Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 64 : Les sentiments de Nabil

Nabil et Béatrix étaient sortis des gradins à toute vitesse, et attendant avec impatience leur amie dans le hall. Ils ne tenaient pas du tout en place, et sautèrent sur Rosemary lorsqu'elle sortit enfin des vestiaires.

« Bravo, Rosie !! Tu as gagné, c'est génial ! S'exclama la châtaine.

– T'es vraiment la meilleure de nous trois, t'es incroyable ! Ajouta le garçon. Bravo pour ta victoire !

– Merci, les amis. »

La dresseuse de Smashings se dégagea doucement de l'étreinte des deux jeunes gens, et les regarda de haut en bas. Un sourire, petit mais rempli de joie, naquit sur les lèvres de Rosemary.

« J'ai gagné, j'ai du mal à y croire. Mais pourquoi est-ce que vous êtes habillés comme la Team Yell ?

– Parce que nous sommes tes plus grands fans, évidemment ! Répondit Nabil en posant sa main sur sa poitrine, fier.

– Alors forcément, on fait partie de ton fan-club ! » Conclut Béatrix.

Rosemary fut émue de voir à quel point elle avait des amis en or. Elle le savait déjà, mais à chaque action qu'ils faisaient, elle s'en rendait un petit peu plus compte.

« Maintenant, faut absolument aller fêter ta victoire ! S'exclama le garçon.

– Mais avant ça, faut nous laisser nous changer... Tu nous attends ? Demanda la châtaine.

– Tu penses vraiment que j'vais pas vous attendre ? Soupira Rosemary. Par contre, je bouge pas d'ici, sinon, je vous reverrai plus avant des heures.

– C'est vrai qu'il y a toute la Team Yell, un sacré paquet de spectateurs et même des journalistes qui n'attendent que ton arrivée... T'es vraiment une star ! S'exclama Nabil.

– Vous pensez que Nabil et moi, on peut emprunter vite-fait les vestiaires du stade ? Comme on est juste devant les portes... proposa Béatrix.

– Si vous êtes rapide, j'pense que personne ne remarquera, supposa Rosemary.

– Alors on se dépêche ! »

Les deux enfants se dirigèrent chacun vers leur vestiaires et se changèrent à la vitesse de l'éclair. Le plus dur fut de retirer ce qu'ils avaient sur le visage. Ils ressortirent presque au même moment, et retrouvèrent Rosemary. Cependant, cette fois-ci, elle n'était pas seule, mais en pleine discussion avec le champion.

« J'ai été vraiment surpris lorsque ton Morpeko est sorti de la queue de Roublenard. Je suis tellement frustré d'avoir perdu ! Je pense que je vais demander à ton frère de faire quelques combats contre moi...

– Je pense qu'il va refuser...

– Si j'insiste un peu, je pense que... Oh ! Béatrix, Nabil ! Vous êtes venus féliciter la gagnante du jour ? »

Les deux enfants saluèrent le champion.

« Évidemment, Roy ! Rosie, elle gère grave, acquiesça Nabil.

– On ne peut pas ne pas la féliciter !

– C'est vrai ! Après tout, elle m'a vaincu. Cela dit, je suis un peu déçu que vous deux, vous ayez perdu... Comme vous avez été recommandé par Tarak, je m'attendais à ce que vous gagniez du premier coup. Cela dit, vous êtes quand même débutant, ça fait pas si longtemps que vous avez commencé, donc rien de surprenant à ce que vous ayez perdu face au grand Roy ! »

Alors que Béatrix secouait doucement la tête, presque amusée par l'ego du champion, elle remarqua du coin de l'œil de Nabil s'était tendu. Il avait baissé la tête et serré les poings, semblant très affecté par ce que Roy venait de dire. La châtaine écarquilla les paupières en comprenant.

« Nabil, tu...

– Je... J'ai besoin de prendre l'air un peu, je me sens un peu malade. » La coupa Nabil.

Sans attendre, le garçon leur tourna le dos et n'en alla d'un pas rapide, les mains enfoncées dans ses poches. Béatrix tendit la main vers lui et l'appela, mais il l'ignora et disparut dans la foule.

Le cœur de la châtaine chuta dans sa poitrine. Elle lança un regard rempli d'inquiétude à Rosemary, puis regarda de nouveau dans la direction où le garçon était parti.

« Vas-y, Trixie. Nabil a besoin de toi, et puis, on fêtera ma victoire plus tard, tous les trois. Pour l'moment, en plus, j'suis coincée avec les journalistes et tout. Ne t'inquiète pas pour moi, fonce !

