Elle me déchire en deux.
La douleur.
Celle que je ressent le matin en me réveillant.
Celle que je ressent le soir en me couchant.
Celle que je ressens quand je m'efforce d'esquisser de grands sourires et d'exploser de rire.
Cette fichue douleur qui m'empoigne le coeur de toute ses forces.
La même torture qui n'en finit jamais.
Le voir sourire alors que je pleure,
Les savoir heureux alors que je me meurs.
Ces images ignobles qui me retourne l'estomac et qui tournoie dans ma tête, les images de toutes ces personnes à qui je tiens, et que je vois s'éloigner.
Ces personnes qui s'éloigne et moi qui reste là, las de cette souffrance, elle m'épuise, je veux qu'elle s'en aille.
Qu'elle parte loin de moi, je veux qu'elle laisse mon âme en paix, mais elle ne me lâche jamais, plantant ses crocs dans ma chair et  ne me quittant plus.
Et après si longtemps j'ai bien peur que la marque qu'elle y laissera sera trop énorme pour être effacer.