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Chapitre 34 : Un battement

A partir de ce chapitre, le point de vue est de nouveau extérieur.

Après avoir observé le Taxi Corvaillus de Rosemary s'en aller, Béatrix décida qu'il était temps pour elle de retourner chez la professeure. Elle quitta la gare et commença à avancer dans les rues de Brasswick. Il n'y avait pas beaucoup de monde qui s'y promenait.

Mais c'était déjà beaucoup trop pour la châtaine.

Rapidement, elle eut l'impression que chaque passant la fixait bizarrement, alors qu'aucun ne faisait attention à elle. Chaque parole, chaque bruit devenait un rire moqueur qui lui était destiné. Elle commençait à trembler, le cœur battant la chamade, la panique commençant à la submerger. Au bord des larmes, elle se mit à courir le plus vite qu'elle put pour échapper à ce ressenti horrible qui l'écrasait.

Lorsqu'elle se fut bien aventurée dans la route 2 et que plus personne ne l'entourait, elle s'arrêta enfin et éclata en sanglots. C'était si dur d'être soi-même, sans craindre le regard des autres. Quand Rosemary était présente, la châtaine se sentait déjà mal, même si elle l'avait caché à son amie, et elle pouvait le supporter. Mais dès que la dresseuse de Smashings était partie, une terreur sans nom l'avait envahie.

Béatrix pris de grandes respirations pour essayer de se calmer. Les jambes en coton, elle s'assit sur le bord de la route, dans l'herbe, le dos contre un arbre, pour se reposer un peu. Elle prit le temps de repenser aux encouragements de la professeure Magnolia et de Rosemary, puis sortit son Motismart pour regarder les réactions à la story de son amie, qui complimentaient sa tenue. Oui, rien dans les vêtements qu'elle aimait n'était bizarre. Elle devait y croire, s'en rendre compte.

Et puis, elle pouvait être fière d'elle. La châtaine avait réussi à être elle-même avec Rosemary. Et cette dernière l'avait soutenue et lui avait donné plein de conseils. Grâce à elle, elle avait pu se trouver des vêtements qu'elle aimait et les porter à l'extérieur. Oh, elle venait de se souvenir...

Béatrix sortit la Poké Ball du Pokémon qu'elle avait emmené avec elle pour son petit aller-retour à Brasswick. Elle sortit la créature de sa capsule, et une boule de poil marron en sortit. Le Marcacrin leva lentement les yeux vers sa dresseuse, cherchant la raison de sa présence ici. La châtaine tendit les bras vers lui.

« Caramel, je peux avoir un câlin ? » Demanda-t-elle doucement.

Le Pokémon Cochon fit un petit "o" avec sa bouche, étonné, avant d'aller se blottir gentiment contre sa dresseuse.

A présent calmée, Béatrix avait pu rentrer chez la professeure. Elle avait décidé de garder Caramel hors de sa Poké Ball. Elle se sentait plus à l'aise avec l'un de ses compagnons à ses côtés. Cela allait sûrement beaucoup l'aider à l'avenir.

Après ça, elle passa encore du temps avec ses Pokémon, et rendit visite au Moumouflon de Nabil, qui allait être en convalescence pour encore un moment. C'était quelque chose qu'elle avait décidé de faire souvent. Elle était inquiète pour lui et voulait prendre soin de lui.

La châtaine en profita pour aller voir son œuf. De ce côté-là, il n'y avait pour le moment pas d'amélioration. Enfin, c'était ce que Béatrix pensait... Mais quand elle prit l'œuf dans ses bras, celui-ci bougea légèrement.

« Hein ?! » S'exclama Béatrix, surprise, fixant son œuf avec des yeux ronds comme des soucoupes.

Ne sachant pas comment réagir, elle le remit dans son incubateur et, celui-ci dans les bras, se précipita dans la maison de la professeure pour trouver cette dernière.

« Professeure Magnolia !! » Appela-t-elle à peine entrée.

La femme âgée, surprise par ce soudain appel, quitta son bureau au moment où sa protégée venait la trouver.

« Béatrix, qu'y a-t-il ? S'inquiéta-t-elle.

– C'est mon œuf... Il a bougé ! »

La professeure conseilla à Béatrix d'aller le faire examiner par l'un des éleveurs. Après ce petit bilan de santé, l'éleveur annonça qu'il ne semblait y avoir rien de différent, mais ce mouvement signifiait sûrement que l'œuf allait bientôt éclore. Même s'il ne pouvait pas réellement annoncer de date, vu le temps que prenait déjà le Pokémon à sortir de sa coquille. Mais cela restait une excellente nouvelle, qui donna le sourire à Béatrix pour le reste de la journée.