– Merci, Rosie ! »

Sans attendre une seconde de plus, Béatrix courut à la suite de Nabil. Roy lança un regard perplexe à l'unique challenger qui restait.

« J'ai dit quelque chose de mal ?

– Tu poses vraiment la question ? Qui aime être rappelé qu'il vient de perdre ? »

Roy pinça les lèvres et décida qu'il était temps pour eux d'eux d'aller au devant de la scène.

Béatrix parvint à sortir du stade, mais avec la foule, elle avait perdu son ami de vue.

« Motisma !

– Oui, Trixie ? »

Le téléphone était sortie de la poche de la veste de sa détentrice, et s'était placée devant elle. La châtaine regardait de tous les côtés, le cœur battant la chamade, essayant de retrouver le garçon.

« Est-ce que tu penses que tu peux localiser Nabil ?

– Il faut me donner deux minutes, mais ça devrait être possible...

– Vraiment ??

– S'il est toujours connecté à ses réseaux sociaux, même s'il n'est pas dessus, qu'il a les paramètres par défaut, et que la localisation de son téléphone est activée, il ne devrait pas y avoir trop soucis.

– Oki... Mais rappelle-moi de changer les paramètres de mes réseaux sociaux, plus tard...

– Très bien, c'est noté ! »

Béatrix eut un sourire face à l'enthousiasme inébranlable de son partenaire.

« Ta joie est communicative, tu sais ?

– Vraiment ?

– Est-ce que tu comprends que je suis inquiète pour Nabil ?

– Oui, bien sûr. Et je suis inquiet aussi, mais broyer du noir ne va pas aider à le trouver ! Et puis, en étant joyeux, ça te rassure un peu, non ?

– C'est vrai. C'est agréable de voir à quel point tu sembles insouciant ! Ça allège l'atmosphère.

– Tu m'en vois ravi ! Si je peux t'être d'une quelconque aide, alors je suis content.

– Pff, tu sais bien que je ne pourrais pas vivre sans toi.

– Si, tu aurais toujours ton téléphone...

– Mais qui ne serait plus capable de flotter dans les airs, de répondre quand je l'appelle, et surtout, il me manquerait un partenaire indispensable à mon équipe. Tu m'aides à trouver toutes sortes de choses dès que je le demande, tu es un soutien incroyable.

– Hihi, merci ! »

Le Motismart bougea dans tous les sens et fit passer un nombre incalculable d'émojis remplis de joie sur l'écran. Il était tellement ému que Béatrix lui ait dit tout ça.

« D'ailleurs, maintenant que j'y pense, que dirais-tu que...

– Oh ! S'exclama le Motisma. J'ai réussi à localiser Nabil !

– Vraiment ??

– Oui ! Suis-moi ! »

L'écran du téléphone passa à une carte, qui montrait la position de Béatrix, et un objectif à atteindre : Nabil. Les deux partenaires partirent à toute vitesse dans sa direction.

Nabil avait fini dans un cul-de-sac isolé de Kickhenham, dont l'un des côtés bordait l'un des canaux de la ville. Il s'était donc assis sur le rebord de béton, ses pieds à quelques centimètres de l'eau. Tête baissé, il vit son reflet à la surface du liquide. Il serra la mâchoire et détourna le regard. Il avait tellement honte de lui qu'il ne voulait pas se voir. Il posa ses coudes sur ses cuisses, et enfouit sa tête dans ses mains. Il sentit des larmes de frustration lui monter aux yeux, et cela ne l'accabla que plus.

« Nabil ! »

Le garçon écarquilla les paupières. Il releva la tête, et la tourna vers Béatrix. Elle s'arrêta juste à côté de lui, essoufflée d'avoir couru. A ce moment-là, il fut soulagé de ne pas avoir déjà commencé à pleurer.

« T-Trixie ? Qu'est-ce que... Tu m'as suivi depuis le stade ?

– Je t'ai perdu de vue, mais Motisma t'a retrouvé... Enfin, on parlera de ça plus tard. »

La jeune fille s'assit à côté du garçon. Lui qui espérait se lamenter seul sur son sort, c'était raté... Béatrix lâcha un léger soupir, et lança un regard inquiet à Nabil.

« J'imagine que c'est plutôt obsolète de te demander si ça va, alors...

– C-Comment ça ?

– Nabil, j'ai bien vu ton état. Je sais que tu ne vas pas bien.

– C'est... C'est vrai que ma défaite me pèse un peu, mais... c'est rien ! J'ai encore deux chances de gagner !

