Chapitre 12 : Souvenirs
Bonjour tout le monde :D !
Donc, avant de vous présenter ce chapitre, je voulais vous annoncer quelque chose :
Mon roman, une œuvre originale sur laquelle j'ai travaillé de nombreuses années, sera publié et disponible dès septembre !!! C'est un rêve qui se réalise et, pour ceux qui apprécie mon style d'écriture et qui aimerais me lire, je fournirai les détails concernant le livre au moment de sa sortie :)
Bref ! Passons maintenant à la suite de derrière le mur :D
Elfman vit sa sœur s'éloigner du feu après lui avoir indiqué qu'elle irait s'occuper des blessures à Laxus. Le jeune homme resta assis un moment, attendant qu'elle revienne en écoutant une discussion entre Lisanna et Lucy. Leur conversation devint cependant rapidement lassante alors que la jeune femme aux cheveux blancs commençait à taquiner Lucy sur sa relation, évidente selon elle, avec Natsu.
Puis il réalisa qu'il n'avait toujours pas eu de nouvelles de la part d'Evergreen. Il soupira. Elle était probablement encore en train de récupérer, mais Elfman ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter, et ce même s'il ne l'avouerait jamais. La jeune femme allait probablement s'en remettre simplement avec du repos, mais il n'arrivait pas à oublier ses cris ni à quel point elle avait semblé tout près de la mort alors que le soldat-déchu avait pratiquement aspiré la totalité de son énergie vitale.
Il avait presque failli à son rôle de partenaire et même si elle s'en était finalement tirée, il avait l'impression qu'il n'avait pas été à la hauteur en tant qu'homme. Malgré le fait qu'elle dormait probablement, le jeune homme ne put s'empêcher de se lever pour aller voir comment elle se sentait. Un sourire se traça inconsciemment sur ses lèvres lorsqu'il la vit réveillée, trempant ses pieds dans la rivière qui passait non loin du campement, perdue dans ses pensées.
- Comment tu sens tu ? Demanda-t-il en s'assoyant près d'elle.
Evergreen ne l'ayant pas entendu arriver sursauta en posant une main sur son cœur qui s'emballait puis soupira en le reconnaissant.
- Tu m'as fait peur, s'exclama-t-elle avec son caractère habituel, mais se radoucit par la suite. Mais oui je vais bien... grâce à toi, lui sourit-elle.
Le rouge s'empara des joues de l'imposant jeune homme alors qu'Evergreen lui adressait ce qui devait être le plus mignon sourire qu'il ait vu de sa vie. Puis il se rappela à quel point il avait presque échoué de la sauver et son sourire tomba.
- Je suis presque arrivé trop tard, laissa-t-il tomber avec lassitude. J'ai...
- Elfman... ce n'est pas de ta faute... je... je ne fais jamais rien d'utile. Laxus, toi... tous les autres êtes presque morts en vous battant contre ces choses alors que moi je ne pouvais être qu'un boulet. Nos chances de survies seraient tellement meilleures sans moi...
- Idiote ! La coupa-t-il. C'est parce que tu étais à mes côtés qu'on a pu s'orienter dans les tunnels. En plus, on n'avait aucune idée de ce que l'EDD faisait, ce n'est pas de ta faute !
- Elfman...
- Je suis content que tu sois ma partenaire, Ever.
Ce surnom... personne à part Laxus n'avait le droit de l'utiliser. Elle ne s'était d'ailleurs jamais gênée de la signaler férocement à quiconque osait l'appeler ainsi... alors pourquoi ne ressentait-elle pas cette immense rage lorsque que c'était lui ? Elle allait décider de ne porter aucun commentaire sur le sujet lorsqu'elle aperçut la silhouette de Laxus se diriger vers eux. Réalisant qu'ils n'étaient pas seuls, elle remarqua à quel point Elfman était près d'elle, elle-même penchée dans sa direction. Comment était-ce arrivé ? Elle n'avait absolument aucune attirance pour ce tas de muscle obsédé par la masculinité... pas vrai ?
- Personne à part Laxus n'a droit d'utiliser ce surnom ! S'exclama la jeune femme terrifiée à l'idée que Laxus interprète mal la situation.
- T'as sérieusement un sale caractère, répondit Elfman, un large sourire au visage.
- Laxus ! Appela-t-elle alors que ce dernier les rejoint. Elfman est invivable ! Fais quelque chose !
Le jeune homme blond les regarda avec une expression neutre, les bras croisés, puis fixa son regard sur celui d'Elfman.
- Ah ouais ? Dit-il en donnant froid dans le dos au jeune homme en question. Depuis quand elle et toi êtes ensembles ?
