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Chapitre Cinq

V

-Toc-toc-toc, ici la meilleure des meilleures amies qui soit, prononça Emma

  Cela faisait quatre jours que la mort de ma mère fut officielle, mon père était rentré à la maison et agissait comme si rien ne c’était passé. Je restais enfermer dans ma chambre, plongée dans le noir. J’étais couchée sur le lit, les mains tenant fermement l’oreille et je regardais la porte blanche qui menait aux pièces principales.

  J’avais enfilé ma robe noir mais m’était recoucher quelques secondes après, nous étions le jour de son enterrement et bizarrement je n’avais ni envie de pleurer, ni cette rage qui m’avait emparé quand j’eu appris son cancer. Je paraissais plus proche de la réalité qu’avant sa mort et mon père m’en voulait énormément pour cela.

  Chacun des membres du groupe sont venu à mon chevet aujourd’hui et pour certains quasiment chaque jour. Aujourd’hui était le jour des vacances scolaires, Emma nous avait rejoint à Manchester, l’enterrement à lieu dans une demi-heure mais mes jambes refusaient de coopérées.

-Niall est dans le salon, et Jamie est…emh en stage en Chine ou je ne sais où, en tout cas elle est loin. Mais bon, cet idiot est venu te soutenir, car oui, malgré tout il est là Grace. Alors s’il te plait lèves-toi et viens

  Je regardais à peine mon amie, tout ce que je pouvais dire est qu’elle s’était faite des mèches blonde foncées, qui lui allait par ailleurs assez bien. Niall était venu malgré tout. Je me redressai de mon lit et me levai lentement par peur de m’écrouler à terre. Emma souriait, elle me prit le bras et m’aida à sortir de la chambre.

  La jeune femme m’accompagna jusqu’au salon puis me tendit mon manteau. Il était déjà onze heures. On devrait être déjà parti depuis dix minutes.

-On est en retard, dis-je sans aucune émotion dans la voix

  Tous les garçons se retournèrent brusquement, Niall baissa la tête puis fixa ses pieds et quant aux autres ils se regardaient à tour de rôle et finirent par se lever du canapé et me rejoindre à l’entrée.

-La cérémonie est dans dix minutes nous n’y seront jamais à temps, Harry pourquoi ne m’as-tu pas appelé ? dis-je presque paniquée

-Je pensais que tu avais besoin de repos

-Et bien tu pensais mal, on va en voiture, lâchais-je froidement

  Harry se redit, je voyais bien à sa mâchoire qui se contractait, qu’il se retenait de faire éclater une énième dispute devant tout le monde. Il se s’assit au siège conducteur puis claqua violement la porte me faisant sursauter.

  Les autres regagnèrent leur voiture respective et nous suivirent à la trace, sans jamais nous lâcher.

  Le bouclé roulait au-dessus de la limite de vitesse, malgré mes appels et sursauts incessant il déniait lâcher l’accélérateur.

-Ralentis s’il te plait… soupirai-je Harry, ralentis…

  Je sanglotais, son comportement devenait presque effrayant. Je regardais rapidement l’heure : 11 :07. Je louchais sur le tableau de bord et fermai les yeux en voyant la vitesse à laquelle il roulait, il était à 90 kilomètres/heure.

  Le jeune homme ralentit brutalement et se gara dans le parking de l’église. Il se détacha sans me lancer un seul regard.

-Tu vois, il est onze heures neuf, on est en avance de une minute, dit-il en descendant du véhicule.

  Je rouvris les yeux puis détendais mes muscles. Je sortis de la voiture et abaissai ma robe, des amis de la famille et ma famille commençaient déjà à pénétrer dans l’église. Je courais presque jusqu’à l’entrée du bâtiment sacré avant d’être interpeler par la voix douce d’Emma. Ils étaient tous arrivés, j’avais eu la boule au ventre à l’idée qu’ils n’aient pas pu suivre.

-Harry est un dingue en voiture ! murmura-t-elle en colère

  J’haussai les épaules puis m’assis au premier rang. Je croisai mon père qui tentait de consoler ma tante Lisa, elle était dépiter par la mort de ma mère, ses yeux bleus n’étaient cachés que par un voile de larmes et des rougeurs. Ses mouchoirs en tissu habituels ne lui étaient pas d’une grande aide mais la veste de costard et la chemise de mon père paraissaient lui être d’utilité.