– Nabil. »

Le garçon se tut face à l'interpellation, douce mais étrangement autoritaire, de son amie. Son sourire de façade fondit en voyant l'expression de Béatrix. Elle avait compris.

« Tu as en face de toi une hypocrite qui a une hypocrite pour génitrice. Alors le mensonge, ça me connaît un peu... »

Nabil pinça les lèvres, et baissa juste la tête. Ses épaules s'affaissèrent, et le garçon fixa son reflet, abattu. Que pouvait-il lui dire ? Maintenant qu'elle savait qu'il avait menti, elle allait s'énerver contre lui... Et il le mériterait.

« C'est à propos de Tarak, c'est ça ?

– H-Hein ? »

Nabil lança un regard perplexe à Béatrix. Il s'attendait à ce qu'elle hausse le ton, lui dise qu'elle ne pouvait plus lui faire confiance. Comme il l'avait fait avec elle...

« Tu essayais de ne rien laisser paraître, mais... avec ta réaction face à la remarque de Roy, ça m'a sauté au yeux. Tu penses toujours que tu fais honte à ton frère ? C'est pour ça que tu as si peur de faire les matchs contre les champions ?

– Que... T'as... T'as remarqué ça aussi ?

– C'est comme regarder ma réflexion dans le miroir... »

Nabil se mordit les lèvres à cette phrase. Il baissa de nouveau la tête. Il se sentait si lamentable.

« Tu... Tu devrais pas comparer ce que t'as vécu avec moi. J'veux dire... t'as vécu des trucs tellement horrible. En fait, je ne devrais même pas me sentir mal. J'ai la vie rêvée, alors que toi, tu as vécu...

– Nabil ! Ne dis pas ça ! »

Béatrix attrapa la main du garçon.

« Je te l'ai déjà dit, ne minimise pas ce que tu ressens ! Tu... Peut-être que, oui, sur une échelle plus grande, la maltraitance que j'ai subi est plus grave que ce que tu vis, bien sûr, mais ça ne te retire pas le droit de te sentir mal ! Tu vis des choses horribles à ton échelle, et oui, c'est moins pire que ce que d'autres vivent... Mais tu as le droit d'avoir mal ! Ne culpabilise pas de te sentir mal des choses horribles que tu subis parce que d'autres vivent pire ailleurs ! Tu as le droit d'avoir mal...

– Trixie... »

Ces paroles firent lâcher les dernières défenses de Nabil. Sans plus parvenir à se contrôler, le garçon éclata en sanglots. Il essaya désespérément de s'arrêter, d'essuyer ses larmes, mais elles ne cessaient de couler. Béatrix passa un bras derrière les épaules du garçon. Il s'appuya légèrement sur son amie, qui put alors le prendre dans ses bras. Nabil fut heureux de sentir la chaleur de Béatrix. Mais il ne pensait pas la mériter. Cela ne le fit que pleurer encore plus. Il passa ses mains dans le dos de son amie, et s'accrocha à elle comme à une bouée de sauvetage.

Béatrix serra Nabil contre elle, les yeux larmoyant. Son meilleur ami était dans un tel état... et elle ne l'avait pas remarqué plus tôt. Depuis quand retenait-il ses larmes ?

Nabil finit par se calmer. Et il reprit sa posture courbée, tête baissée, les yeux rivés sur la surface ondulée du canal. Il se frotta nerveusement les mains. Béatrix posa sa main sur l'épaule de son ami pour le réconforter.

« J'ai tellement peur de faire honte à mon frère, avoua le garçon.

– Nabil, personne ne pense que...

– Si, Roy l'a dit. Toi, t'arrives à pas le prendre à cœur, mais moi... J'aurais jamais dû être recommandé par mon frangin. J'aurais du cacher que j'étais son frère... Comme ça, on s'en serait fiché de mes performances. J'aurais été n'importe quel challenger... Mais voilà, j'ai été recommandé par le maître, tout le monde sait que je suis son frère, et ça changera pas. Et je fais honte à mon frangin...

– Non ! Je suis sûre du contraire. Tu te donnes à fond dans le défi des Arènes, qu'est-ce qui pourrait le rendre plus fier ?

– Lui, peut-être... Il me soutient dans tout ce que je fais. Mais le public ? L'image de mon frangin risque d'être entachée...

– Je ne pense pas que le fait que tu fasses parti de la dizaine qui parvient jusqu'au huitième champion soit une honte. Je pense que c'est plutôt le contraire... Et que ça traduit que Tarak et toi partagez bien le même sang de grand dresseur.

