Chapitre 17
Pdv Mal
J' enfila la nouvelle robe qu' Evie m' avait confectionné. Je me souvenais lui avoir demandé une tenue qui plairait à Ben et lui avoir fait confiance. Là, devant le miroir, je me sens plus laide que jamais.
Le décolleté laisse entièrement voir mes clavicules, ce que je ne supporte pas. Elle est aussi bien trop longue pour ce que j' ai l' habitude de porter, le derrière s' arrête au niveau des chevilles et l' entièreté de la pièce est en dentelle violette terne.
Evie cout comme personne, évidemment. En revanche la pièce me semble aussi fade que les cours à Auradon, mais apparemment ça plaira à Ben alors peu importe le reste. Peu importe, n' est-ce pas ?
En revanche je ne peux pas sortir à la vue de Crochet dans cette tenue ridicule. Enfin, de toute manière j' y suis obligée alors je libèra mes cheveux de leur tresse et poussa délicatement la porte, voyant devant moi Harry qui ne semblait pas bouger d' un pouce, comme étonné, étonné ou plutôt dégoûté.
- Ne me dis rien Harry Crochet je t' en prie. Je le sais, ne gaspille pas ta salive. Balbutiais- je rapidement en me dirigeant vers l' entrée où je sélectionna une paire de chaussure.
- Ne raconte pas n' importe quoi, princesse. Commença le brun. Quoi que tu portes tu seras toujours la créature la plus ravissante d' Auradon et de l' île de l' Oubli réunit !
Je sentis mes joues chauffées et mon sourire s' agrandit. Je commença à lasser mes chaussures pour ne pas attirer l' attention sur la teinte de mon visage et repris :
- Si tu savais comme je me sens mal Harry, répliquais- je épuisé.
Si tu... Je me stoppa soudainement. C' était moi ou ...Harry ! Hurlais-je presque. Enlève moi cette robe elle m' étrangle... Je ne respire p...
Le compte à rebourd était lancé, l' air ne parvenait plus jusqu' à mes poumons.
Les manches resserrait leur emprise autour de mes poignets et le colle autour de mon cou. Mon ami réagit immédiatement et arracha le dos de la robe à la force de ses bras. Je me débarrassa le plus vite possible de celle- ci et la lança à travers la pièce...
- Je n' en peux plus... Me plaignis- je en reprenant mon souffle.
Qui ? P...Pourquoi ? Je tremblais de plus en plus et il me prit dans ses bras chauds, malgré ma tenue et ma panique évidente.
- Tu es à moi Mal, entièrement sous ma protection je veux dire, se reprit le pirate, j' aurais voulu le contredire, mais toute force semblait avoir quitté mon corps.
Et personne ne peut toucher à ce qui appartient à Harry Crochet, termina-t-il. Étrangement cette phrase, qui me fit sérieusement m' interroger sur lui me rassura sur les menaces extérieurs.
- Je ne veux pas rejoindre Ben je suis... Commencais-je avant de me faire couper.
- Tais- toi Mal s' il te plaît. Je veux que tu t' habilles et ailles rejoindre Evie dans sa chambre. Je m' occupe de notre prince et de punir ceux qui doivent l' être, me rassura le garçon, ma tête toujours posée contre son torse.
Je me redressa avec son aide et il partit me chercher une robe légère. Il m' accompagna ensuite jusqu' à la chambre d' Evie et partit en direction des appartements royaux, j' espère qu' il ne se montrera pas cruel avec Ben.
Pdv Harry
Je toqua à la porte de l' espèce de clown qui pensait que Mal se tenait à ma place.
- Entres ! Cria presque celui-ci.
Lorsque j' ouvris la porte, Ben se trouvait assis à son bureau. Sa mine se décomposa à ma vue.
- Où elle est ? Questionna vivement le Roi Ben.
- Bonjour à toi aussi mon vieil ami, saluais-je ironiquement.
- Pourquoi j' ai un mauvais pressentiment ? Rétorqua le couronné.
- Parce que Mal s' est fait attaqué et qu' encore une fois tu n' étais pas là. Oh et sûrement parce que malgré ton retard certain tu te rends compte qu' elle ne viendra pas.
- Je... C' est de ta faute ! Nous nous étions réconcilier et tu, expliqua Ben perdu.
- Cette fille est faite pour moi comme je le suis pour elle. Oh je suis sûr qu' elle t' adore mais je suis désolé pour toi, elle a besoin d' un homme plus méchant, riais-je joyeusement.
- Je ne veux pas t' écouter. Tu es ridicule. Je n' entendrais qu' elle et je te jure que si tu touches à un seul de ses cheveux ...
- Oups trop tard ! Souriais-je pleinement par pure provocation.
Il se leva, marcha rapidement dans ma direction et me mit son poing dans le nez. Ouille !
- Elle doit être ma reine et non la tienne, c' est une preuve suffisante d' amour ? Sors maintenant. S' énerva le fils de la Bête.
- Ce n' est pas une preuve, simplement un bijoux et de la paperasse ! M' indignais-je en me relevant avant de sortir en claquant la porte.
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