Deux jours étaient passés, et Béatrix s'était décidée à aller aux matchs amicaux qui allaient avoir lieu en face de la gare de Brasswick. Cependant, lorsqu'elle arriva sur place, elle resta à une distance raisonnable, dans un endroit un peu dissimilé. Elle n'était pas sûre d'oser y aller. Elle portait l'une de ses nouvelles tenues, et l'idée d'aller se mêler aux personnes, même accompagnée de ses Pokémon, l'intimidait beaucoup. Elle aurait dû écouter Rosemary et commencer par ne sortir qu'avec un seul nouveau vêtement sur elle à la fois, et pas une tenue complète... Mais la châtaine en avait tellement marre d'elle-même, d'être incapable de sortir sans trembler, elle voulait changer. Peut-être qu'elle s'empressait trop, pensa-t-elle.

« Je me doutais que tu viendrais. Mais je peux savoir ce que tu fais ici, planquée comme une voleuse ? »

Béatrix sursauta et se tourna vivement vers la personne qui venait de lui parler sur un ton si désagréable.

« Viviane ? Pourquoi tu viens me parler ? Rétorqua sèchement la châtaine. Et qu'est-ce que tu fais ici ?

– Je suis l'organisatrice des matchs amicaux qui vont avoir lieu, donc bien sûr que je suis présente.

– Hein ? Depuis quand tu fais des combats Pokémon ?

– Et toi ? Quand t'es partie de la maison, depuis combien de temps tu cachais que t'avais un Pokémon ? Chacun ses secrets, et nous n'avons aucun compte à nous rendre toutes les deux.

– Effectivement. J'attendais pas vraiment de réponse de ta part, de toute façon. Mais pourquoi tu me parles ?

– Parce qu'il y a quelque chose que je veux faire depuis un moment. Un combat Pokémon. Contre toi.

– Contre... moi ?

– Quoi ? T'as trop peur que je te mette la pâtée ? Ricana Viviane.

– Sûrement pas !

– Alors c'est parfait. Suis-moi. »

L'adolescente attrapa sa petite cousine par le bras et la traîna jusqu'aux terrains de combat. Quelques matchs avaient déjà commencé, et Viviane choisit un emplacement libre. Elle laissa Béatrix d'un côté, puis alla s'installer de l'autre. La châtaine, elle, essayait de garder son calme. Elle le sentait, elle commençait à faire une crise de panique. La plus âgée trouva quelqu'un pour arbitrer leur match très rapidement, puis décida qu'il était temps de commencer le combat. Elle sortit une Rapide Ball, et la lança en l'air.

« A toi de jouer, Knight ! »

Un immense Corvaillus apparut sur le terrain. Son regard perçant était très intimidant. Béatrix pensa qu'elle devait faire ça aussi, sortir un Pokémon. Cela la calmerait. Et elle refusait d'éclater en sanglots maintenant, devant autant de gens, et surtout devant Viviane ! Surtout que toutes deux avaient encore des compte à régler. Elle ne devait pas flancher. La main tremblante, elle parvint à attraper la Super Ball qui contenait le partenaire qu'elle avait choisi et l'envoya sur le terrain.

« Violette, c'est parti ! »

Une Funécire apparut sur le terrain. La différence de taille entre les deux adversaires faisait prendre en pitié la petite bougie, qui pourtant n'était pas à sous-estimer.

« Le combat peut commencer ! » S'exclama l'arbitre.

Viviane et Béatrix échangèrent un regard qui traduisait à quel point elles détestaient l'autre. Chacune pensait la même chose : qu'il était hors de question qu'elle perde face à sa cousine. Puis elles commencèrent à donner leurs ordres.

Après le combat contre Viviane, qui s'était terminé sur une égalité à la grande frustration des deux jeunes filles, Béatrix s'était faite alpaguer par deux autres dresseurs pour combattre. Elle en avait accepté un, parvenant à oublier ses peurs lorsqu'elle combattait, mais elle atteignit la limite de ce qu'elle pouvait supporter après ce deuxième match. Elle avait besoin d'aller dans un endroit calme, où personne à part elle ne serait là, et de pleurer un bon coup en serrant ses Pokémon contre elle.

Alors qu'elle commençait à s'éloigner, elle entendit Viviane l'appeler encore une fois.

« J'ai pas le temps, j'ai d'autres trucs à faire ! S'exclama Béatrix sans se retourner, n'ayant pas envie de supporter la tête de sa cousine une seconde de plus.

– Tu pourrais me laisser parler, abrutie ! J'ai eu ma mère au téléphone, et elle veut te parler, donc passe à la maison bientôt. De préférence, quand je suis pas là. »

La châtaine poussa un soupir.

« T'inquiète, j'ai pas envie de te voir plus que nécessaire non plus ! »

Puis Béatrix partit. Voilà qu'elle allait devoir passer chez sa tante... Génial.

