Chapitre 2 : Chute
Tu recomptas pour être sûr de toi. Ils étaient bel et bien 12. 12 petites choses effrayées faisant probablement juste le double de ta main, et tremblantes. Tu le voyais bien que l'un d'entre eux essayait de parler, mais aucun son ne sorti. Certains étaient dans un état catatonique, d'autres te regardaient avec un regard te suppliant de partir. Mais l'expression de l'un d'entre eux te fis réagir. Il tendais ses bras vers toi, un regard triste et désemparé. Tu tiltas et referma la boîte avant de courir jusque chez toi. C'est comme si que le mauvais temps n'était plus présent. Ton seul but était de rentrer chez toi le plus vite possible en tenant cette boîte comme un trésor que tu venais de dérober.
La montée jusqu'à ton étage se produit en une seconde. Une fois arrivé, ton corps te lâcha, tu étais essoufflée. Tu posas la boîte sur la table en retirant ton manteau et ton écharpe. Malgré la chaleur, tu gardas ton gros pull sur toi. Tu alla vers ta salle de bain, en prenant soin de ne pas faire tomber le vase remplit de rose sur la commode. Combien de fois as-tu manqué de le casser en passant trop vite à côté ? Une fois dans la salle de bain, tu pris trois grande serviettes, et passa dans ta chambre pour y prendre un polaire. Ils doivent avoir froid, qui sais pendant combien de temps ont-ils été dehors ?
Avec tes serviette et ton polaire en main, tu retourna dans l'entrée pour récupérer la boite et t'installer dans la cuisine. Si tu aimais manger des choses hors du commun, tu n'avais pas le cœur à leur faire du mal lorsque que tu te souvenais de leur tête terrorisées. Tu ouvris la boîte avec un soupir et leur donna un petit sourire. Peut-être se sentiront-ils plus à l'aise si tu leur montre que tu n'es pas si effrayante qu'ils peuvent le croire ?
En y réfléchissant, tout devait les effrayer. Avec la lumière au dessus de toi, tu fus capable de les examiner correctement. 9 avaient la même tenue noire et orange, excepté pour un ou il y avait plus de orange que de noir, 2 en avait une rouge et noir, le rouge était plus présent, et un dernier était le seul habillé en bleu et blanc.
Tu les salua d'un signe de main avec un sourire nerveux, ce qui les a fait fuir dans le coin opposé du carton. Ils n'ont pas l'air prêts à te laisser les approcher. Ton sourir disparu et tu déchira deux côtés de la boîte pour faire un accès en dehors, et plaça les serviettes ainsi que ton polaire de façons à ce qu'ils puissent s'installer. Tu quitta la pièce pour aller t'installer sur ton ordinateur et regarder ce qu'il y avait de nouveau sur les réseaux sociaux afin de leur laisser un peu de temps. Durant ton voyage sur internet, tu entendait des voix, des cris, et tu étais presque persuadé qu'ils complotaient pour s'enfuir.
Après un bon moment de discution, les cris sont devenus plus fort, et ils arrêtèrent tous de crier en une seconde, alors que tu entendis quelque chose hurter le sol. Tu processa et couru dans la cuisine en claquant la porte, ils ne faisaient plus attention à ce qu'il se passaient autours d'eux, fixant au sol. Tu regardas dans la même direction qu'eux et vit une chose horrible. Le petit étant principalement en orange était étendu sur le sol, du sang coulant d'une plaie à la tête, ainsi que de la bouche, comme si il s'était mordu l'intérieur de la joue ou la langue en heurtant le sol. Tu t'approcha doucement de l'être inerte. C'est à ce moment que les autres t'ont remarqué.
"NON !" Cria l'un d'entre eux.
"Laisse le tranquille !" Cria un autre.
Les cris ne s'arrêtèrent pas, et se transformèrent rapidement en supliquation de laisser le pauvre être dans son état.
"Je ne vais pas lui faire de mal," Commenças-tu. "je vais aller chercher de quoi le soigner, je vous le confit le temps que j'aille chercher la trousse de secours." Finis-tu en déposant le petit être délicatement dans le polaire, tandis que tous les autres se précipitèrent à ses côtés. Le temps de faire l'aller retour, certains était en larme, persuadé de la mort de leur ami. Cette scène te fis demander si tu n'étais pas en train de rêver. Tu t'installas sur la chaise la plus proche du polaire.
Tu tendis la main pour pouvoir le soulever, mais l'un trois d'entre eux se mirent devant lui dans un geste protecteur. Dans ceux en noir et orange, dont l'un était chauve, et l'autre brun, et le troisième en rouge avait les cheveux noir, coiffés en crête. Tu les regarda d'un air atristé, les faisant hésiter légèrement. Éventuellement, ils reculèrent légèrement et te laissèrent manipuler le petit. Ils regardaient le moindre de tes gestes, comme si ils s'apprêtaient à te sauter dessus si tu faisais quelque chose qui ne leur plait pas.
Tu commença par cherché de quel coin de la tête le saignement venait. L'arrière de la tête, c'est mauvais. Tu désinfectas la plaie, ce qui ne fis pas réagir l'être fragile dans tes mains. Une fois nettoyée, tu posa un bandage aussi bien que tu le pouvais, considérent sa petite taille.
"Qui es-tu ?" Demanda une voix. Trop concentrée sur ta opération, tu n'as pas pu remarqué qui te posa la question, les regardant tous d'un air confu.
"Je suis [YN]. Et vous êtes ?" Demandas-tu, plutôt contente d'enfin pourvoir donner des noms à ces adorables têtes.
"Des bitties." Répondit le brun de tout à l'heure.
"Ca, j'avais remarqué." Rigolas-tu. "D'où est-ce que vous venez ?"
Ils se regardèrent les uns les autres. Enfin, pour ceux qui écoutaient la discution. "On... On en a aucune idée." Dit celui a la crête. "On se connait pour sûr, on a passé... Beaucoup de de temps dans ce carton. On avait même de la nourriture ! Et puis, tu es arrivé." Il marqua une pause. "On a... Perdu la notion du temps. On pensait même pas s'en sortir vivant."
Tu leur fit un sourire, puis reposa délicatement le bitty que tu avais dans les mains une fois le bandage posé. "Il n'a rien de bien grave. Il devrait s'en remettre. Et quand il se réveille, appelez moi, ce sera plus simple que de rester planté là, ou bien d'essayer quelque chose de risqué et qui vous mettra dans la même situation." Ceux qui étaient auparavant en larmes avaient l'air de s'être calmé, mais pas pour le moins confortable. "Hm. Et qu'est-ce que vous diriez de manger quelque chose ?" Ils écarquillèrent les yeux et tu fis attaqué par 11 paires de yeux braqués sur toi. "Je vais prendre ça pour un oui. Qu'est-ce que vous voulez manger ?"
Il y eu un long silence alors qu'ils s'échangaient des regards. Ils semblaient plus que perturbés par ta question.
"Um..." Celui à la crête reprit la parole. "Ces trucs en boîte... Verts et.... Petit ?"
"Des flageolets ?"
"C'est ça !" S'exclama soudainement un roux, te faisant sursauté.
"Oh. J'imagine que j'en ai. Laissez moi voir." Tu te dirigeas vers les placards au dessus de l'évier, dans celui qui est sur ta gauche, il est toujours remplit de légumes verts. Pas tant que ça, mais au moins, il y a de quoi en mettre dans une assiette pour un repas un minimum équilibré. Enfin, tu essaye.
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