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Chapitre 9: Hadès au château

Carlos était en train de dormir, Camarade au pied de son lit. Sa chambre, noire et blanche, contrastait avec le panier rose et amoureusement décoré de Camarade, qui ronflait. Le réveil sonna. Carlos entrouvrit les yeux, et grogna. Il se retourna, et donna un grand coup sur sa table de chevet, dans l'espoir d'atteindre le réveil. 

Malheureusement pour lui, il le rata, et tapa assez fort sur la table. En gémissant, il se leva et éteint son réveil, les cheveux en pétard. Camarade, que tout ce remue-ménage affectait, bailla.

- Qu'essquisspaç ? bredouilla le chien

- La même chose que d'habitude, Camarade. On a cours. soupira son maitre.

- Ne dis pas on. grogna le chien, je suis un chien, je vais pas à vos cours, là.

Carlos ne prit même pas la peine de lui répondre, et s'habilla. Étant un grand dormeur, ou un flemmard, tout simplement, Carlos avait mit son réveil cinq minutes avant les cours, pour optimiser son temps de sommeil. Donc, il arrivait à chaque fois les cheveux en pétard, l'air perdu et ne pouvait aligner deux phrases. La Bonne Fée avait fini par s'habituer, et elle ne râlait pas, Carlos était plutôt bon élève. 

Il prit son sac et sortit dans le couloir:

- Bye Camarade.

Comme à leurs habitudes, tous les étudiants étaient dans le couloir, certains coiffés, maquillés et frais pour la journée, d'autres avaient l'air d'être passés sous un rhinocéros. Ils traversèrent le couloir, jusqu'à la salle de classe, mais la trouvèrent vide...

- Les élèves ! Les élèves ! fit la voix stridente de la Bonne Fée à l'étage d'en dessous.

Carlos se pencha vers l'escalier. La Bonne Fée, visiblement essoufflée, était sur les marches:

- Il n'y aura pas cours aujourd'hui ! Écoutez-moi, les élèves ! Une personnalité importante va arriver aujourd'hui, rentrez dans vos chambres, et habillez-vous convenablement !

Evie, vexée, souffla:

- Quoi ?! Elle est pas bien ma tenue ?

Mal lui donna un coup de coude, avec un sourire taquin.

- Tu es allé le voir ? lui chuchota-t-elle

- Pas encore, répondit Evie, soudain absorbée par ses lacets de chaussures. 

La fille de la Méchante Reine s'éloigna de Mal, les joues légèrement rosées, et rentra dans sa chambre, tandis que Mal gardait sur le visage un sourire en coin. Puis, elle se remémora les paroles de la Bonne Fée. "Une personnalité importante va arriver aujourd'hui !" Et Mal se mit la main devant la bouche. Zut ! La personne importante qui devait arriver ce matin, c'était son père !

Mal rentra en hâte dans sa chambre, et fouilla dans le tiroir de sa commode fébrilement. Son souffle se fit haché lorsque sa main rencontra, au milieu de ses affaires, un caillou. Mal ferma les yeux, et prit la pierre dans ses mains. C'était le cristal bleu de son père, celui qu'il lui avait donné lorsqu'il était revenu sur l'ile de l'Oubli après avoir réanimé Audrey. Elle l'avait toujours gardé précieusement, en souvenir de lui. Mais si sa mère s'en rappelait, et qu'elle ordonnerait à Mal de s'en saisir puis de le donner à son père ? Mal se leva, et mit à tâtons la pierre sous une latte de son plancher.

C'était sa petite cachette secrète, qu'elle n'utilisait que très peu. Personne n'était au courant pour cet endroit, à part elle-même. Mal, en se relevant, se prit le lit. Elle s'autorisa à ouvrir les yeux. Si sa mère pouvait voir à travers ses yeux, elle n'aurait vu que ses paupières closes. Mal soupira, et s'allongea sur le lit. Il était temps d'aller l'accueillir.

Descendant l'escalier, elle arriva dans la salle de réception, où elle retrouva un Ben agité. Il faisait les cent pas, en réfléchissant.

- Bonjour Mal. Ton père devrait arriver, n'est-ce pas ?

- Oui, j'imagine... répondit-elle, gênée.

- Ça me stresse. fit Ben en regardant Mal dans les yeux.

Mal baissa les yeux, mal à l'aise, et se tortilla les mains.

- Et pourquoi ça te stresse ? fit une voix grave derrière Ben

Mal et Ben sursautèrent. Hadès était là, apparu soudainement derrière Ben. Le coeur au bord des lèvres, Mal s'écria:

- Papa ! Tu nous as fait peur !

Il ricana doucement:

- J'aime les entrées malicieuses. 

Ben, qui paraissait mourir de frayeur, se reprit.