- Ce... ce n'est pas comme ça ! Se défendit-il.
Cependant, malgré le fait qu'il nie sa relation avec Evergreen, Laxus posa une main sur son épaule et hocha la tête, semblant signaler qu'il comprenait la situation difficile dans laquelle Elfman venait de s'engager.
- Qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire ? S'exclama-t-il.
Sans répondre à la question, le jeune Dreyar se retourna, laissant derrière lui le couple en déni, l'un comme l'autre rougissant et recommençant bien vite à se disputer.
***
Mira bailla. Elle avait à peine dormi ces derniers jours et pourtant, elle n'arrivait pas à s'endormir. La jeune femme porta la main à son cou, là où se trouvait la chaine en or qu'elle gardait précieusement cachée à l'intérieur de son chandail. Puis elle ouvrit le médaillon qui lui était si précieux, celui contenant une photo de ses parents, le seul souvenir qu'elle avait d'eux. Nombreuses avait été les fois où elle avait été confrontée à l'idée de vendre le précieux objet pour se sortir d'un moment difficile, mais jamais elle n'avait cédé à la tentation.
Elle serra le collier un peu plus dans le creux de sa main. Elle s'était toujours demandé ce qui était arrivé à ses parents, s'étant même permis d'espérer qu'ils étaient encore en vie, là-bas, quelque part. Mais là, savoir qu'ils étaient morts dans le simple but d'assouvir la soif de puissance de ces horribles personnes... Une larme commençait à s'écouler sur sa joue juste avant de voir une ombre passer devant le feu pour aller s'assoir. Elle essuya sa joue le plus discrètement qu'elle pouvait puis releva la tête vers le nouveau venu, réalisant que c'était Laxus. Ce dernier se contentait de fixer le feu comme s'il était seul au monde.
- Tu n'arrives pas à dormir toi non plus ? Demanda-t-elle.
- J'ai pas encore essayé, répondit-il simplement.
« Et le voilà qui conclut encore une conversation avant même de l'avoir commencée » pensa-t-elle avec regret. Cependant, s'il n'avait pas envie de discuter, la jeune femme pouvait le comprendre. Elle avait elle-même trouvé la journée éprouvante et avait plus que sa part de réflexions qui bourdonnaient dans son esprit.
- Qu'est-ce que tu regardes comme ça, demanda la voix qu'elle s'était résout à ne pas entendre.
- Une photo de mes parents, répondit-elle une fois remis de sa surprise.
- Des porteurs aussi ?
- Seulement ma mère.
- Qu'est-ce qui est arrivé à ton père alors ? Demanda-t-il, pour une fois curieux à son sujet. C'est certain que s'il était encore dans les parages, sa fille n'aurait jamais travaillé comme tu l'as fait.
Les traits de la jeune femme se durcirent. Une des principales raisons pourquoi elle avait détesté Laxus jusqu'ici, outre le fait qu'il soit froid et égoïste, était justement parce qu'il s'était servis de son emploi comme serveuse au bar comme moyen de la rabaisser. Ça avait d'ailleurs toujours été un sujet délicat pour elle.
- Fais gaffe, ça ne s'est pas bien déroulé la dernière fois qu'on en a parlé, dit-elle d'un sourire qui n'en était pas vraiment un, se rappelant leur bagarre qu'ils avaient eue quelques années auparavant.
- Crois-moi, je n'ai pas oublié le jour où j'ai compris à quel point tu étais véritablement une furie.
- Quel gentleman de me rappeler comment j'étais ! S'exclama-t-elle avec sarcasme. Toi en revanche, tu es exactement la même personne arrogante et invivable qu'à notre rencontre.
- C'est pas parce tu ne le montre plus ouvertement que tu as changée, dit-il d'un sourire arrogant.
La jeune femme se leva d'un bond et s'approcha de lui qui ne fit pas mine de bouger.
- Ne me donne pas raison aussi facilement Strauss, continua-t-il de la narguer devant sa colère montante.
Les grands yeux bleus de la jeune femme étaient plongés dans les siens, sévères au début, puis s'adoucissant lorsqu'elle se mit à rire.
- Pas question que je te laisse cette satisfaction Dreyar, dit-elle en s'assoyant près de lui.
Puis la conversation tomba de nouveau et ses parents lui revinrent à l'esprit.
- Tes parents étaient des porteurs, pas vrai ? Demanda-t-elle au jeune homme sur lequel elle ne savait pratiquement rien.
- Ma mère est morte la journée où je suis né, dit-il platement. Mais mon père était un porteur et travaillait pour l'EDD.
- Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Demanda Mira en réprimant le frisson de dégout qu'elle eut à la mention de l'EDD.
