Cela fait un bon moment que les fameux 'bitties' existent, et tu pensais à un prendre un. Un bitty est un petit companion pour vous accompagner dans votre journée. Les bittys ont toutes sortes d'émotions et de réaction uniques leur étant bien propre. Exctament comme un être vivant. Et c'est ce qu'ils sont. Mais honnêtement, les bitties étaient bien trop cher pour que tu sois en mesure d'en acheter un.

En allant faire les courses, tu croisa ironiquement ton patron.

"Oh, [TP]. Comment allez-vous ? Vous vous en sortez avec cette grippe ?" Demanda-t-il avec un sourire.

"Oui. Enfin, autant que possible. Je n'arrive pas à guérir correctement, je pense devoir rester à la maison quelques jours de plus." Avouas-tu, plutôt effrayé de la réction de ton boss.

Il se contenta d'acquiescer avec un sourire et partit. Franchement, il te fout les jetons. Son faux sourire plaqué au visage tout le temps te donne des frissons. Tu repris vite tes esprits et continua tes courses sans y repenser. Mais en effet, la situation était VRAIMENT ironique. Toi, caissière dans ce magasin et faisant tes courses tranquillement, te retrouve nez-à-nez avec ton patron qui faisait le tour des rayons. Le tout alors que tu es supposément couchée par une bonne grippe.

Quelle journée fabuleuse.

En revanche, tu n'as pas menti sur un point. Tu avais réellement besoin de plus de temps pour te rétablir. Tu paya les courses dont tu avais besoin et fila chez toi. Et une fois de plus, tu eu la bonne idée de ne pas prendre ta voiture. Remarque, vu la bonne grippe que tu as, ce n'est certainement pas la meilleure des idées. Tu marchas jusqu'à ton appartement, le sol jonché de cartons fermés à l'aide de scotch marron. Tu rangeas en vitesse les courses et te posa une dizaine de minutes avant d'enfin te décider d'aller chez le médecin.

Après 20 minutes dans la salle d'attente avec un jeune enfant hurlant parce que sa mère refusait qu'ils sorte jouer, la faisant donc hurler PLUS FORT, tu fis enfin appelé. La consultation fut plutôt rapide. "Rien de bien grave Mme.[TN]. Mais je vais vous faire un arrêt pour une semaine de plus."

'Rien de bien grave mais une semaine de repos ? Wow. Qu'est-ce qui est grave ?' Pensas-tu.

Tu soupiras en sortant de la clinique et te maudit toi-même en voyant l'averse qui était devant toi. Tu le sentais que tu oublait quelque chose. Et en effet, tu as oublié ton parapluie. Tu soupira une seconde fois et te prépara mentalement à courir jusque chez toi. Voilà de quoi t'aider à te rétablir... En prenant une grande respiration, tu ouvrit la porte. Le vent te faisant lâcher ton sac, tu referma la porte aussitôt. Découragée et trempée, tu abandonnas ta détermination et quitta tout de même la clinique. L'averse et le vent étaient tellement forts que tu avais l'impression de prendre une douche. En marchant vers ton appartement, tu remarquas que les trottoirs et routes étaient vidés. Ni piétons ni voitures, c'est louche. 'Un tempête se prépare ?' Te demandas-tu. 'C'est bien le jour. Pile quand je me décide de ne pas allumer la télé.' Tu soupiras une fois de plus, en espérant ne pas tomber encore plus malade. Tes pensées furent interrompues alors que tu arrivais à quelques rues avant ton immeuble. Des cris se faisaient entendre. 

Prise de curiosité, tu allas voir ce qu'il se passait dans la ruelle à ta droite. Il n'y avait rien à part des cartons et des sacs poubelles. La fière te jouerait des tours ? Tu commença à faire demi-tour quand tu entendis des voix une nouvelle fois. Tu regarda dans la direction de la voix, et posas les yeux sur un carton complètement trempé et se faisant emporté par un courant s'étant formé dans la ruelle. Hésitante au départ, tu pris le carton et le posa en hauteur, pesant le pour et le contre de si tu devais l'ouvrir. Tu abandonna toute logique. Tu l'avais déjà devant toi après tout.

Tu ouvris le couvert du carton pour découvrir une douzaine de bitties trempés et effrayés.

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 kittycat-missneko

Lydilynn

Je sais pas si ça va vous plaire mais au moins si ça vous intérèsse, je suis toujours en vie.