- Bonjour, Hadès. Il s'inclina en une petite révérence, nous sommes Mal et moi ravis de vous accueillir au château d'Auradon.

Hadès fit une petite moue d'ennui, et caqueta:

- Bla bla bla. Je suis ici, c'est tout ce qui compte. Gardez la paperasse et les mots aimables pour vous.

Hadès, les mains dans les poches, regarda de haut en bas la salle de réception, pendant que Ben avait l'air d'avoir avalé un chat tout rond. Mal rit intérieurement, son père était cash.

- Moi, quand j'étais jeune, dit Hadès, c'était toujours Zeus qui s'occupait des réceptions. Il chouchoutait les invités comme si c'était ses propres frères et soeurs. Enfin, et il éclata d'un rire sans joie, on a jamais eu des bon rapports tout les deux. J'étais la brebis galeuse de l'Olympe, en soit.

Ben regarda Hadès, ne sachant comment réagir.

- Hum, votre chambre est là-haut. Mal vous y emmènera...

Il lança un regard alerte à sa petite amie, qui prit les choses en main tandis qu'il se retirait.

- Papa... Viens. 

Elle monta les escalier jusqu'à l'étage des invités. Lui montrant sa chambre, elle chuchota:

- On doit parler. De tu-sais-quoi.

- En effet. répondit-il simplement. Maintenant ?

- On est tranquille. murmura-t-elle. Rentrons.

Lorsque la porte fut fermée à clef, Hadès se laissa tomber nonchalamment sur le lit.

- Alors... commença-t-il, tu t'es fait avoir, toi aussi ?

- Oui. dit Mal d'une voix tremblante, ma mère peut prendre possession de mon corps à tout instant, et voit à travers mes yeux.

- Donc, elle entendra notre conversation.

- Oui.

- Donne moi ma pierre.

Mal fit semblant de ne pas comprendre:

- Quelle pierre ?

- Celle que je t'ai donné après avoir ressuscité ta copine, donne la moi.

Mal blêmit, et recula vers le mur, telle un bête grondante:

- Non. Qu'en fera-tu ?

- Donne-la moi. Maléfique me l'a dit.

Mal ne sentit plus son corps, c'était sa mère qui avait le contrôle:

- Hadès... Tout marche à merveille, dit-elle d'une voix froide et riante. Malheureusement, cette jeune fille a caché la pierre, et je dois me retirer pour des affaires importantes. Mal, donne la pierre à ton père.

Mal prit controle de sa bouche, et dit catégoriquement:

- Non.

Une horrible migraine l'envahit. Tout son estomac se retourna et sa gorge la gratta. Elle toussa très fort dans sa main, et se plia en deux soudainement, en proie à des douleurs d'estomac. Une pelle était-elle en train de lui forer les intestins ? Lorsqu'elle put se relever, et que la douleur se soit estompée un peu, sa main était couverte de sang. Son père, qui assistait à la scène, dit très rapidement et très bas:

- Mal ne fait pas l'idiote. Maléfique va te tuer si tu continues de lui désobéir. Va chercher la pierre je pourrais t'arranger ça.

N'ayant pas d'autres choix, Mal sortit dans le couloir, en boitant, et monta dans sa chambre, sortit la latte de bois, et revint avec la pierre.

Lorsqu'Hadès la prit, il sourit méchamment. 

- Yeah !

Mais il reprit une mine grave lorsqu'il vit Mal, la bouche barbouillée de sang, se tenant à peine debout tellement elle était livide, l'air de sortir de sa tombe.

- Cette pierre, lorsqu'elle sera en ta possession, et Hadès la mit dans la main de sa fille, te protégera de coup et blessure, et empêchera ta mère de s'invoquer en toi. 

La pierre en main, Mal se sentit beaucoup mieux. Le sang qu'elle avait dans la bouche disparut par magie, et son estomac reprit sa place normale. Hadès la regarda, un peu peinée.

- Outch ! Elle t'a plus amoché que moi. 

- Beuh... put juste répondre Mal, qui se sentait encore un peu barbouillée

- À vrai dire, moi aussi, elle m'a cueilli. Je cherchais juste un moyen de rentrer au royaume des Morts, lorsqu'elle m'est apparue et m'a proposé un marché que j'ai... disons dû accepter. Non, en fait, rectifia-t-il, je n'avais pas le choix.

Il regarda Mal pendant longtemps, pour que celle-ci se sente mal à l'aise.

- C'est moi ou tu as grandi ?

- Étant donné que la dernière fois que tu m'as vu date de un ans, oui, put répondre Mal

- Ça fait longtemps, oui...

La porte s'ouvrit, faisant sursauter Mal et son père. C'était Ben, un peu essoufflé d'avoir monté toutes les marches quatre à quatre:

- C'est le déjeuner ! Euh, monsieur, on a pas vraiment prévu de repas pour vous, vu votre arrivée imprévue, mais si vous voulez venir avec nous au réfectoire...

