NDA : J'ai mis le lien d'un thème triste de manga dans le multimédia que vous pouvez écoutez en lisant cette partie (surtout dans les passages tristes)

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PDV Anaïs :

Je me réveillai en sursaut…encore ce cauchemar… Je regardai mon réveil, il n’avait pas encore sonné. Je me levai et partis déjeuner. Après, je montai prendre une douche pour bien me réveiller. Je décidai de m’habiller avec un short noir déchiré, un t-shirt ample beige, des talons beiges, je mis un peu de crayon et de mascara et rajoutai quelques bracelets noirs à ma tenue, je laissai mes cheveux libres. Je pris mon sac et partis avec de la musique sur les oreilles.

*Ellipse du trajet en bus*

Quand j’arrivai, je dis bonjour aux filles et on partit en cours. Dans les couloirs, je remarquer un gars, baraqué, le teint halé, cheveux noirs d’encre, et des yeux bleus, presque translucides. Pas mal, pas mal du tout même, intéressant. Mais d’abord, je dois laisser Tristan, pas grave.

*Ellipse des cours*

Les cours étaient d’un ennui total, comme d’habitude. Je n’ai pas recroisé le bel inconnu de ce matin, mais en ce moment, j’attendais Tristan. Il ne tarda pas à arriver. Il voulut m’embrasser mais je le stoppai. Il me lança un regard confus.

-Moi : « Tristan, je ne vais pas y aller par quatre chemins, nous deux c’est fini. »

-Tristan : « QUOI ! Mais pourquoi ? J’ai fait quelque chose de mal ? Dis-moi. »

-Moi : « Non, c’est juste que quelqu’un d’autre m’intéresse. »

-Tristan : « Il a quoi de plus que moi hein ! En tout cas j’ai une chose que lui n’a pas, JE T’AIME ! Tu comprends ça ! »

-Moi : « Peut-être mais pas moi salut ! »

Je partis sans lui laisser le temps de me répondre. Maintenant, il n’y a plus qu’à séduire ce gars que j’ai vu ce matin. Je pris la direction de chez moi. Quand j’arrivai, je remarquai la voiture de mon père. Pourquoi est-il là ? Il n’est pas censé être en voyage d’affaire ? Inquiète, je me dépêchai de rentrer.

PDV Astrid :

Mon réveil sonna. Je me levai, et me douchai, ensuite j’enfilai un slim similicuir noir, une chemise en jean foncée, et des converses montantes noires. Je tressai mes cheveux sur le côté et pris un rapide petit déjeuner, puis je partis. Une fois arrivée, je fis la bise à Lydia et on partit en cours.

*Ellipse de la matinée*

Aujourd’hui, on finissait à midi. On décida donc d’aller manger au Mcdo. Après nos devoirs, Lydia m’a suppliée de danser pour qu’elle me voie faire. C’est vrai que je suis timide et que c’est très rare que je montre ce que je fais, mais pour une fois, je dis oui. Elle était super contente. On alla dans la cave que j’avais aménagée pour pouvoir répéter et m’évader ailleurs que pendant les cours. Donc je me changeai et m’échauffai pendant qu’elle m’observait, silencieuse. Puis, je mis la musique et je me lançai, j’enchaînai les figures, j’étais vraiment dedans, à la fin de la musique, je m’arrêtai. Elle me regarda avec de gros yeux.

–Moi : « Je sais, je dois encore beaucoup m’améliorer, mais je… »

Elle me coupa avec que je ne puisse finir ma phrase.

-Lydia : « Arrête tout de suite. Tu danses super bien ! Je m’attendais à ce que tu sois douée, vu comment tu te débrouilles à la piscine, mais là tu m’épates ! »

Je rougis face à ses compliments. Ensuite, on s’est préparées pour notre cours de natation. Quand on arriva, on se changea et on commença à faire nos longueurs habituelles. La prof nous fit faire des exercices, puis elle nous salua et on repartit. Lydia se dirigea vers chez elle et moi de mon côté, je passai par le parc à côté de chez moi. Après cette petite balade, je rentrai.

En ouvrant la porte, je remarquai tout de suite une chose. Ma mère n’était pas là. Pourtant, elle rentre toujours avant moi. Je déposai mon sac dans ma chambre et j’attendis, une heure…deux heures... Je l’avais déjà appelée une bonne vingtaine de fois. Je commençai à paniquer. Soudain, quelqu’un sonna. Je courais pour aller ouvrir. J’aurais préféré ne jamais le faire. Un policier se trouvait en face de moi.

-Policier : « Mlle Astrid ***** »

-Moi : « Oui c’est bien moi. »

-Policier : « Je suis désolé, mais votre mère est décédée, elle s’est suicidée. »

J’étais pétrifié, en état de choc. Ma mère…suicidée…pas possible…elle ne m’aurait pas abandonné…

-Moi : « Ce n’est pas possible. Elle n’aurait jamais fait ça. »

-Policier : « Si, malheureusement, je suis désolé, mais elle avait ces lettres dans les mains. L’une vous est adressée, et l’autre est pour votre sœur. »

-Moi : « Merci… »

-Policier : « Nous avons contacté votre père, vous allez aller vivre chez lui. Il devrait arriver dans quelques heures. »

-Moi : « D’accord. »

Je partis m’asseoir dans le canapé. J’ouvris la lettre. Je posai l’autre à côté.

Ma chérie,

Je suis désolée de te laisser, mais je n’en pouvais plus, il me manque tellement, ton père et ta sœur aussi. J’ai essayé de tenir, mais je suis à bout. Je ne te demande pas de me pardonner, mais de rester forte, et de surmonter cette nouvelle épreuve. Je sais que tu vas m’en vouloir. Mais j’ai aussi une autre raison qui explique mon geste. J’ai un cancer. Je viens de l’apprendre par mon médecin. Il ne me restait plus beaucoup à vivre. Alors entre partir maintenant ou plus tard qu’est-ce que ça change. J’ai choisi maintenant. J’en avais marre de souffrir.

Je vous ai toujours tous aimé. J’espère qu’un jour tu arriveras à me pardonner. Je vais le rejoindre. Je veillerais sur toi de là-haut.

Je t’aime ma puce.

Adieu.

Les larmes coulaient sur mes joues telles des torrents. J’écartai la lettre qui était parsemée des tâches dû à mes pleurs. Je me recroquevillai et vider mon sac. Au bout d’une demi-heure, je pris les lettres, je me relevai et partis préparer mes affaires. Je sortis mes deux grandes valises, dans la première, je mis tous mes vêtements, mes chaussures et autres accessoires, ainsi que mes affaires de toilettes. Dans la deuxième, je mis mes livres, mes affaires de danses et de piscine, mon pc portable, quelques décorations, mes albums photos et les lettres. Puis je me dirigeai vers la chambre de ma mère, en entrant je ravalai mes larmes, qui menaçaient une nouvelle fois de me submerger. Je me dirigeai vers son dressing et pris son chandail bordeaux qu’elle aimait tant, c’était son préféré. Dessus, il y était écrit « My Family » en noir. Je le mis aussi dans ma valise. Je pris toute mes affaires de cours que je mis dans mon sac. Puis je descendis tout, et c’est à ce moment-là que mon père arriva.

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Comment vont se passer les retrouvailles ?

Donnez-moi des avis.

J’espère que ça vous plaira.

M.