Béatrix choisit d'aller chez Anne le lendemain. Mais, avant ça, elle décida de passer à la maison de Nabil. La boule au ventre, elle sonna à la porte. Bientôt, on vint lui ouvrir. Julia afficha une expression étonnée en voyant la jeune fille, avant de faire un grand sourire.

« Béatrix ! Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vues. Viens, entre ! Dis-moi, comment vas-tu ? »

La châtaine entra timidement dans la maison. Elle n'était pas très à l'aise, en sachant qu'elle s'était disputée avec l'un de ses fils et qu'elle avait dit à l'autre qu'elle ne l'aimait pas.

« Je vois que tu as changé de style ! Ta nouvelle coupe et ta tenue te vont très bien, tu es adorable, ajouta la femme.

– Merci... J'essaie d'aller mieux, et toi ?

– C'est un peu vide à la maison depuis que Nabil et toi êtes partis en voyage, mais je me porte bien. Allons, pourquoi tu restes plantée dans l'entrée comme un Simularbre ? Tu sais bien que tu es comme chez toi, ici !

– Euh, hum... En fait, je... je me suis disputée avec Nabil, avoua-t-elle difficilement. Alors... »

La jeune fille se tut, ne sachant pas trop quoi dire d'autre, et attendit la réaction de Julia. Celle-ci afficha un petit sourire, avant de doucement prendre dans ses mains celles de la plus jeune.

« Béatrix... Tu as passé plus de huit mois à venir ici presque tous les jours. Que tu te sois disputée avec Nabil ou que tu n'apprécies pas Tarak ne change rien au fait que tu es la bienvenue ici. Tu es chez toi, tu sais ? Je te considère comme la fille que je n'ai jamais eu, tu comprends ? Alors, peu importe ta relation avec mes fils, tu peux venir pour me voir, pour manger, pour dormir... Tu n'as pas à t'en faire, d'accord ? »

Béatrix eut les larmes aux yeux. Comment avait-elle pu ne jamais réaliser à quel point Julia tenait à elle ? La châtaine retira ses mains de celles de la femme pour pouvoir la prendre dans ses bras et la serrer fort contre elle. Julia répondit avec toute la douceur qui lui était caractéristique à ce câlin.

Après ça, elles s'installèrent dans la cuisine et commencèrent à discuter autour d'un chocolat chaud et d'un café.

« Au fait... Julia, comment tu sais que... j'ai dit à Tarak que je ne l'aime pas ?

– Il m'a appelé, peu après qu'il t'ait laissée chez la professeure Magnolia. Cela faisait longtemps que je l'avais eu autant de temps au téléphone... Et il a promis qu'il ferait tout pour être ici à Noël. Je me demande s'il réussira...

– Hum... A vrai dire, il faudra que je dise à Tarak que c'est pas vraiment vrai que je l'aime pas. C'est pas tout à fait faux, mais... enfin, j'y ai réfléchi depuis que je lui ai dis ça, et... 'fin voilà...

– Ne t'en fais pas ! Il n'est pas du genre à se vexer facilement. Tu lui expliqueras ce que tu veux lui dire quand tu le verras. »

Béatrix hocha la tête, puis prit une gorgée de chocolat chaud. C'était agréable, avec le temps frais qu'il faisait dehors, mais elle se disait qu'elle préférait sûrement le thé. Puis elle regarda Julia, et baissa la tête, un peu honteuse.

« Aussi... Tu sais, j'ai pas toujours été très honnête avec toi... je t'ai menti sur ce qu'il se passait chez moi, et je montrai même pas ma vraie personnalité, et...

– Allons, Béatrix, ne te prends pas trop la tête ! Je sais bien que tu n'as pas une situation facile. Ce n'est pas quelque chose que tu peux totalement cacher... Et tu n'as pas à m'en parler si tu ne veux pas. C'est normal de vouloir garder des secrets pour soi, de ne pas vouloir nécessairement tout partager avec tout le monde. Quant à ta personnalité... tu es à un âge où on apprend à se définir. Comme tous les autres enfants, tu est en train de définir ton caractère. Tu as peut-être un chemin bien plus difficile que d'autres, mais cela ne veut pas dire que tout ce que tu as pu faire avant est "faux", non ?

– ... Non, tout n'était pas faux... Même en étant pas toujours honnête, j'étais sincère...

– Et c'est tout ce qui compte !

– Mais... Mais j'ai envie d'être honnête avec toi, et avec tout le monde maintenant ! J'ai pas envie de... de vous perdre tous...

– Mais cela n'implique pas de confier tous tes secrets. Tu peux garder les gens à tes côtés sans tout leur dire. Si tu veux un exemple simple, tu peux penser à moi et mes deux fils. Ils sont loin de connaître toute ma vie, et je ne connais pas toute la leur non plus. Mais cela ne nous empêche pas de nous aimer.