- Il est mort, en tout cas, c'est ce que Makarov a dit.
- Tu ne sais même pas comment ? Mais s'il travaillait pour l'EDD, il était peut-être aussi un...
- Je t'ai dit que je n'avais aucune idée, l'interrompit-il d'un ton sec, rappelant à Mira qu'elle était déjà chanceuse qu'il réponde à ses questions. Je me rappelle simplement qu'il m'amenait des fois avec lui dans des sortes de campements à partir du moment où j'ai eu mon anneau.
- Je croyais que tu avais été adopté par ton grand-père depuis que tu étais tout petit.
- C'est le cas. J'avais à peine huit ans quand mon anneau est apparu, ajouta-t-il devant son regard stupéfait. C'est d'ailleurs à peu près à ce moment qu'Ivan est mort.
La jeune femme n'arrivait pas à le croire. Huit ans ? Elle avait déjà entendu parlé de gens ayant développés l'anneau au début de l'adolescence, mais à un si jeune âge ? Comme si elle s'attendait à ce que le pouce de Laxus soit différent du sien, elle déposa son pendentif sur ses genoux et pris la main du jeune homme entre les deux siennes. Avec une satisfaction trop grande pour ce que ça représentait réellement, elle constata qu'il ne se déroba pas. Elle prit donc son temps pour examiner la bande foncée qui était exactement comme celle qui figurait sur son propre doigt.
- Ça a dû être lourd de porter ce fardeau si jeune, murmura-t-elle, ses yeux toujours rivés sur la main, sa peau absorbant la chaleur du jeune homme alors qu'elle était certaine de le détester quelques jours seulement auparavant.
Elle rougit en réalisant que cette sensation qu'elle avait ressentie plus tôt en traitant leurs plaies revenait à la charge. Refusant toujours de lever les yeux, son regard s'attarda sur son torse... mauvaise idée. Si elle voulait chasser cette improbable attraction envers lui, elle devait à tout prix éviter de regarder là. Elle leva finalement les yeux sur son visage. Très certainement, un seul coup d'œil à son air dédaigneux ou indifférent suffirait à la remettre à la normale, s'encouragea-t-elle. Et pourtant, peu importe où elle posait son regard, cette sensation au creux de son ventre lui dictant de se rapprocher plus encore était toujours présente, peut-être même pire. Était-ce son imagination ou est-ce que Laxus ne semblait pas ennuyé comme à l'habitude en plus d'être... tout près ? Son cœur fit un bon lorsqu'elle réalisa à quel point elle s'était approchée de lui. Mais qu'est-ce qu'elle s'apprêtait à faire ?
Elle se figea avant de s'éloigner un peu trop brusquement, le rouge colorant ses joues instantanément, alors qu'elle réalisa qu'elle était sur le point de l'embrasser. Elle était sur le point d'embrasser Laxus Dreyar, répéta-t-elle dans son esprit comme si elle n'arrivait pas à réaliser ce qui se passait. Troublée, elle balbutia quelque chose qu'elle n'avait même pas compris elle-même et alla se coucher. Bien entendu, malgré le fait qu'elle se trouve dans son sac de couchage et qu'elle soit exténuée, elle ne trouva pas le sommeil.
***
Laxus fixa le feu sans comprendre. Il ne comprenait pas ce qui avait poussé Mira à agir de la sorte alors qu'au dernière nouvelles, elle le détestait. Mais plus important, il ne comprenait pas sa réaction. Non seulement il ne s'était pas dérobée alors qu'elle s'était dangereusement approché de lui, mais en plus il aurait voulu qu'elle s'approche encore plus. En fait, si n'avait pas été aussi surpris, il aurait sans doute laissé libre court à son envie de gouter à ses lèvre sensuelles... « Merde » pensa-t-il en se rappelant que c'était de Mirajane Strauss dont il s'agissait. Qu'est-ce qui lui prenait aujourd'hui ? Décidément, il avait perdu la carte...
Puis il remarqua quelque chose à ses pieds. Il ne lui fallut qu'un instant pour remarquer que c'était le pendentif de Mira. Il soupira, ennuyé, et le ramassa. Il allait le fermer et le ranger dans sa poche lorsqu'il vit la photo. Son cœur se figea alors que des souvenirs qu'il avait crus perdus depuis longtemps lui revinrent en tête.
Oui, je sais... ils étaient si près !!! Mais il faut quand même leur laisser du temps pour gérer toutes ces nouvelles émotions ;) Je sais aussi que je vous laisse en suspens sur cette fin de chapitre abrupte, mais ne vous inquiétez pas, les réponses à tout plein de questions arrivent bientôt, promis ! ;)
Bonne semaine !
Lily xxx
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