– Si tu le dis... Mais je ne me sors pas ça de la tête. J'y arrive pas. Je serais pas un grand dresseur si je perds lamentablement face à Roy, même s'il est le huitième champion...

– Alors on va s'entraîner ! Tous les deux, ils font qu'on apprenne à gérer les différentes météos et les équipes qui peuvent être faites autour de ça. On va travailler ça ensemble ! Et comme ça, la prochaine fois, tu te battras jusqu'au bout, et tu n'auras aucune honte à avoir si tu donnes ton maximum.

– T'as la réponse à tout, où quoi ? Pouffa-t-il faiblement, avant de perdre de nouveau son sourire. Mais ça change rien au fait que... Je suis terrifié à l'idée d'aller sur le terrain du stade. D'avoir tous les yeux rivés sur moi, pour voir à quel point j'ai des lacunes par rapport à mon frère, c'est...

– C'est angoissant. T'as le cœur lourd, tu es tellement stressé que tu as l'impression que tu vas vomir, tu as envie de pleurer, mais tu y vas quand même...

– Oui... Tu l'as vécu.

– Oui, mais c'est aussi parce que je l'ai vécu que je peux te dire avec certitude que c'est une peur qui peut être surmontée. Même si je suis moins angoissée qu'avant, on ne peut pas dire non plus que je sois tranquille à l'idée d'aller en plein milieu d'un stade. On peut essayer de trouver ensemble des idées pour gérer notre stress ! »

Nabil lança un coup d'oeil à son amie, puis serra la mâchoire. Pourquoi Béatrix était-elle aussi gentille avec lui ?

« Pourquoi tu t'énerves pas contre moi, Trixie ?! C'est ce que j'ai fait ! Je t'ai menti, je t'ai fait croire que tout allait bien, j'ai agi comme toi avant, tu devrais t'énerver, m'en vouloir ! Je...

– Non, Nabil. Justement, parce que je sais mieux que quiconque pourquoi tu as agi comme ça... Je vais être là pour toi. »

Nabil n'avait qu'envie de pleurer encore plus. Le soutien de Béatrix lui faisait tellement plaisir, mais en même temps, il ne pensait pas le mériter.

« Mais je vaux rien...

– Nabil... Tu ne bases ta valeur que sur tes défaites, et tu en oublies les victoires. Et ça, c'est en se limitant aux combats Pokémon... Et tu es bien plus que ça.

– Mais c'est tout ce que je fais de ma vie... Qu'est-ce qu'il y a de plus ?

– Le fait que tu aides toujours tout le monde, que tu t'occupes de tes Pokémon comme s'ils étaient ta famille, que tu es toujours là pour Rosie et moi, que tu te donnes toujours à fond dans tout ce que tu fais, même si tu n'aimes pas, que ton enthousiasme communicatif donne le sourire aux gens, que...

– Wouah, Trixie, quoi ? S'étonna Nabil, totalement perdu.

– Et je pense que je pourrais continuer pendant encore des heures.

– Merci Trixie... Mais... ça change pas que je perds beaucoup trop facilement, et puis... je me suis énervé contre toi...

– Tu... Tu t'en veux encore ? Mais je t'ai pardonné...

– Et moi, j'arrive pas à me pardonner. Je comprends même pas pourquoi t'es encore mon amie...

– Nabil, je... »

Béatrix ferma les yeux. Elle prit une inspiration, son cœur se serrant à cause du stress. Il était temps qu'elle en parle à son ami.

« Si je suis ici aujourd'hui, c'est grâce à toi... Et je ne parle pas que du fait que je sois moi-même. Je ne serais juste... plus là. Du tout.

– Que... Comment ça, "plus là" ?

– Nabil, quand nous nous sommes rencontrés, je n'avais plus rien. Mon père était mort, Lottie était avec ma mère et je pensais que ce serait impossible d'un jour la revoir, je me faisais maltraiter chez ma tante, tout le monde se moquait de moi à l'école ou m'évitait... Je n'avais rien, rien du tout, et je ne pouvais plus le supporter. »

Béatrix avait détourné le regard. Elle n'osait pas voir les yeux de son ami s'écarquiller alors qu'il comprenait ce qu'elle sous-entendait.

« Si tu n'étais pas venu demander mon aide, ce jour-là, et si tu n'avais pas décidé qu'en un soir, nous étions amis, je... j'en aurais fini. Nabil... »

La jeune fille se tourna vers le garçon et lui sourit, des larmes perlant au coin de ses yeux.