– C'est vrai qu'une relation parent-enfant n'est pas obligatoirement aimante... Murmura la châtaine d'une voix blanche.

– Oui... Alors tu n'as pas à t'en faire. Je me répète, Béatrix : tu n'as pas à tout me confier, tu es chez toi ici. Tout ce qui compte à mes yeux, c'est que tu sois heureuse. Parce que je t'aime.

– Je... Julia, je t'aime aussi, je... je te considère aussi comme... comme ma mère...

– Merci. Je suis heureuse de l'entendre... »

Après ça, toutes deux discutèrent un long moment. Elles se racontèrent leurs vies de ces derniers mois, parlèrent de la pluie et du beau temps. Cette discussion avait allégé le cœur de Béatrix. Cette dernière était tout de même allée récupérer les affaires qu'elle avait accumulées dans la chambre de Nabil. Mais, à présent, elle savait qu'elle pouvait revenir ici quand elle voulait.

Béatrix alla jusque chez sa tante d'un pas léger. Avoir parlé avec Julia avait apaisé son esprit. Elle passa à côté de l'entrée de la Forêt de Sleepwood, et s'arrêta un instant. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça, lorsqu'elle passait là.

Elle posa son regard doré sur les bois. Une sensation étrange lui disait qu'il fallait qu'elle pénètre dans la forêt. Comme si une force invisible l'y attirait. Sa main se posa sur la barrière, et elle serra ses doigts sur le bois.

Puis la châtaine secoua la tête. Ce n'était pas vraiment le moment de suivre une attraction bizarre, dont elle ignorait la provenance exacte, surtout qu'elle lui demandait d'aller dans un endroit dangereux. La jeune fille se rappelait toujours des dents glacées du Limonde qui avaient déchiqueté sa jambe. Elle eut un frisson en y repensant.

Béatrix lâcha donc la barrière et reprit son chemin.

« Oh, Béatrix. Te voilà.

– Bonjour, Anne... »

Toutes deux se trouvaient dans l'entrée. La plus âgée alla jusqu'à la commode qui se trouvait juste à côté, et attrapa une clé qui se trouvait là. Puis elle la tendit à la châtaine, qui l'attrapa avec un air perplexe sur le visage, attendant des explications.

« C'est la clé de la maison. Il est grand temps que tu en aies une.

– Oh... Merci, j'imagine.

– Comme ça, même quand nous serons partie pour Noël, tu pourras venir si l'envie de prend.

– Vous partez pour Noël ?

– Une semaine, chez les parents de Lucas.

– Tu ne me proposes pas de venir ?

– Tu veux venir ?

– Non.

– Voilà, je le savais... Nous partons le 20, dans cinq jours. Je vais te transférer de l'argent pour que tu puisses avoir de quoi faire les courses.

– O.K... Cool.

– Je sais qu'on ne s'aime pas, mais tu pourrais quand même me remercier... Bref. C'est tout ce que j'avais à te dire, je retourne à mes occupations. »

Anne ne s'attarda pas et retourna dans son bureau pour travailler. Alice, qui avait entendu la voix de sa cousine depuis sa chambre à l'étage, ne tarda pas à la rejoindre pour passer du temps avec elle.

Quatre jours passèrent. Béatrix allait tous les après-midi aux matchs amicaux organisés à Brasswick. Elle avait, bien sûr, toujours beaucoup de mal avec la foule, mais elle commençait à s'habituer, puisque c'était toujours quasiment les mêmes personnes qui venaient.

« Maintenant, il est temps pour nous deux de combattre, Béatrix. » Déclara Viviane.

Les deux cousines ne passaient pas une journée sans avoir au moins combattu une fois l'autre. D'une certaine manière, elles étaient devenue rivales. Jusque là, aucune n'avait gagné deux fois d'affiler. Leur niveau était similaire.

« J'imagine, oui. »

Alors que les deux filles se placèrent de chaque côté d'un terrain de combat, s'apprêtant à sortir leur premier partenaire, elles entendirent une sorte d'explosion au loin. Un silence tomba et, peu de temps après, un homme arriva en courant.

« Les dresseurs ! On a besoin de votre aide !! Un... Un Pokémon a dynamaxé, juste à côté de la maison au bout de la route 2 ! »

Et voici le chapitre du jour ! Un chapitre très morcelé, mais j'avais besoin de préciser plein de petits trucs... Et pour le prochain chapitre, vous allez avoir droit à un peu d'action ! Ça faisait longtemps qu'il n'y en avait pas eu dans cette histoire. Et vous allez pouvoir découvrir un nouvel aspect de la personnalité de Trixie :3

Sur ce, j'espère que ça vous a plu, et je vous dis à jeudi prochain !

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