  Je regardais le cercueil en bois et fermai les yeux. J’étais complètement dégouter et attristée à l’idée que ma mère soit dedans, le teint froid, une tenue parfaite et pourtant un corps et un regard vide.

  Les portes de l’église se fermèrent, un dernier proche s’approcha de moi et m’enlaça, il me murmura ses condoléances avant de rejoindre sa voiture et de quitter le parking. Harry avait déjà regagné son véhicule et paraissait ailleurs. Je le vis d’où j’étais fixé le vide sans jamais cligner des yeux.

   Emma me fit un signe de la main pour me dire qu’ils partaient et m’envoya un baisé avec sa main. Elle me fit un fiable sourire de compassion puis s’en alla. Je soupirai et rentrai dans la voiture en déposant mon gilet sur mes jambes frigorifiées.

   Le bouclé démarra sans m’adresser un mot ou un regard.

-Dis ce que tu as à dire Harry, s’il te plait, pas ce silence

-Je sais que la douleur de perdre un parent peut-

-Non, tu ne sais pas !

-Bordel ! J’ai aussi perdu mon père Grace !

-Tu étais enfant !

-Je ne vois pas la différence !

-Ton père était un parent absent et tu m’as toujours affirmé que tu n’étais pas proche de lui, alors pour moi, ça l’est, c’est diffèrent Harry ! Sa mort ne t’as pas autant touchée que la mort de ma mère m’a touchée.

  Il freina brusquement, faisant grincer les pneus sur le goudron. Le jeune homme se gara à sa place de parking, puis coupa le moteur. Il me jeta violement les clés sur mes jambes en descendant de la voiture.

-Je vais dormir chez les gars, démerdes-toi demain pour aller à l’Université, dit-il en claquant la portière.

  Je sursautai, je regardai peu à peu le jeune homme s’éloigner de la voiture et rejoindre l’appartement de tous les autres. Je soupirai en fermant les yeux. Quelle conne. Mon mascara avait coulé dessinant deux longues vagues noires sur le coin de mes yeux.

  Je sortis du véhicule et regagnai notre appartement. J’ouvris la porte doucement et rentrai dans notre grande habitation vide et sombre. Apèrs avoir déposé les clés sur le meuble d’entrée j’enlevai mon manteau ainsi que mes chaussures puis allumai les lumière.

  Tout était calme, trop calme. J’avais la boule au ventre à l’idée de devoir dormir seule dans un grand appartement vide.

  Je levai la main en hurlant « stop » au taxi. Il passait devant moi ne s’arrêtant pas puis continua son chemin. C’était le quatrième. J’étais déjà en retard de plus de dix minutes. Mes cheveux ébouriffés tombaient sur mon visage pâle.

  Je soupirai en jurant. Nom de dieu. Je regardais ma montre pour la énième fois « 10 :32 » je devrais y être depuis dix heures pile.

  Je m’étais réveillée à dix heures moins le quart, le ventre grondant de faim. J’avais sauté dans la douche puis dans mes vêtements et dans mes chaussures avant de claquer la porte mon manteau toujours en main.

  A dix heures dix, je suis sorti de l’appartement comme une furie. Mme Rown, la fameuse voisine commère du bâtiment, car je considère qu’il y aura toujours une voisine commère dans chaque résidence, m’a hurlée que je devais ralentir mon pas si je ne voulais pas écraser ses plantes qu’elles venaient tout juste de planter.

 Et puis me voilà à dix heures trente-cinq, trempée de la tête aux pieds, les cheveux ébouriffés et un habillée d’un tee-shirt horrible et d’un jean trois fois trop grand pour moi.

 Je traversais la rue puis m’arrêtais en plein milieu de la route pour faire barrage au taxi. Il s’arrêta à quelques mètres de moi en m’insultant. Je marchais d’un pas décidé vers l’arrière de la voiture puis entrai dans le véhicule.

-Mais vous êtes folle ?!

-Université de Manchester s’il vous plait, dis-je ignorant sa remarque désagréable.

  Le jeune homme remit son chapeau en place, il démarra le taxi et prit un air suffisant en me criant que j’aurais pu mourir.

  Il était onze heures pile, je tendis l’argent au chauffeur puis courrai jusqu’à l’entrée de l’université en montrant ma carte d’étudiante.

  Je m’arrêtais brusquement en voyant que j’étais arrivée à l’amphithéâtre. Je poussai doucement la porte mais par malheur elle grinçait. Mon unique espoir de pouvoir me faufiler à ma place et de rendre mon retard d’une heure inaperçu, venait de disparaître en fumée.

  Mr.Jameris déposa sa craie sur son bureau puis se tourna vers moi. Je fis un sourire désolée en m’excusant silencieusement. Le professeur me demanda de m’approcher puis croisa ses bras contre sa poitrine.

  Soudainement il abaissa ses bras et baissa la tête en murmurant ses condoléances. Oh non, si ça a fait le tour de la salle des professeurs, toute l’université doit être au courant.

  Je sentais les regards pesant et les murmures. Je levai les yeux au ciel. Je regagnais rapidement ma place aux côtés d’un siège vide puis sortis mes affaires. J’entendis le bruit de la porte de la salle claquée et des excuses se faire.

  Je ne suis apparemment pas la seule à être en retard. Je sentis et reconnue l’odeur d’un de mes amis. Je relevai la tête surprise, puis me redis.

-Faut qu’on parle, me murmura Niall

-Tu étudies la psychologie maintenant ? Demandai-je en arquant les sourcils

-Quoi ? répondit le blond dans l’incompréhension Non… Je suis juste venu te parler

-A quel sujet ?

-Les patates douces qui poussent dans le jardin de l’université… De Jamie, Grace ! De qui veux-tu que je parle ?

   Je soupirai

-Elle est en Chine dit-il en jouant avec ses doigts

-Je sais

-Mais pourquoi ?

-Tu es le mieux placer pour savoir non ?

-J’ai retrouvé presque cent mille livre cacher dans une boîte à céréales vendredi dernier

-Ow

-« Ow » Sérieusement ? On parle de cent mille putains de livre Grace ! hurla-t-il dans un murmure

-Elle doit deux cent mille a un gars bizarre alors ça ne m’étonnes pas tant que ça

-Oh putain… Jura-t-il en s’adossant contre le banc en bois.

 Le jeune homme recouvrit son visage de ses mains puis jura une énième fois.

-Pourquoi elle ne m’en a juste pas parlé ?! Tu aurais tout dit à Harry si tu étais dans la même situation non ?! Ça me rend dingue qu’elle soit aussi renfermée Grace, je te jure , elle est tellement secrète que j’ai l’impression de vivre avec une inconnue…

-Tu as essayé d’engager une conversation avec elle après notre dispute au réfectoire ?

-Non…Enfin j’ai essayé mais elle m’a coupé la parole quand j’ai parlé d’argent et elle m’a lancée qu’elle partait en Asie pour je ne sais quelle raison débile et insensée. Je ne peux même pas la joindre, son répondeur est saturé et elle ne m’a laissé aucune adresse.

  Je baissai la tête Niall paraissait aussi inquiet qu’amoureux de Jamie. Le jeune homme soupira, il se retourna vers moi en faisant la grimace.

-Harry m’a dit de te demander les clés de l’appartement

-Il me met réellement à la porte ?

-Non il voudrait juste récupérer des affaires pendant que tu es à l’université

-C’est débile…

  Je plongeai ma main dans mon sac de cours à la rechercher des clés puis les tendis à Niall blessée. Je croisai mes bras contre ma poitrine et regardai devant moi. Il ne vient même pas les demander par lui-même. C’est plus que débile.

  Niall me fit un faible sourire et m’embrassa la joue. J’ai toujours aimé ce geste d’affection, mais seulement de sa part. Il me fit un clin d’œil et se faufila entre les rangées en s’excusant du dérangement.

  Je ris en entendant le professeur grogner après lui. C’était la première fois que je riais depuis la mort de maman. Papa ne m’avait pas contacté depuis l’enterrement au contraire d’Emma qui m’harcelait d’appels toutes les heures.

  A dix-sept heures, les cours se sont terminés, j’étais exténuer et malgré mon ventre qui grondait de faim, je n’arrivais pas à avaler un bout de pain. Au réfectoire tout était calme et plat, les garçons regardaient leurs assiettes se lançant des regards les uns aux autres. J’avais coupé ce moment bizarre en lançant « Je hais cette ambiance » et je suis parti en jetant mon plateau sur une dessert.

  Il était maintenant dix-neuf heures je zappais les chaînes en râlant quand une téléréalité Anglaise débile s’affichait. Rien n’était plaisant, même les émissions de cuisine que je regardais habituellement.

  Je balançais la télécommande sur le fauteuil devant moi puis étendis mes jambes sur la table basse -en l’occurrence je hais faire ça-. Je mis mes mains sur mes yeux en baillant.

  La porte claqua furtivement, je sursautais puis m’emparai de la lampe comme une arme, je me collai contre le mur qui séparait le salon de l’entrée et levai la lampe. J’entendis de lourds pas s’écrasées sur le parquet.

  Mon cœur battait la chamade je vis une ombre masculine s’arrêter juste à côté du mur. Je fermai les yeux, prête à jeter la lampe sur l’intrus. Je me retournai vers l’homme persuadé qu’il soit un criminel et brandis mon arme devant lui.

  La lumière s’alluma subitement, je vis Harry se jeter par terre pour éviter la lampe qui se brisa sur le sol. Il me regardait en panique, le jeune comme colla son dos contre le muret puis soupira en fermant les yeux soulagé.

  Je me reculai en recouvrant ma bouche de ma main droite. Les yeux écarquillés je m’assis sur la première chaise que je vis.

-Mais qu’est-ce que tu fous là ?! Hurlai-je

-C’est mon appartement !

-Niall m’a dit que tu viendrais que je ne serais pas là ! J’ai eu la peur de ma vie bordel Harry !

-Qu’est-ce que tu foutais avec une lampe aussi ?! T’es complètement barge ! T’aurais pu me tuer ! S’exclama-t-il en se relevant

-Je… J’ai eu peur ! Être seule dans un grand appartement n’arrange pas les choses !

-A qui la faute ?

  On y venait. Je fermais la bouche et baissai la tête. Je vis Harry hoché la tête de droite à gauche en ricanant puis se diriger vers notre chambre. Le jeune homme en ressortit quelques minutes plus tard avec un sac de sport qu’il balança au-dessus de son épaule.

  Le jeune homme reprit son manteau et lança les clés sur la table de salle à manger. Je les regardais glisser jusqu’au bout mais s’arrêter juste au bord.

-Ferme à double tours m’ordonna-t-il sur un ton protecteur

  J’acquiesçai un petit sourire qu’il répondit par un raclement de gorge. Le jeune homme claqua la porte me laissant seule autour des fragments de lampe brisée.

-Alors ? Me demanda Niall en s’asseyant à mes côtés

-Alors je dois racheter une lampe

-Quoi ?

-C’est long à expliquer, j’ai failli tuer Harry avec une lampe, parce que je pensais que c’était un criminel potentiellement dangereux.

  Niall pouffa de rire. Je lui donnai un grand coup de coude dans les côtes pour qu’il arrête mais ce fut le contraire.

-Ce n’est pas drôle !

-Il a réagi comment ?

-Logiquement.. Mal ?

-Tu es dangereuse Grace Henderson, affirma-t-il en riant

  Je ris faiblement. Le jeune homme essuya les larmes qui coulaient aux coins de ses yeux puis se leva du banc.

-Comment ça se passe pour toi ? demandai-je

-Zayn est sur son petit nuage, raison : Emma débarque demain. Louis se nourrit de pizzas parce que personne n’ose aller au supermarché acheter quelque chose d’équilibré. Liam flirte avec la cousine d’Harry, Léana… Et Harry il part tôt et rentre tard, donc je ne le vois pas

-Niall Je veux dire comment toi tu vas ?

  Il fixa le sol.

-Jamie a appeler ce matin, elle rentre la semaine prochaine

-Elle ne t’a dit que ça ?

-Oui, c’était bref, j’ai décroché, elle m’a dit « désolée, ma messagerie était saturée, je rentre jeudi prochain, bisous » et elle a raccroché imita-t-il avec une voix aiguë

-Wawou

-Ouai, c’est ça… Wawou

-Tu comptes faire quoi ?

-Moi ? Je vais simplement étaler l’argent sur la table et quand elle rentrera je vais voir sa réaction. Après c’est ou elle prend ses affaires et elle part sans me donner des explications, ou elle m’explique et… Je ne sais pas

  Il soupira puis passa une main sur son visage. Je lui fis un sourire de compassion, avant de m’avachir sur le premier banc que je puisse trouver.

  La sonnerie retentit, je hais ce bruit. Le blond grimaça puis se releva.

-Aller plus qu’un jour et nous sommes en vacances dit-il en balançant son sac sur son épaule

  Je pris le courrier dans la boîte aux lettres et le feuilletai. Mes pas s’arrêtèrent dans je vis nos billets d’avions pour Melbourne.

  Mes yeux formèrent deux grandes soucoupes, les vacances d’automne, celles que l’on devait passer avec Harry à Melbourne.

  Je soupirai puis sortis de l’appartement en direction de celui de Zayn, Niall, Liam et Louis. Je frappai deux grands coups sur leur porte en bois et attendis que quelqu’un déni m’ouvrir pour rentrer dans l’appartement.

  Zayn me sourit puis m’invita à entrer. Je lui rendis son sourire mais restais sur le palier.

-Tu pourras donner ses billets à Harry, c’est notre voyage à Melbourne mais vu la situation…

-Oh, oui, bien sûr je le ferais. Tu ne veux pas entré boire un café ? Emma arrive dans une demi-heure

  Niall avait raison, il était sur son petit nuage. J’acquiesçais puis m’assis sur le canapé. Zayn revînt rapidement avec deux grandes tasses de cafés puis m’en tendit une. Je la pris et pu une petite gorgée avant de m’étouffée avec voyant Harry arrivé.

  Il fronçait des sourcils. Le bouclé regarda la table basse où étaient posés les billets d’avion et soupira en jurant.

-Merde l’entendis-je susurrer Mec? Emma est dispo’ pendant ces vacances ?

-On passe les vacances ensemble

-Je vous offre un voyage à Melbourne, profite

  Je lâchais ma tasse. Quel con. Il me lança un bref regard avant de quitter la pièce. Je déposai ma tasse sur la table basse puis le suivis jusqu’à ce qui me semblait être la chambre d’amis, qu’il occupait.

  Je claquais la porte et croisais mes bras contre ma poitrine en lui lançant un regard noir. Harry me fit le même regard et jeta ses affaires sur son lit.

-Sors m’ordonna-t-il

-Je suis désolée

-Sors dit-il une seconde fois

-Harry…

-Grace, je veux que tu sortes

-Et moi je veux que tu m’excuses ! hurlai-je

-T’excuser c’est ce que je fais tout le temps Grace

-J’ai jamais voulu dire que la mort de ton père ne t’affectais pas

-Pourtant tu l’as dit

-Mais je ne l’ai pas pensé

-Bien maintenant tu peux quitter cet appartement, bonnes vacances

-On devait les passer ensemble ces vacances

-On devait dit-il en ouvrant la porte

-Tu es dur

-Tu l’as été beaucoup plus avec moi après l’enterrement

-J’ai besoin de toi Harry, soupirai-je

  Le jeune homme me regarda, voyant que j’avais les larmes aux yeux. Il tourna la tête puis ouvra un peu plus la porte. Harry s’assit sur son lit attendant que je quitte la pièce.

-Comptes-tu a combien Harry et toi êtes-vous en nombre de disputes? Soupira Emma

-Une quinzaine de fois ? dis-je en buvant une gorgée de mon milk-shake à la banane

-Tu es modeste roula-t-elle des yeux. Comment tu vas ? Demanda-t-elle en déposant sa boisson sur la table en verre

-Je ne suis pas aller au cimetière depuis les funérailles et mon père a visiblement refait sa vie.

 -Grace je ne te demande pas ce que tu fais de tes vacances ni des nouvelles de la vie amoureuse de ton père mais je te demande comment toi tu te portes ?

-Bien, on peut dire. Perdre sa mère et son petit-ami à une semaine d’intervalle ce n’est pas top pour le moral mais je survie.

-Il reviendra

-J’en doute, je me rends compte que j’ai été odieuse avec lui et au final il a raison de me tourner le dos. Je pleurniche et râle dès que la vie n’est pas rose…

  La jeune femme me prit la main et leva les yeux au ciel. Elle loucha légèrement sur sa montre puis se leva en panique de la chaise.

-Mon avion pour Melbourne ! Oh merde !

  La brune s'arrêta subitement et s'excusa se rappelant que ce voyage ne lui était pas destiné au départ. Je pris mes affaires en lui claquant un léger baisé sur la joue puis quittai le café-bar.

TADAM ! Désolé dans l'article précédent je disais " en fin d'après-midi, mais le temps m'a rattraper et voilà je ne l'ai pas posté à temps... J'espère qu'il vous a plu et que vous allez bien! 

Kisses,Marion

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