- Je te suis. répondit-il tranquillement.

Prenant la main de sa fille, il descendit l'escalier avec Ben. 

Mal, qui descendait elle aussi, n'y croyait pas. Rêvait-elle ? Elle était en train de tenir la main de son père. Son père ! Celui qui avait déserté son enfance ! Celui dont elle rêvait et idéalisait, comme le " plus méssant papa du monde". Celui-là lui prenait la main. Elle ne s'était pas sentie aussi bien après une entrevue avec sa mère. Mal rendit la pierre à son père.

Les gens qui bavardaient tranquillement, qui riaient ou mangeaient se turent brutalement lorsque Hadès, sa chevelure lançant des flammes bleues, arriva.

- Bonjour à tous. fit-il de sa voix lasse, je m'installe ici pour quelques temps, histoire de voir ma fille. Merci.

Un silence ahuri fit place dans le réfectoire. Mal avait un père ? Hadès ? Il venait voir sa fille ? Tout cela ne tournait pas rond dans certaines têtes, pas très bien renseignées. Maintenant, beaucoup savaient que le père de Mal était Hadès, mais cela restait quand même une information propre au château, ou aux bavardages de vieilles mamies. Maintenant, tout le monde savait, mais c'était égal à Mal, qui tenait dans une main celle de son père, dans l'autre celle de Ben. 

Ils étaient sous une menace énorme: Maléfique. Mais en cet instant, rien n'importait plus à Mal que ces deux mains dans les siennes.

Ils s'installèrent et petit à petit les bavardages recommencèrent. Assise entre les deux hommes Mal commença la conversation:

- Alors... Ben, ça va ?

Dans un autre endroit, à un autre moment.

Jay, curieux de cette "personnalité importante", était monté à l'étage. Il entendait les voix de Mal, et de son père. Si Jay n'aimait pas mentir, ni écouter aux portes, ça lui semblait important. Que venait faire le grand, et méchant Hadès à la cours du roi Ben ?

Il s'approcha dans le couloir, en quête d'entendre ce qui se disait. Derrière la porte, il n'entendit que ces mots:

*- Ne fais pas l'idiote, Mal, elle va te tuer....*

La suite, vous la connaissez, Mal sortit, pantelante, dans le couloir. Elle était tellement mal en point qu'elle ne vit pas Jay, derrière la porte grand ouverte, collé au mur tel un Ninja. Répandant des petites taches de sang au sol, Mal revint avec une pierre brillant d'un éclat bleu à la main.

Ce n'est que lorsqu'elle referma la porte que Jay, abasourdi, commença l'enquête. Il remarqua de suite les taches de sang au sol, et les renifla:

- Sans être Camarade, ce n'est pas une blessure. Ça doit venir des organes. Que s'est-il passé ?! murmura-t-il pour lui-même.

Sa découverte s'arrêta là, car Ben montait les escaliers quatre à quatre, en direction de la chambre.

Jay s'estompa discrètement, en direction de la chambre de Carlos. Il courut à en perdre haleine, et arriva à la porte de son ami:

- Carlos ! chuchota-t-il le plus fort qu'il put, Carlos ouvre !

Audrey, qui était en train de discuter avec Cerise au pas de sa porte, qui était juste en face, lui dit:

- Arrête de crier, il est sur le terrain de foot.

- Merci. fit Jay en dévalant les escaliers.

Ses pieds bougeant à une telle vitesse sur les marches de l'escalier, il ne vit pas la Bonne Fée, qui montait tranquillement l'escalier.

La percutant avec une vitesse monumentale, elle tomba en arrière. Avec des réflexes de sportifs, Jay la rattrapa à temps, mais la frayeur se lisait sur son visage:

- Jay ! Voyons, vous êtes très distrait aujourd'hui ! Imaginez que vous ne m'ayez pas rattrapé ! la sermonna-t-elle ne se massant le dos, allez, filez dans le réfectoire, il est l'heure de manger. Et que je ne vous revoie plus faire de bêtises aujourd'hui !

Jay, honteux mais remué, arriva dans le réfectoire. Il s'installa à côté de Carlos.

- J'ai quelque chose d'extrêmement important à te dire tout de suite. dit-il

Mais un silence s'installa dans la salle avant qu'il n'ait pu venir à bout de sa phrase. Mal, l'air sur un petit nuage, entourée de Hadès et Ben. 

- Bonjour à tous. fit Hadès de sa voix lasse, je m'installe ici pour quelques temps, histoire de voir ma fille. Merci.

Jay siffla entre ses dents:

- Menteur. 

Si Mal avait reçu des coups, c'était forcément son père qui les lui avait donné. Et Jay ne laisserai pas ses amis se faire maltraiter.

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