« Tu m'as sauvé la vie, Nabil. Tu penses vraiment que j'en ai quelque chose à faire, de notre petite dispute ?

– De... De quoi, "petite dispute"... » Marmonna-t-il, la voix cassée.

Nabil s'empressa d'essuyer les larmes qui menaçaient de couler sur ses joues.

« Je... Je savais pas, Trixie... Je suis désolé...

– Pff, de quoi tu t'excuses ? Tu m'as sauvé la vie ! Et puis, je n'avais jamais l'intention de t'en parler un jour, de base... Mais comme tu sembles persuadé que tu ne vaux rien, il faut bien que je te prouve le contraire. Si c'est à moi que tu demande... tu vaux bien plus que tout l'or du monde. Nabil, si tu n'arrives pas à croire en ta propre valeur, alors laisse-moi croire en toi pour toi, d'accord ? Si jamais je ne suis pas là et que tu te sens déprimé, souviens toi de ça.

– Trixie, je... je te mérite pas.

– Ça, c'est à moi d'en juger. »

Nabil recommença à sangloter. Comment Béatrix faisait-elle pour trouver les mots ? Comment faisait-elle pour le réconforter aussi bien ? Il sentait son cœur se réchauffer à ses paroles... Et il se sentait tellement mieux d'avoir parlé avec elle.

Mais Béatrix avait raison. C'était à elle de juger s'il la méritait ou pas. Et pour ça... il fallait qu'il lui dise ce qu'il ressentait. Les joues du garçon commencèrent à chauffer. Comment ? Maintenant ? Était-ce vraiment le bon moment ? Y avait-il simplement un bon moment pour ça ? Nabil commença à avoir le tournis tellement ce à quoi il pensait l'embarrassait, mais il était déterminé. Cela dit, il n'était pas sûr que ce soit le mieux juste après la discussion qu'ils venaient d'avoir... Il sursauta lorsque Béatrix lui prit gentiment la main, et son cœur rata un battement lorsqu'il vit son sourire.

« Nabil. Quoi qu'il arrive, je serais toujours là pour toi.

– T-Trixie... Moi... Moi aussi. J-Je te le promets. Quoi qu'il arrive... Oui, quoi qu'il arrive, je serais à tes côtés ! A-Alors, si tu as... des problèmes...

– Je t'en parlerai ! Plus de cachotteries ?

– Plus de cachotteries. »

Alors que le regard de Béatrix se posa sur le ciel, le cœur apaisé de savoir les tracas de son ami, Nabil ne détacha pas ses yeux d'elle. Pour sa déclaration, il devait faire un petit quelque chose de spécial... Et il avait déjà une idée.

Le moment fut interrompu par une légère secousse, suivi d'un puissant crissement ressemblant au cri d'un Pokémon qui retentit en même temps que l'horrible "bip" du détecteur de galarions, qui se calma instantanément. Des cris de peurs parvinrent jusqu'aux oreilles des deux enfants.

Sans attendre, ils se levèrent et rejoignirent la rue principale. Parmi la foule paniquée, Béatrix et Nabil parvinrent à obtenir des informations sur ce qu'il se passait.

« Juste à côté de Kickhenham... Juste au commencement de la route qui va vers Smashings... Un Pokémon a dynamaxé ! Alors que... alors que c'est impossible ! Et il ne se contrôle pas, il a même attaqué la muraille ! »

J'ai enfin fini ce chapitre ! Je croyais que jamais je n'allais le terminer... Je crois que je viens d'entrer dans une phase où j'ai du mal à écrire, du coup j'avance très lentement sur mes chapitres... Je suis tellement triste, ça faisait vraiment longtemps que j'attendais de pouvoir écrire ce que Nabil a sur le cœur, mais avec ma difficulté actuelle à écrire, j'ai pas pu en profiter pleinement ;-; Et je suis pas tant satisfaite de ce chapitre que ça...

(D'ailleurs, un grand merci à tous ceux qui m'ont soutenu quand j'ai dit que je ne posterai pas la semaine dernière, merci beaucoup ( ' ▽ ' ).。o♡)

Donc ! Que pensez-vous de ce chapitre ? Nabil lâche enfin ce qu'il a sur le cœur, et Béatrix est là pour le soutenir. Eeeet, encore un Pokémon qui Dynamax n'importe où ! Que va-t-il se passer, à votre avis ?

Sur ces questions, je vous dis : à la semaine prochaine ! °˖✧◝(⁰▿⁰)◜✧˖°

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro