris sera plus long que prévu et elle prévoit d'y passer les vacances de Noël
-Mais c'est génial ! Paris Emma !
-Non ce n'est pas génial, je vais passer le pire des noëls parce que Madame va inviter tous ses amis riches célibataires et seuls pour les fêtes sensées être familiales, qui d'ailleurs ne le sont jamais dans ma famille... Je ne l'ai pas vue depuis six mois et là, elle m'a simplement envoyé un message pour me dire, Elle prit une voix aigüe. "Tiens chérie, Paris t'attends pour noël, à dans deux semaines, Maman".... emma soupira. Et puis je hais Cambridge, mon appartement est trop grand, il est vide et sans vie... Les filles se pensent toutes supérieurs là-bas. Je me suis demandé s'il existait des filles plus que superficielles, et oui, malheureusement ça existe, elles se nomment les Parasites. Elles te pourrissent la vie, et te collent aux baskets.
- C'est qui ? demandai-je la connaissant par cœur.
- Heather Deaven, sa mère est mannequin et elle compte suivre son chemin vers la gloire éternelle, dit-elle d'un ton rempli de dégoût
-Que t'a fait cette pauvre étoile montante ?
-J'ai simplement amené Zayn au campus pour lui monter à quoi ça ressemblait et –
-Pour le faire culpabiliser de t'avoir laissé toute seule là-bas ?
-Entre autres, et par ailleurs, je te réserve le même châtiment, petite traitresse. Bref, j'ai tourné la tête cinq seconde et BAM une pimbêche qui débarque et secoue sa poitrine aussi petite que le pois chiche qui lui sert de cerveau, sous le nez de mon petit ami.
-Et alors ?
-Et alors depuis elle me demande de lui arranger un rendez-vous
-Pourquoi ne pas simplement lui dire qu'il est ton compagnon ?
-Parce que
-Emma...
La jeune femme évita mon regard en baissant la tête puis rassembla ses affaires.
-Je dois y aller, j'ai des explosés à préparer
Elle se leva en mettant son manteau puis prit son sac, elle évitait de répondre à ma question. Emma se pencha vers moi et m'embrassa rapidement la joue avant de sortir du café.
Depuis quelque temps, la jeune femme devenait secrète sur sa relation avec le basané, en réalité, elle devenait secrète avec moi sur tous les sujets. Je payais l'addition presque blessée de sa conduite puis rentrai à l'appartement.
Il était vide. Je me rendis dans chaque pièce, mais tout ce que je pus trouver fut un mot d'Harry me disant qu'il n'en avait pas pour longtemps.
Nous étions en début décembre, plus précisément le vendredi dix, soit le jour de mon anniversaire.
Emma ne me l'avait pas souhaité, je ne reçus aucun appel provenant de mon père, ni aucun de mes amis. Harry m'avait simplement embrassé ce matin et était parti en courant. À croire que personne n'y a pensé.
Je soupirai puis allumai la télé un pot de glace aux cookies en main. Je pris mon téléphone voyant un message d'Harry s'afficher et levai les yeux au ciel.
« Tu pourrais aller faire quelques courses, on a plus rien dans les placards, bisous, je t'aime »
Je déposai ma nourriture à sa place puis sorti de l'appartement.
Après de longues minutes à chercher désespérément une supérette. J'en trouvai une et y entrai.
...
J'ouvris la porte de mon logement avec difficulté. Les paquets de nourriture m'encombraient. Je tournai les clés dans la serrure, les cheveux en bataille et un air blasé affiché sur mon visage puis ouvris la porte en la poussant avec mon dos.
Quand je me retournai, la lumière s'alluma brusquement me faisant sursauter de peur.
-SURPRISE ! Hurla ma bande d'amis
Je souris, ils n'avaient pas oublié. Je fus débarrassé de mes paquets en quelques secondes. Mon père m'enlaça et m'embrassa le haut du crâne en me faisant son discours du père qui se fait de plus en plus vieux.
L'appartement était décoré du sol au plafond. Les banderoles, roses et autres ballons multicolores étaient fixés aux murs. Les confettis, quant à eux, recouvraient le sol. J'avais l'impression d'être à un anniversaire de petite fille.
Harry se mit devant moi et sourit bêtement. Son chapeau d'anniversaire en cône lui donnait un air terriblement enfantin.
Il prit une couronne et la posa sur ma tête en rigolant. Je lui donnais un coup d'épaule avant de l'embrasser, joyeuse.
-Tu as un air con avec ce chapeau, murmurai-je.
-Et moi qui pensais que ça me rendait plus sexy
Je ris.
-Les cadeaux et le gros gâteau, choisi spécialement par Emma nous attendent dans le salon, viens
Il me prit la main et me tira vers la pièce. Louis était déjà en train de placer les bougies sur le gâteau et Emma à classer les cadeaux par tailles et par personnes, ce qui recouvra pratiquement tous les canapés et fauteuils.
-Briquet ! hurla Louis à Liam qui était dans la cuisine
-Minute ! Ça vient ! Lui répondit l'étudiant
Le jeune homme arriva avec une allumette qu'il tendit à Louis. Après avoir allumé les dix-neuf bougies qui représentaient mon âge, ils me poussèrent vers le gâteau en forme de cœur.
Ils avaient chacun une caméra en main. Je souris puis fis mon vœu, je soufflai les bougies les yeux toujours cols. J'ouvris les yeux pour voir mes amis et mon père claquer des mains et siffler dans leurs sifflets d'anniversaire en criant.
-Vous craignez sérieusement, ris-je
-Cadeaux ! Hurla mon père en me tendant le siens
Je le pris et m'empressai de l'ouvrir. J'avais les larmes en découvrant la bague de ma mère. Je me ruai presque sur mon père et me serrai dans mes bras. Au bout de quelques secondes, il se plaignait de ne plus pouvoir respirer ce qui mit fin à notre accolade. Emma me tendit une enveloppe en faisant un sourire en coin.
-C'est de Zayn et moi, on voulait en quelques sortes s'excuser, m'expliqua la jeune femme
J'ouvris l'enveloppe et sautai de joie. Le couple nous avait offert à Harry et moi un séjour à Rome pour la semaine prochaine.
Liam fut le suivant à me donner un cadeau accompagné de Louis.
-Liam a insisté pour faire le paquet, faut pas lui en vouloir, ricana ce dernier
Je pouffai de rire en voyant le cadeau, mais haussai des épaules. Après avoir ouvert le paquet, je découvris avec surprise une paire de lunettes ainsi qu'un chapeau d'été accompagné d'un petit mot : « Il paraît qu'il fait chaud à Rome, xx L & L »
Harry ne me laissa à peine le temps de remercier mes deux amis qu'il me fit asseoir et ouvrit lui-même le cadeau.
-Harry, il est magnifique ... Soupirai-je émerveillé.
-C'est celui de ma grand-mère, je lui ai fait la promesse de le donner à la fille que j'aime. Mais ma mère a aussi insisté pour que je te l'offre alors voilà.
Je pris le collier en or entre mes mains et embrassai Harry les yeux encore pétillants de bonheur. Il se mit derrière moi et me l'attacha.
Le pendentif était une bague où était inscrit : « Σ 'αγαπώ »
-Harry cela signifie quoi ? demandai-je intriguée.
-"Je t'aime" en grec, mon grand-père avait offert ce collier à ma grand-mère durant leur lune de miel en Grèce.
Il me tendit une coupe de champagne puis déposa la bouteille sur la table.
-A Grace, dit mon père en levant son verre
-À Grace, répétèrent les autres en me regardant dans le blanc des yeux.
...
-Bonne nuit, souris-je aux derniers invités en fermant la porte
Je me retournai et collai mon dos contre la porte épuisée. Il était quatre heures et demi du matin et Harry continuait de respirer l'énergie. Il ne semblait pas vouloir, venir, se coucher.
-Alors ? dit-il souriant en posant ses mains sur mes hanches.
-Merci, c'était adorable, dis-je tracasser
Il me regarda puis descendit rapidement son regard sur le collier. Le jeune homme prit mon visage en coupe et releva mon menton en me regardant dans les yeux.
-Grace, qu'est-ce qu'il ne va pas ?
-Tout, rien ne va en ce moment. Emma est distante, Niall est en plein déni par rapport à Jamie, elle joue avec lui comme elle pourrait jouer avec une poupée. Mon père ne veut pas tenter sa chance avec une autre femme et nous, on est là, à être heureux.
-Parce qu'être heureux est un crime ? Il m'embrassa et prit mes mains dans les siennes. Ce que je pense moi, c'est que tu t'occupes beaucoup trop des autres et pas assez de toi.
-Je me sens mal face à eux, on va partir se dorer la pilule à Rome entre amoureux, alors qu'ici rien ne va
-Tu n'es ni la conseillère conjugale ni le psychologue du groupe, penses à toi. Tu vas te rendre dingue et tu vas finir par m'entraîner dans ta chute.
Je baissai la tête puis acquiesçai.
-Bien, notre avion est en début d'après-midi demain, si on veut avoir le temps d'être parfaitement préparé, d'avoir rangé l'appart' et d'avoir embrassé tout le monde. Faut qu'on s'y mette. Tu veux ?
-Hm hm
...
-GRACE DEBOUT ROME NOUS ATTEND !
-Rome pourra attendre bien cinq minutes que j'émerge l'alcool d'hier
-Rome n'attend pas ! Debout ! Maintenant !
Il claqua la porte et me laissa seule dans la chambre. Je soupirai puis finis par me lever. Après avoir rangé la chambre et avoir enfilé un jogging ainsi qu'un simple débardeur. Je sortis de la pièce pour rejoindre Harry.
Les valises étaient déjà prêtes et rangées devant la porte de l'entrée. Je remarquais qu'elles avançaient de plus en plus vers la porte dès qu'Harry passait devant ce qui me fit intérieurement mourir de rire.
Les billets d'avion étaient presque vissés sur la porte d'entrée et nos chapeaux et lunettes de soleil étaient posés sur le meuble d'entrée en parfaite symétrie.
Je regardai rapidement l'heure et hurlai presque. Il était midi, notre avion partait à une heure précise
.-Harry ! On y va ! criai-je en enfilant mes chaussures et en prenant les chapeaux ainsi que les lunettes de soleil.J'ouvris rapidement la porte et mis les valises dehors. Le bouclé courra vers moi et claqua la porte avant de dévaler les escaliers en portant les deux valises. Il les jeta presque dans le coffre et démarra aussitôt que j'étais entré dans le véhicule. Le stress était redescendu. Le trajet fut assez court, mais le silence était pesant. Arrivé à l'aéroport, je m'arrêtai subitement en plein milieu du parking, paniquée. Les billets...
-Harry, par pitié dis-moi que tu as pris les billets, dis-je la bouche grande ouverte-Grace, je les ai...
-Même le retour ? Non parce que c'est vraiment super d'aller à Rome, mais faudrait aussi revenir de Rome
-Détends toi, j'ai tout pris ! ricana-t-il en s'exclamant-Je ne serais détendu que dans l'avion et encore...
Le jeune homme me tendit mon billet en souriant faiblement. Je le pris en le remerciant puis déposai ma valise sur le tapis roulant. Je passai mes papiers d'identité et mon billet puis me rendis à l'embarquement le cœur qui s'emballe. Harry entrelaça ses doigts aux miens ce qui eut un effet apaisant. Il me sourit voyant que je resserrais cette étreinte et m'aida a monter les quelques marches qui nous séparaient de l'avion. Il déposa mon sac sur une étagère au-dessus de nos sièges et me laissa me coller au hublot.
-Nous sommes dans l'avion, tu peux respirer, dit-il en lâchant ma main. À nous, Rome, sourit le bouclé en m'embrassant.
-A nous Rome, répétais-je en respirant profondément
Voilà pour ce chapitre, désolé que tout soit presque collé mais j'ai rapidement corriger le chapitre et je n'ai pas le temps de tout remettre bien.
Donnez-moi vos avis! :)
Kisses,
Marion
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